Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d’épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes, Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Vous nous avez rachetés, Seigneur par votre Sang..
Et vous avez fait de nous le royaume de Dieu.
Prions :
Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi-soit-il.
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Jean-Baptiste a montré l’Agneau, Pierre affermi son trône, Paul préparé l’Epouse: œuvre commune, dont l’unité fut la raison qui devait les rapprocher de si près tous trois sur le Cycle. L’alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent dans l’ombre ; et seule, sur les sommets où ils l’ont établie, l’Epouse apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces.
Tel est le secret de la fête de ce jour. Son lever au ciel de la sainte Liturgie, en la saison présente, est plein de mystère. Déjà, et plus solennellement, l’Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les honneurs de l’adoration qu’il mérite. Au grand Vendredi, la terre et les cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont les digues éternelles s’étaient enfin rompues, sous l’effort combiné de la violence des hommes et de l’amour du divin Cœur. La fête du Très-Saint-Sacrement nous a vus prosternés devant les autels où se perpétue l’immolation du Calvaire, et l’effusion du Sang précieux devenu le breuvage des humbles et l’objet des hommages des puissants de ce monde. Voici que l’Eglise, cependant, convie de nouveau les chrétiens à célébrer les flots qui s’épanchent de la source sacrée : qu’est-ce à dire, sinon, en effet, que les solennités précédentes n’en ont point sans doute épuisé le mystère ? La paix faite par ce Sang dans les bas lieux comme sur les hauteurs ; le courant de ses ondes ramenant des abîmes les fils d’Adam purifiés, renouvelés, dans tout l’éclat d’une céleste parure ; la table sainte dressée pour eux sur le rivage, et ce calice dont il est la liqueur enivrante : tous ces apprêts seraient sans but, toutes ces magnificences demeureraient incomprises, si l’homme n’y voyait les avances d’un amour dont les prétentions entendent n’être dépassées par les prétentions d’aucun autre amour. Le Sang de Jésus doit être pour nous à cette heure le Sang du Testament, le gage de l’alliance que Dieu nous propose (Ex. XXIV, 8), la dot constituée par l’éternelle Sagesse appelant les hommes à cette union divine, dont l’Esprit de sainteté poursuit sans fin la consommation dans nos âmes. Et c’est pourquoi la présente fête, fixée toujours à quelqu’un des Dimanches après la Pentecôte, n’interrompt point l’enseignement qu’ils ont mission de nous donner en ce sens, mais le confirme merveilleusement au contraire.
« Ayons donc confiance, ô mes Frères, nous dit l’Apôtre; et, par le Sang du Christ, entrons dans le Saint des Saints. Suivons la route nouvelle dont le secret est devenu nôtre, la route vivante qu’il nous a tracée au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. Approchons d’un cœur vrai, d’une foi pleine, purs en tout, maintenant ferme la profession de notre inébranlable espérance; car celui qui s’est engagé envers nous est fidèle. Excitons-nous chacun d’exemple à l’accroissement de l’amour (Heb. X, 19-24). Et que le Dieu de paix qui a ressuscité d’entre les morts notre Seigneur Jésus-Christ, le grand pasteur des brebis dans le Sang de l’Alliance éternelle, vous dispose à tout bien, pour accomplir sa volonté, pour que lui-même fasse en vous selon son bon plaisir par Jésus-Christ, à qui soit gloire dans les siècles des siècles (Ibid. XIII, 20-21) ! »
Nous ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de l’une des plus éclatantes victoires de l’Eglise au dernier siècle. Pie IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante; dans ces mêmes jours, l’année suivante, il voyait rétablir son pouvoir. Les 28, 29 et 3o juin, sous l’égide des Apôtres, la fille aînée de l’Eglise, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s’achevait la conquête. Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par la sainte Liturgie le souvenir de ces événements. Le 10 août, de Gaëte même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d’aller reprendre le gouvernement de ses Etats, s’adressait au Chef invisible de l’Eglise et la lui confiait par l’établissement de la fête de ce jour, lui rappelant que, pour cette Eglise, il avait versé tout son Sang. Peu après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient fait en d’autres circonstances saint Pie V et Pie VII; le Vicaire de l’Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens l’honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation, et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur à celui de seconde classe pour toutes les Eglises : prélude à la définition du dogme de la Conception immaculée, que l’immortel Pontife projetait dès lors, et qui devait achever l’écrasement de la tête du serpent.
« Très Divin Sauveur, qui avez donné Votre Vie, qui avez répandu Votre Sang Précieux pour tous les pécheurs depuis Adam jusqu’à aujourd’hui et pour tous les temps.
Daignez me purifier, me libérer, me délivrer, me guérir, me sanctifier, me pardonner.
J’invoque aussi la très grande puissance de Votre Sang Divin pour tous les agonisants de ce jour, pour les saintes âmes du Purgatoire, pour les pécheurs en état de se perdre, pour ceux qui voudraient se suicider, pour ceux qui ont l’intention d’atteindre à la vie des tout petits ou de leur prochain, pour le salut de la sainte Eglise, pour la sanctification des prêtres et tout spécialement pour le Saint Père.
Très Précieux Sang de Jésus mon Sauveur, soyez victorieux en moi, sur mes ennemis et sur le monde entier. Que Votre règne arrive, ô mon Dieu, par les très saintes larmes et le Cœur Immaculé de Marie. »
Diffusez largement cette prière, celui qui la dira quotidiennement sera sauvé de tous périls, celui qui la fera connaître bénéficiera aussi de très grandes grâces (Messages du Ciel).
Le Précieux Sang est une source intarissable dont les eaux fécondes coulent sur les âmes et les emportent dans leur cours vers l’abîme sans fond de l’amour. Travaillons donc à développer de plus en plus dans nos âmes cette dévotion précieuse que l’Eglise cherche aujourd’hui à raviver en nous.
« ô Sang très-précieux, source de la vie éternelle, prix et rançon de l’univers, bain sacré de nos âmes, qui défendez sans cesse la cause des hommes près du trône de la suprême miséricorde, je vous adore profondément.
Je voudrais, s’il était possible, compenser les injures et les outrages que vous recevez continuellement de la part des hommes, et surtout de la part de ceux qui osent vous blasphémer. Qui pourrait ne pas bénir ce sang d’une valeur infinie, ne pas être enflammé d’amour pour Jésus qui l’a répandu ? Que serais-je devenu si je n’avais été racheté par ce sang divin, que l’amour a fait sortir jusqu’à la dernière goutte des veines de mon Sauveur ? ô amour immense, qui avez donné ce baume salutaire ! ô baume inestimable, qui provenez de la source d’un amour infini ! Je vous en conjure, que tous les coeurs et toutes les langues vous louent, vous bénissent et vous rendent grâce, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. – Amen. »
L’Histoire de l’Église, c’est l’histoire du Précieux Sang. « C’est par lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés; c’est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle, » déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang.
Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d’eux ne pouvait-il pas répéter avec saint Paul: « J’achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ. »