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Archive pour le mot-clef ‘Constantin’

Invention de la Sainte Croix

mercredi 6 mars 2013

L’empereur Constantin, vainqueur par la croix, rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, sainte Hélène, ne le cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d’en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les lieux saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu son sang.

L’entreprise ne manquait pas de difficultés ; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.

Hélène ne se laissa point décourager ; elle enleva les traces du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d’ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de sa tête.

Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur ? L’évêque de Jérusalem eut l’heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir ; l’approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie. Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu’on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.

L’impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette croix ; elle envoya l’autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.

Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la croix vénérée ; mais elle fut bientôt reconquise par l’empereur Héraclius. La croix retrouvée donna lieu à la fête de l’Invention (du latin invenire, trouverdécouvrir) de la Sainte Croix ; la croix reconquise donna lieu à la fête de l’Exaltation de la Croix ou fête de la Croix Glorieuse, qui se célèbre le 14 septembre.

Que de fois, depuis l’apparition de la croix à Constantin, le gage sacré de la rédemption n’est-il pas miraculeusement apparu à la terre ! La croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La croix est la reine du monde.

©Evangelizo.org

St Jean et St Paul, martyrs († 362)

mardi 26 juin 2012

Jean et Paul étaient deux frères de haute famille ; ils demeuraient à Rome et remplissaient des emplois fort honorables dans la maison princière de Constance, fille de Constantin ; ils se faisaient remarquer par leurs œuvres de piété et par une grande charité envers les pauvres.

Quand Julien l’Apostat fut monté sur le trône, ils renoncèrent à toutes leurs charges et se retirèrent dans leur maison du mont Cœlius, dont on a retrouvé récemment des parties fort intéressantes et bien conservées, sous l’antique église construite en leur honneur et administrée aujourd’hui par les Passionistes.

Julien n’était pas moins altéré de l’or que du sang des chrétiens, il résolut de s’emparer des biens des deux frères, qui avaient méprisé de le servir. Il leur fit demander de venir à sa cour, comme du temps de Constantin et de ses fils ; mais ils refusèrent de communiquer avec un apostat. Dix jours de réflexion leur sont accordés ; ils en profitent pour se préparer au martyre par les œuvres de charité. Ils vendent tout ce qu’ils peuvent de leurs propriétés, et distribuent aux pauvres argent, vêtements, meubles précieux, plutôt que de voir tous ces biens tomber entre les mains d’un homme aussi cupide qu’impie ; ils passent ensuite le reste de leur temps à prier et à fortifier les fidèles dans la résolution de mourir pour Jésus-Christ plutôt que d’abandonner la religion. Le dixième jour, l’envoyé de l’empereur les trouve en prière et disposés à tout souffrir pour leur foi : « Adorez Jupiter », leur dit-il en leur présentant une petite idole de cette divinité.

« À Dieu ne plaise, répondent-ils, que nous adorions un démon ! Que Julien nous commande des choses utiles au bien de l’État et de sa personne : c’est son droit ; mais qu’il nous commande d’adorer les simulacres d’hommes vicieux et impurs, cela dépasse son pouvoir. Nous le reconnaissons pour notre empereur, mais nous n’avons point d’autre Dieu que le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui sont un seul Dieu en trois personnes. » Le messager, voyant qu’il ne pourrait ébranler leur courage invincible, ordonna de creuser une fosse dans leur jardin ; il les fit décapiter pendant la nuit dans leur propre maison, et ensuite enterrer secrètement.

L’empereur, craignant que cette exécution ne soulevât la réprobation de Rome, répandit le bruit qu’il les avait envoyés en exil ; mais les démons publièrent leur mort et leur triomphe, et l’exécuteur des ordres de Julien, après avoir vu son fils délivré du démon par l’intercession des martyrs, se convertit avec sa famille.

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Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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INVENTION (découverte) de la SAINTE CROIX (en 326)

dimanche 6 mars 2011

En ce dimanche, l’Eglise célèbre la Sainte Croix et sa découverte en 326.

L’empereur Constantin, vainqueur par la croix, rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, sainte Hélène, ne le cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d’en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les lieux saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu son sang.

L’entreprise ne manquait pas de difficultés ; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.

Hélène ne se laissa point décourager ; elle enleva les traces du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d’ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de sa tête.

Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur ? L’évêque de Jérusalem eut l’heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir ; l’approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie. Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu’on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.

L’impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette croix ; elle envoya l’autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.

Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la croix vénérée ; mais elle fut bientôt reconquise par l’empereur Héraclius. La croix retrouvée donna lieu à la fête de l’Invention (du latin invenire, trouver,découvrir) de la Sainte Croix ; la croix reconquise donna lieu à la fête de l’Exaltation de la Croix ou fête de la Croix Glorieuse, qui se célèbre le 14 septembre.

Que de fois, depuis l’apparition de la croix à Constantin, le gage sacré de la rédemption n’est-il pas miraculeusement apparu à la terre ! La croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La croix est la reine du monde.