ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘martyr’

Fête des saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque, patrons de l’Europe

vendredi 14 février 2020

La grande mission de ces deux frères s’est terminée avec la mort de Méthode en l’an 885 ; son frère Constantin-Cyrille était mort seize ans auparavant, ici à Rome. À ces deux grands apôtres, le Pasteur éternel a confié l’œuvre de l’Évangile parmi les Slaves. Ils sont devenus les premiers évangélisateurs des peuples qui habitent la partie orientale et la partie méridionale de l’Europe. Ils sont devenus les pères de leur foi et de leur culture. (…)

Vers la moitié du IXe siècle et au cours de la période qui a suivi immédiatement, approchait le moment de la maturité politique et culturelle du grand ensemble des peuples slaves, celui de leur entrée comme protagonistes dans la convivialité internationale, dans le système qui prenait la succession de l’ancien Empire romain. C’était aussi cependant le moment où la civilisation ancienne se rompait et se fragmentait, où les tensions entre l’Orient et l’Occident se transformaient en divisions et, bientôt, en séparations. Les Slaves sont entrés sur la scène du monde en s’insérant entre ces deux parties et, par la suite, ont fait par eux-mêmes l’expérience des effets tragiques du schisme ; eux aussi ont été divisés comme le monde européen était alors divisé.

C’est pourquoi nous devons admirer d’autant plus la clairvoyance spirituelle des deux saints frères qui ont décidé courageusement de construire un pont idéal là même où le monde de leur époque creusait au contraire des fossés de séparation et de déchirement. « Cyrille et Méthode, ai-je écrit dans la lettre apostolique du 31 décembre 1980 par laquelle je les proclamais patrons célestes de toute l’Europe, accomplirent leur service missionnaire en union tant avec l’Église de Constantinople par laquelle ils avaient été envoyés qu’avec le Siège romain de Pierre dont ils reçurent appui et soutien, manifestant ainsi l’unité de l’Église qui, à l’époque où ils vécurent et où ils déployèrent leur activité, n’était pas frappée du malheur de la division entre l’Orient et l’Occident, malgré les graves tensions qui, en ce temps, marquèrent les relations entre Rome et Constantinople.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

Fête de saint Étienne, premier martyr

jeudi 26 décembre 2019

Tout près du Sauveur nouveau-né, nous voyons saint Étienne. Qu’est-ce qui a valu cette place d’honneur à celui qui le premier a rendu au Crucifié le témoignage du sang ? Il a accompli dans son ardeur juvénile ce que le Seigneur a déclaré en entrant dans le monde : « Tu m’as donné un corps. Me voici, je viens faire ta volonté » (He 10,5-7). Il a pratiqué l’obéissance parfaite, qui plonge ses racines dans l’amour et s’extériorise dans l’amour.

Il a marché sur les traces du Seigneur en ce qui, selon la nature, est peut-être pour le cœur humain le plus difficile, qui semble même impossible : comme le Sauveur lui-même, il a accompli le commandement de l’amour des ennemis. L’Enfant dans la crèche, qui est venu pour accomplir la volonté de son Père jusqu’à la mort sur la croix, voit en esprit devant lui tous ceux qui le suivront sur cette voie. Il aime ce jeune homme qu’il attendra un jour pour le placer le premier près du trône du Père, une palme à la main. Sa petite main nous le désigne comme modèle, comme s’il nous disait : Voyez l’or que j’attends de vous.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

 

 

 

Fête de saint Laurent, diacre et martyr

samedi 10 août 2019

Dans l’Église de Rome, le bienheureux Laurent exerçait les fonctions de diacre. C’est là qu’il distribuait aux fidèles le sang sacré du Christ, et c’est là qu’il a versé son propre sang pour le nom du Christ. (…) L’apôtre saint Jean a mis en pleine clarté le mystère de la Cène du Seigneur lorsqu’il a dit : « Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16). Saint Laurent a compris cela, mes frères, il l’a compris et il l’a fait ; il a préparé cette offrande par ce qu’il avait consommé à cette table. Il a aimé le Christ par sa vie ; il l’a imité par sa mort.

Et nous, mes frères, si nous l’aimons vraiment, nous devons l’imiter. La meilleure preuve que nous puissions lui donner de notre amour, c’est d’imiter ses exemples. « Le Christ a souffert pour nous et nous a laissé son exemple pour que nous suivions ses traces » (1P 2,21). (…) Dans le jardin du Seigneur il y a vraiment toutes sortes de fleurs : non seulement les roses des martyrs, mais aussi les lys des vierges, le lierre des gens mariés, les violettes des veuves. Absolument aucune catégorie de gens, mes bien-aimés, ne doit désespérer de sa vocation : c’est pour tous que le Seigneur a souffert. (…) Il faut donc comprendre comment, sans répandre notre sang, sans affronter les souffrances du martyre, le chrétien doit suivre le Christ.

L’apôtre Paul dit, au sujet du Christ Seigneur : « Lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ». Quelle majesté ! « Mais au contraire, il se dépouilla lui-même, en prenant la condition de serviteur, devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement » (Ph 2,6s). Quel abaissement ! Le Christ s’est abaissé : voilà, chrétien, ce qui est à ta disposition. « Le Christ s’est fait obéissant » (v. 8) : alors pourquoi être orgueilleux ?(…) Ensuite, après être allé jusqu’au bout de cet abaissement et avoir terrassé la mort, le Christ est monté au ciel : suivons-le.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

Le martyre de Jean Baptiste, témoignage à la vérité

samedi 3 août 2019

Devant Pilate, le Christ proclame qu’il est « venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité ; (Jn 18,37). Le chrétien n’a pas à « rougir de rendre témoignage au Seigneur ; (2Tm 1,8). Dans les situations qui demandent l’attestation de la foi, le chrétien doit la professer sans équivoque, à l’exemple de saint Paul en face de ses juges. Il lui faut garder « une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes ; (Ac 24,16).

Le devoir des chrétiens de prendre part à la vie de l’Église les pousse à agir comme témoins de l’Évangile et des obligations qui en découlent. Ce témoignage est transmission de la foi en paroles et en actes. Le témoignage est un acte de justice qui établit ou fait connaître la vérité : « Tous les chrétiens, partout où ils vivent, sont tenus de manifester (…) par l’exemple de leur vie et le témoignage de leur parole, l’homme nouveau qu’ils ont revêtu par le baptême, et la force du Saint-Esprit qui les a fortifiés au moyen de la confirmation ; (Vatican II).

Le martyre est le suprême témoignage rendu à la vérité de la foi ; il désigne un témoignage qui va jusqu’à la mort. Le martyr rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité. Il rend témoignage à la vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il supporte la mort par un acte de force. (…) Avec le plus grand soin, l’Église a recueilli les souvenirs de ceux qui sont allés jusqu’au bout pour attester leur foi. Ce sont les actes des martyrs. Ils constituent les archives de la vérité écrites en lettres de sang (…) : « Je te bénis pour m’avoir jugé digne de ce jour et de cette heure, digne d’être compté au nombre de tes martyrs (…). Tu as gardé ta promesse, Dieu de la fidélité et de la vérité. Pour cette grâce et pour toute chose, je te loue, je te bénis, je te glorifie par l’éternel et céleste Grand Prêtre, Jésus Christ, ton enfant bien-aimé ; (S. Polycarpe).

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

Se prononcer pour le Christ devant les hommes

samedi 13 juillet 2019

Chaque jour tu peux être témoin du Christ. Tu étais tenté par l’esprit d’impureté, mais (…) tu as jugé qu’il ne fallait pas souiller la chasteté de l’esprit et du corps : tu es martyr, c’est-à-dire témoin, du Christ. (…) Tu étais tenté par l’esprit d’orgueil, mais en voyant le pauvre et l’indigent, tu as été saisi d’une tendre compassion, tu as préféré l’humilité à l’arrogance : tu es témoin du Christ. Mieux que cela : tu n’as pas donné ton témoignage en parole seulement mais aussi en action.

Quel est le témoin le plus sûr ? « Celui qui confesse que le Seigneur Jésus est venu parmi nous dans la chair » (1Jn 4,2) et qui observe les préceptes de l’Évangile. (…) Combien y en a-t-il chaque jour, de ces martyrs cachés du Christ, qui confessent le Seigneur Jésus ! L’apôtre Paul a connu ce martyre-là et le témoignage de foi rendu au Christ, lui qui a dit : « Notre sujet de fierté, c’est le témoignage de notre conscience » (2Co 1,12). Car combien ont confessé la foi extérieurement mais l’ont niée intérieurement ! (…) Sois donc fidèle et courageux dans les persécutions intérieures pour triompher aussi dans les persécutions extérieures. Dans les persécutions du dedans également, il y a « des rois et des gouverneurs », des juges au pouvoir redoutable. Tu en as un exemple dans les tentations subies par le Seigneur (Mt 4,1s).

Saint Ambroise (v. 340-397)

 

 

 

Saint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité

samedi 29 juin 2019

« Ce sont des hommes de miséricorde, dont les bienfaits ne tombent pas dans l’oubli ; les biens qu’ils ont laissés à leur postérité subsistent toujours » (liturgie latine; Si 44,10-11). Nous célébrons, bien aimés, le jour de naissance des apôtres Pierre et Paul ; et il convient (…) tout à fait que pareille mort soit appelée naissance, puisqu’elle engendre à la vie. (…) Voilà où parviennent les saints : par cette mort qui donne la vie,  ils quittent cette vie qui conduit à la mort, pour parvenir à cette vie vivifiante qui est en la main de Celui qui « a la vie en lui-même », le Père, comme le dit le Christ (Jn 5,26). (…)

Il y a trois sortes d’hommes miséricordieux. Les premiers donnent de leurs biens (…) en vue de suppléer par leur superflu à la pénurie d’autrui (…). Les seconds distribuent tous leurs biens, et pour eux dorénavant (…) tout se trouve en commun avec autrui (…). Quant aux troisièmes, non seulement ils dépensent tout, mais ils « se dépensent eux-mêmes tout entiers » (2Co 12,15) et ils se livrent en personne aux périls de la prison, de l’exil et de la mort, pour retirer les autres du péril où sont leurs âmes. Ils sont prodigues d’eux-mêmes, parce qu’ils sont avides des autres. Ils recevront la récompense de cette amour « dont il n’existe pas de plus grand : donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13). (…) Tels sont ces glorieux princes de la terre et serviteurs du ciel dont aujourd’hui — après de longues privations « de la faim et de la soif, du froid et de la nudité », de très dures fatigues et des dangers « de leurs compatriotes, des païens et des faux frères » (2Co 11,26-27) — nous célébrons la mort magnifiquement victorieuse. À de tels hommes s’applique bien cette phrase : « Leurs bienfaits ne tombent pas dans l’oubli », parce qu’ils n’ont pas oublié la miséricorde. (…) Oui, aux miséricordieux « le sort qui leur échoit est splendide, leur héritage magnifique » (Ps 15,6).

Isaac de l’Étoile (?-v. 1171)

 

 

 

 

« Moi je vous dis : … priez pour ceux qui vous persécutent. »

samedi 16 mars 2019

Vous entendez souvent dire que nous vivons un temps merveilleux, un temps de grands hommes… Il est facile de comprendre pourquoi on souhaite que se lève un chef fort et capable… Cette espèce de néo-paganisme [le nazisme] considère toute la nature comme une émanation du divin… ; il estime une race plus noble et plus pure qu’une autre… De là vient le culte de la race et du sang, le culte des héros de son propre peuple.

En partant d’une idée aussi erronée, cette manière de voir peut conduire à des erreurs capitales. Il est triste de voir combien d’enthousiasme, combien d’efforts sont mis au service d’un tel idéal faux et sans fondement ! Cependant, nous pouvons apprendre de notre ennemi. De sa philosophie mensongère, nous pouvons apprendre comment purifier notre propre idéal et l’améliorer ; nous pouvons apprendre comment développer un grand amour pour cet idéal ; comment susciter un immense enthousiasme, et même une disponibilité à vivre et mourir pour lui ; comment affermir le courage pour l’incarner en nous-mêmes et dans les autres…

Quand nous parlons de la venue du Règne et que nous prions pour qu’il vienne, nous ne pensons pas à une discrimination par la race ou par le sang, mais à la fraternité de tous les hommes, puisque tous les hommes sont nos frères — sans exclure ceux-là même qui nous haïssent et nous attaquent — dans un lien étroit avec celui qui fait se lever le soleil sur les bons comme sur les méchants (Mt 5,45).

Bienheureux Titus Brandsma

 

 

Fête de saint Étienne, premier martyr

mercredi 26 décembre 2018

« Le Christ a souffert pour nous, vous laissant un exemple pour que vous suiviez ses pas » (1P 2,21). Quel exemple du Seigneur aurons-nous à suivre ? Est-ce celui de ressusciter les morts ? Est-ce de marcher sur la mer ? Pas du tout, mais d’être doux et humbles de cœur (Mt 11,29) et d’aimer non seulement nos amis mais même nos ennemis (Mt 5,44).

« Afin que vous suiviez ses pas », écrit saint Pierre. Le bienheureux évangéliste Jean le dit aussi : « Celui qui dit qu’il demeure dans le Christ doit marcher comme lui il a marché » (1Jn 2,6). Comment le Christ a-t-il marché ? Sur la croix il a prié pour ses ennemis, en disant : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34). Ils ont en effet perdu le sens et sont possédés d’un esprit mauvais, et alors qu’ils nous persécutent, ils souffrent du diable une plus grande persécution. C’est pourquoi nous devons prier plus pour leur délivrance que pour leur condamnation.

C’est bien ce qu’a fait le bienheureux Étienne, lui qui le premier a suivi très glorieusement les pas du Christ. Car, alors qu’il était frappé d’une grêle de pierres, il a prié debout pour lui-même ; mais pour ses ennemis, s’étant mis à genoux, il s’est écrié de toutes ses forces : « Seigneur Jésus Christ, ne leur impute pas ce péché » (Ac 7,60). Donc, si nous pensons que nous ne pouvons pas imiter notre Seigneur, imitons au moins celui qui était son serviteur comme nous.

Saint Césaire d’Arles (470-543)

 

 

 

 

Fête de saint André, apôtre

vendredi 30 novembre 2018

De même que l’œil sain et pur reçoit le rayon lumineux qui lui est envoyé, ainsi l’œil de la foi, avec la pupille de la simplicité, reconnaît la voix de Dieu aussitôt que l’homme l’entend. La lumière émanant de sa parole se lève en lui, il se lance joyeusement au-devant d’elle et il la reçoit, comme l’a dit notre Seigneur dans son Évangile : « Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent » (Jn 10,27)…

C’est avec cette pureté et cette simplicité que les apôtres ont suivi la parole du Christ. Le monde n’a pas pu les empêcher, ni les habitudes humaines les retenir, ni aucun des biens qui passent pour être quelque chose dans le monde les entraver. Ces âmes avaient senti Dieu et vivaient de la foi, et chez de telles âmes, rien dans le monde ne peut l’emporter sur la parole de Dieu. Celle-ci est faible dans les âmes mortes ; c’est parce que l’âme est morte que, de puissante, la Parole devient faible et que l’enseignement de Dieu, de valide, devient sans force chez elles. Car toute l’activité de l’homme se porte là où il vit ; celui qui vit pour le monde met au service du monde ses pensées et ses sens, tandis que celui qui vit pour Dieu se tourne vers ses commandements puissants dans toutes ses actions.

Tous ceux qui ont été appelés ont obéi sur-le-champ à la voix qui les appelait lorsque le poids de l’amour des choses terrestres n’était pas suspendu à leur âme. Car les liens du monde sont un poids pour l’intelligence et les pensées, et ceux qui en sont liés et entravés entendent difficilement la voix de Dieu qui les appelle. Mais les apôtres et, avant eux, les justes et les pères n’étaient pas ainsi ; ils ont obéi comme des vivants, et ils sont sortis légers, parce que rien du monde ne les liait de son poids. Rien ne peut lier et entraver l’âme qui sent Dieu ; elle est ouverte et prête, en sorte que la lumière de la voix divine la trouve en état de la recevoir chaque fois qu’elle vient.

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie

 

 

 

« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. »

mercredi 28 novembre 2018

Si nous sommes appelés au martyre, il nous faut confesser avec constance le Nom précieux, et si nous sommes châtiés pour cela, réjouissons-nous car nous courons vers l’immortalité. Si nous sommes persécutés, n’en soyons pas attristés, « n’affectionnons pas le monde présent », ni « les louanges des hommes » (2Tm 4,10 ;Rm 2,29), ni la gloire et l’honneur des princes, comme certains. Ils admiraient les actions du Seigneur, mais ils ne croyaient pas en lui, par crainte des grands prêtres et autres dirigeants, car « ils préféraient la gloire des hommes à celle de Dieu » (Jn 12,42). En « affirmant la belle affirmation de la foi » (1Tm 6,12), non seulement nous assurons notre salut, mais nous affermissons les nouveaux baptisés et nous consolidons la foi des catéchumènes…

Que celui qui est jugé digne du martyre se réjouisse donc d’imiter le maître, puisqu’il est prescrit : « Que chacun soit parfait comme son maître » (Lc 6,40). Or notre maître, Jésus, le Seigneur, a été frappé à cause de nous, il a enduré patiemment calomnies et outrages, il a été couvert de crachats, souffleté, roué de coups ; après avoir été flagellé, il a été cloué à la croix, on lui a fait boire du vinaigre et du fiel, et après avoir accompli toutes les Écritures, il a dit à Dieu son Père : « En tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46). Celui donc qui demande à être son disciple, qu’il aspire à lutter comme lui, qu’il imite sa patience, sachant que…, quoi qu’il subisse, il en sera récompensé par Dieu s’il croit à l’unique et seul vrai Dieu…

Car le Dieu tout-puissant nous ressuscitera par notre Seigneur Jésus Christ, selon sa promesse infaillible, avec tous ceux qui sont morts depuis le début… Même si nous mourons en mer, même si nous sommes dispersés dans la terre, même si nous sommes déchirés par des bêtes féroces ou des rapaces, il nous ressuscitera par sa puissance, car tout l’univers est tenu dans la main de Dieu. « Pas un cheveu de votre tête, dit-il, ne sera perdu. » C’est pourquoi il nous exhorte en ces termes : « C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie ».

Les Constitutions apostoliques (380), recueil canonique et liturgique