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Archive pour le mot-clef ‘jardin’

Vision

jeudi 3 mars 2011

Au travers de ma pensée, je demande : « Ma Mère, où est le serpent ? » et la réponse fut : « Mon fils, je viens en ces temps lui couper la tête, et son venin se répand dans les entrailles des ténèbres (en même temps ma Mère me montre tombant dans un abîme sombre une tête de serpent grande ouverte dont deux crocs jaillissent laissant paraître des gouttes d’un liquide nauséabond et de couleur sombre, le sang coulant de cette séparation de la tête et du corps est rouge noir). »

Et ma Mère de poursuivre :

« Cet acte est l’ouverture de la Nouvelle Jérusalem et mon Fils vient chasser les marchands du Temple, soyez heureux et que la prière s’anime en vos cœurs et soit chantée en vos bouches. Mon fils, je reviendrai pour une autre vue des temps à venir, fais-en connaître, à ceux qui veulent voir, la symbolique de cet évènement. »

Extrait de la vision du 16 janvier 2011. Celle-ci fut donnée à M. Roger Emanuel à plusieurs reprises et identiques en tout point, aux alentours de 23 heures.

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Terre promise

mercredi 23 février 2011

« YHWH ton Dieu te conduit vers un heureux pays, pays de cours d’eau, de sources qui sourdent de l’abîme dans les vallées comme dans les montagnes, pays de froment et d’orge, de vigne, de figuiers et de grenadiers, pays d’oliviers, d’huile et de miel… » (Dt 8.7-8)

Un heureux pays  béni de toutes les qualités,  «pays qui ne manque de rien »  (Deut. 8, 9) pour lequel Israël rend grâce à Dieu pour l’abondance des récoltes, comme dans le psaume 65, 10–14, hymne empreint d’une grande allégresse : «Sur ton passage la fertilité ruisselle. Les pacages du désert ruissellent, les collines prennent une ceinture de joie, les prés se parent de troupeaux ; les plaines se drapent de blé : tout crie et chante.»

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Hysope

mercredi 16 février 2011

L’hysope est typique des régions méditerranéennes. Par sa petite taille, ses faibles besoins en eau et ses multiples usages, dans les textes bibliques, l’hysope symbolise l’humilité.
Ses fleurs peuvent être violettes, bleues, blanches ou rouges. Son nom en hébreu ezob signifie « herbe sainte ». C’était l’herbe sacrée des hébreux, souvent citée dans la Bible, utilisée pour les rites de purification. Elle fait partie des herbes amères de la fête de Pessah.
Une espèce d’hysope, la marjolaine, était utilisée pour purifier les lépreux à qui on disait : « c’est parce que tu as été orgueilleux comme le cèdre, que le Seigneur, béni soit-il, t’a abaissé comme l’hysope que le monde piétine » (Midrash Hagadol Metzora 14.4).

Exode 12,22
« Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin. »
Lévitique 14,4
« le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. »
Lévitique 14,49
« Il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. »
Nombres 19,6
« Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache. »
Nombres 19,18
« Un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau; puis il en fera l’aspersion sur la tente, sur tous les ustensiles, sur les personnes qui sont là, sur celui qui a touché des ossements, ou un homme tué, ou un mort, ou un sépulcre. »
Psaumes 51,7
« Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. »

L’hysope dans le récit de la crucifixion
Jésus et l’agneau pascal.
L’agneau pascal…une branche d’hysope était utilisé pour répandre son sang
Une éponge imbibé de vinaigre fut tendu à Jésus au bout d’une branche d’hysope
« Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19,29)

« Le sang de Jésus nous purifie de tout de péché »

Un immense jardin

samedi 12 février 2011

Le paradis terrestre - Peter Wenzel (1745-1829) - Musée du Vatican

Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu  en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).

Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.

Jardin : « L’épine du Christ »

mardi 18 janvier 2011

La couronne d’épines (Euphorbia milii) encore appelée couronne du Christ ou épine du Christ (en raison des épines, mais aussi des fleurs rouges évoquant des gouttes de sang) est un arbuste épineux vivace de la famillle des Euphorbiacées, qui peut atteindre 1,5m.

Originaire de Madagascar, la couronne d’épines pousse dans des crevasses granitiques. Cette plante grasse arbustive, de la même famille que le poinsettia, possède des tiges ramifiées fortement épineuses aux extrémités desquelles poussent de petites touffes de feuilles elliptiques vertes. Cette plante atteint plus d’un mètre de haut dans son habitat naturel. Les feuilles ont une durée de vie de plusieurs mois, puis tombent, dénudant les tiges épineuses. Les nouvelles feuilles n’apparaîtront que sur les nouvelles pousses, ce qui explique que seul le bout des tiges est feuillu. La couronne d’épines produit des minuscules fleurs blanches peu spectaculaires mais qui sont entourées de bractées colorées, généralement rouges. Il existe de nombreux cultivars aux bractées blanc crème, rouge, rose ou jaunes qui sont issus de cette espèce.

Graine de moutarde

lundi 25 octobre 2010

La moutarde est une plante herbacée de la famille des Crucifères Brassicaceae comme le colza, le chou ou le radis.

Les fleurs en croix de la moutarde donnent des fruits contenus dans les siliques, des gousses qui s’ouvrent à complète maturité. Généralement la moutarde est ramassée avant que ces gousses ne s’ouvrent. Les graines qu’elles contiennent sont alors mises à sécher.

La graine de moutarde est de très petite dimension qui mesure environ 1 mm de diamètre. Elle est recouverte d’une peau.

Il ne faut pas confondre la graine de moutarde, peu piquante avec le condiment « moutarde » issu de cette graine. Toutefois, le goût de la moutarde sera différent en fonction du type de moutarde utilisé.

Jardins monastiques

dimanche 27 juin 2010

A l’origine, les jardins monastiques médiévaux étaient des jardins utilitaires. Tout l’art horticole d’Europe a pu s’inspirer de ces jardins. C’étaient avant tout les bénédictins qui jetèrent les fondements de la construction de jardins, conformément à la règle de leur ordre leur dictant une vie dans le travail spirituel et physique. Les monastères étaient souvent autarciques et vivaient en grande partie des produits de leurs jardins. Les arbres fruitiers, avec le rythme de leur végétation, étaient la métaphore de la Résurrection, et le verger servait souvent de cimetière du monastère. Les plantes toujours vertes renvoyaient à la foi dans une vie éternelle. La symbolique chrétienne et l’interprétation du monde étaient toujours présentes. Les jardins monastiques, comme importants centres de développement de la vie médiévale, influèrent considérablement sur la culture des plantes et leur utilisation dans l’alimentation, la médecine et le quotidien. Souvent cachés derrière les murs du monastère, ces trésors florissants des anciens monastères nous offrent leur beauté et leur esthétique naturelle.

Le jardin dans la Bible

vendredi 28 mai 2010

Le jardin est présent dès les premières pages de la Genèse lorsque Dieu installe l’homme et la femme au cœur de cet endroit paradisiaque qu’est l’Eden. Le jardin est encore là dans les dernières pages de la Bible, le livre de l’Apocalypse.

En hébreu, jardin se dit gan. En grec, c’est le pardisios, le paradis, mot d’origine persane qui signifie terrain planté d’arbres. Il symbolise l’achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C’est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu). On l’imagine avec au centre une source ou une fontaine d’où coulent quatre fleuves dans quatre directions. Il regorge d’arbres gigantesques et merveilleux, de fruits doux et sucrés, de plantes aux parfums délicieux. Tout y pousse en abondance, l’homme a pour tâche de la surveiller avec attention. Au paradis, les animaux vivent en liberté paisiblement et l’homme comprend leur langage.

On retrouve cette symbolique du jardin dans de nombreuses cultures rejoignant le mythe d’un âge d’or où l’homme vivait heureux dans un jardin merveilleux : le livre de la Genèse s’appuie sur ces cultures. On notera que dans l’Islam, le paradis (Al Janna) est un jardin magnifique qui permettra au croyant de connaître tous les plaisirs. L’image du jardin va traverser les siècles et, au Moyen-Age, quand on créait un jardin, on cherchait toujours à le dessiner comme le paradis de la Genèse.

Tout au long des textes, le jardin est présent : Genèse, Cantique des Cantiques, Gethsémani, Ressuscité, jusqu’à celui de l’Apocalypse.

Le jardin de l’Apocalypse (Ap. 21-22)

Un ciel nouveau, une terre nouvelle. Tout repart à zéro : c’est le message des deux derniers chapitres de l’Apocalypse. Oui, tout doit disparaître, les cieux anciens et la vieille terre pour donner place à ce ciel nouveau et à cette terre nouvelle.

C’est le chant d’une espérance nouvelle : le monde marqué par le deuil et la souffrance fera place à un monde baigné du bonheur divin. Ce sera un lieu de vie où on retrouvera l’arbre de vie de la Genèse, donnant du fruit chaque mois.

Tout comme la première page de la Bible s’ouvrait sur la création d’un monde bon sortant de mains de Dieu, la dernière page s’achève sur la vision d’une sorte de re-création plus belle encore.

Yvon Garel (DDEC Côtes d’Armor)

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Jardin et écritures

vendredi 24 juillet 2009

jesus-prie-dans-le-jardinLe jardin de la Genèse (Genèse 2, 8-15)

Dès que l’homme est créé, le Seigneur Dieu plante pour lui  » un jardin en Eden « . Il reçoit comme être vivant un espace où vivre et où trouver de quoi vivre, se nourrir.  » Dieu fait germer du sol tout arbre d’aspect attrayant et bon à manger « . L’homme reçoit comme tâche de cultiver le sol de ce jardin et de le garder prenant ainsi le relais du Créateur. Le jardin représente le bonheur de Dieu et de l’être vivant. Y travailler est joie divine, comme en vivre. C’est une image que l’on retrouvera chez les prophètes et que le livre de l’Apocalypse nous présente comme le bonheur final.

Le jardin du Cantique des Cantiques

Il faut lire ce petit livre en entier. Il est essentiellement composé de paroles échangées par un homme et une femme qui expriment leur amour de manière passionnée, prenant à témoin d’autres personnages et des éléments de la nature. C’est sans doute ce livre qui a le mieux célébré le jardin : c’est le jardin de l’amour, un amour qui est soleil, lumière, chaleur et eau vive tout à la fois. Là où naît cet amour, le printemps fleurit. Le livre regorge d’images florales : « Ma bien-aimée est comme le lys entre les chardons… Mon bien-aimé comme le pommier parmi les arbres du verger ». Les deux amoureux ont accès au paradis qu’ils ont fait naître. Chacun offre à l’autre des arbres rares, des fleurs, des parfums… Ce que nous dit ce livre : allez à la recherche de la sagesse qui est recherche du bonheur partout, nostalgie du jardin merveilleux et de l’absence du bien-aimé, tension de tout l’être vers l’avenir…

Le jardin de Gethsémani (Marc 14, 32-52 ; Matthieu 26, 36-56 ; Jean , 18, 1…)

C’est le jardin de la souffrance. Gethsémani signifie « pressoir à huile ». C’est la jardin où le Christ passe la nuit précédant sa passion et sa mort. Une nuit où il ressent « frayeur et angoisse ». Une nuit de prière : il invite les disciples à prier avec lui mais le sommeil est le plus fort. Gethsémani, c’est le lieu de l’abandon et de la trahison : Judas s’y présente avec une troupe armée d’épées et de bâtons pour livrer le maître. Le jardin du ressuscité (Jean, 20, 1-18) Jésus est mis au tombeau dans un jardin. C’est là que Nicodème et Joseph d’Arimathie ont déposé le crucifié. C’est là aussi que dès l’aube, le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se présente avec les aromates à la recherche de son bien-aimé (comme dans le « Cantique des cantiques »). Elle y rencontre le gardien du jardin qu’elle regarde sans l’identifier. « Qui cherches-tu ? Pourquoi pleures-tu ? » Elle entend sa voix et ce n’est la peur d’Adam comme au jardin d’Eden : c’est le cri d’un cœur brûlant d’amour : « Rabbouni, mon maître ! ». Comme ensuite les disciples d’Emmaüs, comme tous les témoins du ressuscité, elle va vivre désormais la présence du ressuscité dans l’absence.

Le jardin de l’Apocalypse (Ap. 21-22)

Un ciel nouveau, une terre nouvelle. Tout repart à zéro : c’est le message des deux derniers chapitres de l’Apocalypse. Oui, tout doit disparaître, les cieux anciens et la vieille terre pour donner place à ce ciel nouveau et à cette terre nouvelle. C’est le chant d’une espérance nouvelle : le monde marqué par le deuil et la souffrance fera place à un monde baigné du bonheur divin. Ce sera un lieu de vie où on retrouvera l’arbre de vie de la Genèse, donnant du fruit chaque mois. Tout comme la première page de la Bible s’ouvrait sur la création d’un monde bon sortant de mains de Dieu, la dernière page s’achève sur la vision d’une sorte de re-création plus belle encore.

source : www.formiris2.org

Eden

jeudi 23 juillet 2009

HieronymusBosch-TheGardenofEarthlyDelightsLe jardin est présent dès les premières pages de la Genèse lorsque Dieu installe l’homme et la femme au cœur de cet endroit paradisiaque qu’est l’Eden. Le jardin est encore là dans les dernières pages de la Bible, le livre de l’Apocalypse.

En hébreu, jardin se dit gan. En grec, c’est le pardisios, le paradis, mot d’origine persane qui signifie terrain planté d’arbres. Il symbolise l’achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C’est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu). On l’imagine avec au centre une source ou une fontaine d’où coulent quatre fleuves dans quatre directions. Il regorge d’arbres gigantesques et merveilleux, de fruits doux et sucrés, de plantes aux parfums délicieux. Tout y pousse en abondance, l’homme a pour tâche de la surveiller avec attention. Au paradis, les animaux vivent en liberté paisiblement et l’homme comprend leur langage.

On retrouve cette symbolique du jardin dans de nombreuses cultures rejoignant le mythe d’un âge d’or où l’homme vivait heureux dans un jardin merveilleux : le livre de la Genèse s’appuie sur ces cultures. On notera que dans l’Islam, le paradis (Al Janna) est un jardin magnifique qui permettra au croyant de connaître tous les plaisirs. L’image du jardin va traverser les siècles et, au Moyen-Age, quand on créait un jardin, on cherchait toujours à le dessiner comme le paradis de la Genèse.