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Archive pour le mot-clef ‘apparition’

« C’était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des juifs. »

vendredi 28 avril 2017

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Au cœur de la célébration de l’eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l’ordre du Seigneur l’Église continue de faire, en mémoire de lui, jusqu’à son retour glorieux, ce qu’il a fait la veille de sa Passion : « Il prit du pain… », « Il prit la coupe remplie de vin… » En devenant mystérieusement le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création. Ainsi, dans l’Offertoire, nous rendons grâce au Créateur pour le pain et le vin, fruit « du travail des hommes », mais d’abord « fruit de la terre » et « de la vigne », dons du Créateur. L’Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui « apporta du pain et du vin » (Gn 14,18) une préfiguration de sa propre offrande (cf Prière eucharistique I).

Dans l’Ancienne Alliance, le pain et le vin sont offerts en sacrifice parmi les prémices de la terre, en signe de reconnaissance au Créateur. Mais ils reçoivent aussi une nouvelle signification dans le contexte de l’Exode : les pains azymes qu’Israël mange chaque année à la Pâque commémorent la hâte du départ libérateur d’Égypte ; le souvenir de la manne du désert rappellera toujours à Israël qu’il vit du pain de la Parole de Dieu (Dt 8,3). Enfin, le pain de tous les jours est le fruit de la Terre promise, gage de la fidélité de Dieu à ses promesses. La « coupe de bénédiction » (1Co 10,16) à la fin du repas pascal des juifs ajoute à la joie festive du vin une dimension eschatologique, celle de l’attente messianique du rétablissement de Jérusalem. Jésus a institué son eucharistie en donnant un sens nouveau et définitif à la bénédiction du pain et de la coupe.

Les miracles de la multiplication des pains, lorsque le Seigneur dit la bénédiction, rompt et distribue les pains par ses disciples pour nourrir la multitude, préfigurent la surabondance de cet unique pain de son eucharistie. Le signe de l’eau changé en vin à Cana annonce déjà l’Heure de la glorification de Jésus (Jn 2,4.11). Il manifeste l’accomplissement du repas des noces dans le Royaume du Père, où les fidèles boiront le vin nouveau (Mc 14,25) devenu le Sang du Christ.

Catéchisme de l’Église catholique
§ 1333-1335

 

 

 

 

Notre Dame de Guadalupe (1531)

lundi 12 décembre 2016

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Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu’à lui.

Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l’ascension et dans une lumière resplendissante bordée d’un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté :

– Juan, Mon fils bien-aimé, dit l’Apparition, où vas-tu ?
– Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l’honneur de la Vierge.
– Ta dévotion m’est agréable, reprit l’Inconnue ; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l’on me bâtisse ici un temple magnifique d’où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m’invoqueront avec confiance. Va trouver l’évêque de Mexico pour l’instruire de ma volonté.

Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l’évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l’ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel.

Le 10 décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée-là auprès de son oncle gravement malade.

Le 12 décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l’Apparition. « Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l’évêque de Mexico. »

Ce n’était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n’avait produit de roses. L’humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s’achemina vers l’évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d’un frappèrent les yeux de l’évêque stupéfait : la gerbe de roses vermeilles et l’image de l’Apparition peinte à l’insu de Diego sur l’envers de son paletot.

Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l’image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d’admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l’évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l’expose dans sa chapelle en attendant d’élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants de la ville se rassemblèrent à l’évêché pour honorer l’image miraculeuse que Marie elle-même venait de léguer si gracieusement à ses enfants de la terre.

Le jour suivant, 13 décembre, l’évêque de Mexico se rendit sur la colline de l’Apparition suivi d’un grand concours de peuple. Il voulait voir l’endroit exact où la Très Sainte Vierge s’était montrée à son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d’embarras par un nouveau miracle : une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l’Apparition. Depuis, cette source n’a cessé de couler et d’opérer des guérisons miraculeuses.

La Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée. « On m’appellera, dit-elle : Notre-Dame de Guadalupe ». Ce mot venu d’Espagne, mais d’origine arabe, signifie : Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l’on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d’innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l’inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.

Le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe est, après la Basilique Saint-Pierre du Vatican le lieu de culte catholique qui attire le plus de pèlerins. Les jours de plus grande affluence sont ceux qui précèdent et suivent la fête de la Vierge de Guadalupe le 12 décembre où près de 9 millions de fidèles et de touristes assistent aux festivités et viennent vénérer la relique de Juan Diego.
Source principale : livres-mystiques.com (« Rév. x gpm»).

 

 

 

 

 

Des apparitions…

mercredi 2 septembre 2015

Maman Marie

Il est d’abord nécessaire de rappeler que, si la Vierge Marie apparaît, ce n’est pas pour ajouter quoi que ce soit à la Révélation.
Les apparitions mariales s’offrent ainsi comme des témoignages de la présence de notre mère céleste au cours de l’histoire humaine et dans chacune de nos vies (…) avec trois grands accents : témoigner de sa maternité, conduire à son fils Jésus et nous ouvrir davantage aux autres.

La première grande raison des apparitions mariales est toute simple : Marie se manifeste parce qu’elle est notre mère. Jésus nous l’a donnée sur la Croix (cf. Jean 19,25-27) ; il n’est donc pas inconcevable qu’elle recoure à tous les moyens de grâce pour nous témoigner de sa présence maternelle, comme toute mère a besoin de dire son amour à ses enfants.(…)

Par sa présence maternelle, la Vierge Marie révèle donc son souci premier : nous conduire à son fils. Dans d’autres lieux d’apparition, la prière est souvent révélée aussi par Marie comme le chemin privilégié d’union à Jésus. Une prière d’adoration mais aussi d’intercession : très souvent reviennent des appels à prier pour les pécheurs, pour le monde ou pour les prêtres.Mais cette prière doit s’accompagner d’un effort de vérité. Dans les apparitions, la Vierge Marie insiste fréquemment sur l’exigence de vérité, même si le mot ne se retrouve pas nécessairement. Si Marie apparaît, c’est pour dénoncer les hypocrisies, les mensonges, mais aussi toutes les attitudes qui ne correspondent pas à la volonté de son fils.(…) Soucieuse du bien de ses enfants, Marie les encourage ou même exige d’eux une participation plus assidue aux sacrements. Que ce soit pour les respecter davantage, en user plus fréquemment ou prendre conscience de leur importance pour le salut éternel, la Vierge apparaît souvent pour conduire à une pratique sacramentelle plus intense. Ainsi, la présence de Marie par des apparitions ne remplace absolument pas les sacrements ! (…)

Pour être vécus en profondeur et dans toute leur logique, les sacrements doivent par ailleurs soutenir une charité active. Au Christ, par Marie, vers les autres : c’est le sain mouvement spirituel auquel invitent souvent les apparitions mariales, d’où qu’elles soient. Jamais elles n’écartent des autres ; au contraire, Marie y appelle souvent à se préoccuper de leurs besoins matériels et de leur santé. (…) Mais ce souci ne concerne pas seulement le corps ou les besoins matériels. La Vierge Marie nous demande aussi de nous préoccuper du salut des autres. Y a-t-il un seul lieu reconnu d’apparitions mariales où la Mère de Dieu ne demande avec insistance de prier pour les pécheurs ?

Ainsi, la Vierge Marie témoigne qu’elle apparaît surtout pour encourager à la conversion.
Ce n’est pas leur vie spirituelle personnelle qui est l’objectif ultime des manifestations et des paroles mariales, c’est la conversion des pécheurs. Alors, si la Vierge Marie a quelque chose à nous dire à travers les apparitions, c’est tout simplement : vivez l’Évangile !

 

P. Ludovic Frère, Vicaire général de Gap, recteur du sanctuaire Notre-Dame du Laus.
« Pourquoi les apparitions? »
croire.com

http://escapamargue.blogspot.fr

 

 

 

Notre-Dame de Lourdes (1858)

mardi 11 février 2014

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Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 décembre 1854 (dogme de l’Église catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l’Église. Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 février au 16 juillet, à une petite fille de Lourdes.

L’enfant, ignorante et candide, s’appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d’un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d’elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie. L’enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L’apparition lui demanda de revenir.

La seizième fois, le 25 mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l’être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l’Immaculée Conception »). C’était la Sainte Vierge, patronne de l’Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la prière et à la pénitence.

À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L’apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions. Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l’apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.

De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement catholique va croissant ; c’est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.

La piété catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s’y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.

 

 

 

 

 

Ste Bernadette

jeudi 19 février 2009

ste-bernadetteJeudi 11 février 1858, Bernadette Soubirous se rend le long du Gave de Pau pour ramasser des os et du bois mort. Du fait de sa santé précaire, elle hésite à traverser le Gave, glacial, comme sa sœur et son amie. « Fais comme nous ! » lancent les filles à Bernadette. Elle est alors surprise par un bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle : J’aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied » L’anniversaire de cette première apparition fut l’occasion du grand Jubilé en 2008.

Mais la Voyante étant plus connue que la sainte religieuse, nous rappellerons en ce jour, celle que le Pape Pie XI a béatifiée le 14 juin 1925, sous le nom deSoeur Marie-Bernard, de la Congrégation de Nevers. Elle sera canonisée le 8 décembre 1933.

Il fallait l’entendre dire : « Marie est si belle que, quand on l’a vue une fois, on voudrait mourir pour la revoir. » Cela lui arriva le 16 avril 1879 à 35 ans.

Aujourd’hui, nous fêtons Ste Bernadette.