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Archive pour mai 2014

samedi 31 mai 2014

Marie Reine

samedi 31 mai 2014

Marie Reine

Que votre chemin à tous soit sauvegardé dans la miséricorde de mon Fils. Le Cœur Sacré de mon Fils a offert Son Sang pour que vous puissiez vivre dans l’Amour et la Paix. Alors, surtout, en toute occasion, en toute souffrance à l’intérieur de votre cœur, de votre physique, transmettez la à mon Fils, Il vous rendra la Paix, la Paix du cœur et la sérénité et vous permettra de guérir. Appelez-le, Il n’attend que ça. Parlez, car mon Fils demande que Sa parole soit distribuée dans le monde entier.

Mon Fils vous demande une chose, c’est qu’on ait la reconnaissance de Son Père, qu’on ait la reconnaissance de la Trinité. Mais surtout, Il veut que Sa mère chérie bien aimée soit l’Impératrice de ce monde, la Reine de ce monde, car elle œuvre comme servante. Vous le savez, que les derniers seront les premiers et que les premiers seront les derniers. Et de servante, je deviendrai par mon Fils et le Père Eternel, je deviendrai Reine céleste. Si je le suis à l’heure actuelle, je le deviendrai amplifiée dans l’avenir. Je siégerai au côté de mon Fils pour l’amour des hommes. C’est vous qui serez ma reconnaissance. C’est par le fruit de votre amour, de votre bonté, par le fruit de vos sacrifices, par le fruit de votre compréhension, de vos prières. N’oubliez pas le Rosaire, la bougie, la Bible. Au travers de vous, vous avez tout en main pour cette réussite.

Maie Mère des hommes – mars 2010

 

 

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Lancement de la mission

vendredi 30 mai 2014

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Avant-propos

couverture livre 1

Avec ce clip du tout premier message, nous vous proposons de reprendre l’étude des paroles données au monde, selon la volonté du Père Eternel, par la Très Sainte Vierge Marie.

Ces messages, reçus par M. Roger Emanuel, ont été rendus publics à partir de 1992. Ils nous invitent à la prière, à la confiance et surtout à l’ouverture aux autres. C’est une véritable conversion intérieure qui nous est demandée. Marie nous guide vers l’édification d’un monde uni en Dieu, la Nouvelle Jérusalem, un monde d’Amour et de Paix. Elle nous invite à faire « surgir de notre cœur une étincelle d’Amour ». La devise « Amour et Paix » revient très souvent. Si nous l’appliquions dans notre propre vie, elle provoquerait un véritable élan qui finirait par envahir le monde entier.

Marie nous enseigne, petit à petit, comme une maman le fait avec ses enfants, en répétant souvent les mêmes mots. Nous sommes des enfants turbulents, distraits et nous avons besoin de beaucoup de leçons d’Amour pour enfin les assimiler et les mettre en pratique.

Il est bon d’écouter avec le coeur, de lire le livre des transcriptions dans le silence, sans précipitation, d’en méditer chaque ligne afin de pouvoir diffuser ces messages d’Amour par l’exemple de notre vie.

C’est notre désir, celui de l’Association « La Maison de Marie d’Ardouane », celui de transmettre, de diffuser les paroles de la Mère Céleste et, à son invitation, de créer des groupes de prières qui, sans relâche, prient Dieu pour les hommes, prient Dieu pour ce monde, prient Dieu pour l’ouverture de la Maison de Marie, prient Dieu pour Sa Nouvelle Jérusalem. Car, enfin, il y a ce projet humanitaire, qui prend forme de nos jours à travers la Maison de Marie, ouverte à tous les hommes dans la peine et la souffrance.

Toi, le lecteur de ces messages, toi l’auditeur, prends-les à ton compte, ils te sont adressés. Mets-les en pratique, et tu sentiras, comme pour moi, en toute humilité, un changement réel dans ta vie de tous les jours, un regard différent sur les personnes, toutes les personnes, un regard d’Amour et de Paix.

Que Dieu, dans Son Amour infini, bénisse ceux qui écouteront, liront, diffuseront ces paroles, le Messager, M. Roger Emanuel, ainsi que tous ceux qui ont contribué à la très grande mission.

Jean-Marie GIL, président de l’association

L’ensemble des documents est disponible auprès de nos services sur simple demande.

  

Marie, Mère des commencements

vendredi 30 mai 2014
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marie_trinite_aaDans l’Ecriture, Marie est la Mère des Commencements fondamentaux.
Alors que chez les synoptiques il y a onze occurrences de ce terme, dans le seul quatrième Évangile il y a bien huit occurrences. Ceci révèle un intérêt spécial pour les commencements comme « fondation » soit de la révélation de Jésus soit du témoignage des apôtres (Jn 1,1 ; 2,11 ; 6,64 ; 8,25 ; 15,27 ; 16,14.).(…)
Après le prologue narratif (Jn 1,19-52), on passe tout de suite au « commencement des signes » (Jn 2, 11), c’est le début du récit véritable, selon la finale de l’Évangile (Jn 20,30-31). Mais le début doit avoir un accomplissement, qui ouvre sur un nouveau « commencement », celui de la communauté chrétienne avec l’élévation de Jésus sur la croix et son élévation dans la gloire.
En ces trois commencements est présente de manière discrète et cachée la mère de Jésus. Comme « Mère de Jésus », « sa Mère », « la mère », « mère » du disciple très cher, Marie est la mère des « commencements » : celui du Verbe incarné (Jn 1,14), celui de la foi (Jn 2,1-12), celui de la famille des fils de Dieu (Jn 19,25-27). Comme mère, elle dit encore et toujours à ceux qui sont au service de Jésus : « Faites tout ce qu’il vous dira ! » (Jn 2,5). « Aujourd’hui les chrétiens ont trop transformé le christianisme en idéologie et abstraction. Les abstractions n’ont pas besoin d’une mère » affirmait un des plus grands théologiens du XXe siècle, Karl Rahner. Et il avait raison. »
L’Evangile montre aussi à quel point Marie fut étroitement unie au mystère du Salut par son Fils
Cela dit, Mère de Dieu, Mère de l’Eglise, Mère des hommes, Marie, notre éducatrice et notre avocate, est aussi et, entre autres aspects fondamentaux de sa vocation unique, notre médiatrice auprès du Seigneur, comme le montre si clairement le Nouveau Testament.
Par ailleurs, les passages qui concernent directement Marie dans le Nouveau Testament  montrent bien à quel point, présente tout particulièrement dans les événements cruciaux de la vie du Christ, Marie a été étroitement unie à l’oeuvre salvitique de la Rédemption du monde ; à quel point aussi, la Vierge-Mère est liée au mystère du Corps eucharistique du Christ qu’est l’Eglise…
Equipe de Marie de Nazareth
http://escapamargue.blogspot.fr

Ascension du Seigneur, solennité

jeudi 29 mai 2014

Ascensione_D

Chers fils et frères et amis en Jésus-Christ,

A l’occasion de cette fête de l’Ascension le Pape est heureux d’offrir le saint Sacrifice Eucharistique avec vous et pour vous. […]

Avec joie et animés de nouvelles résolutions pour l’avenir, réfléchissons un moment sur le grand mystère que célèbre la liturgie d’aujourd’hui. Toute la pleine signification de 1’Ascension du Christ est exprimée dans les lectures de la Sainte Écriture. La richesse de ce mystère est contenue dans ces deux affirmations : « Jésus donna ses instructions… » puis « Jésus prit place… ».

Selon la Divine Providence – dans l’éternel dessein du Père – l’heure était venue pour le Christ de quitter la terre. Il allait prendre congé de ses apôtres et, avec eux, de Marie sa Mère, mais non sans leur avoir d’abord donné ses instructions. Les apôtres avaient maintenant une mission à accomplir conformément aux instructions laissées par Jésus, et ces instructions étaient à leur tour l’expression fidèle de la volonté du Père.

Ces instructions indiquaient avant tout que les apôtres devaient attendre l’Esprit Saint qui était le don du Père. Il devait être absolument clair dès le début que la source de la force des apôtres était le Saint-Esprit. C’est l’Esprit qui guide l’Église sur les voies de la vérité, l’Évangile doit être propagé par la puissance de Dieu et non par la sagesse ou la puissance de l’homme.

En outre, selon ces instructions, les apôtres étaient chargés de proclamer la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Et ils devaient baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Comme Jésus, ils devaient parler clairement du Royaume de Dieu et du salut. Les apôtres devaient rendre témoignage du Christ « jusqu’aux confins de la terre ». L’Église primitive comprit parfaitement ces instructions et c’est ainsi qu’elle inaugura l’ère missionnaire. Et chaque communauté savait que cette ère ne prendrait fin que le jour où le même Jésus qui était monté au ciel, serait revenu.

Les paroles de Jésus constituèrent pour l’Église un trésor qu’il fallait garder en dépôt et proclamer, méditer et vivre. Et, en même temps, l’Esprit Saint enracina dans l’Eglise un charisme apostolique qui avait pour objet de garder intacte cette révélation. Par ces paroles Jésus allait vivre toujours dans son Église : « Je suis avec vous pour toujours ». Et la communauté ecclésiale tout entière prit ainsi conscience de la nécessité de la fidélité aux instructions de Jésus, au dépôt de la foi. Cette sollicitude devait se transmettre de générations en générations, jusqu’à nos propres jours. […] La parole de Dieu – et seulement la parole de Dieu – est à la base de tout ministère, de toute activité pastorale de toute action sacerdotale. L’autorité de la parole de Dieu a constitué la base dynamique du Concile Vatican II et Jean XXIII l’a mis en évidence dans son discours d’ouverture : « Le souci principal du Concile œcuménique, a-t-il dit, sera celui-ci : que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit toujours plus effectivement gardé et enseigné » (Discours du 11 octobre 1962). […] notre plus grand défi est d’être fidèles aux instructions du Seigneur Jésus.

Et la seconde réflexion sur la signification de l’Ascension est basée sur cette phrase : « Jésus prit sa place… ». Après avoir subi l’humiliation de sa passion, Jésus prit sa place à la droite de Dieu. Il prit sa place avec le Père éternel. Mais ainsi il pénétra dans les cieux comme notre Tête. Et là-haut, selon l’expression de Léon le Gand « la gloire de la Tête » devint « l’espoir du corps » (cf. Sermo I de Ascensione Domini). Jésus a pris pour toute l’éternité sa place comme « le premier-né parmi de nombreux frères » (Rm 8, 29). En raison de notre nature nous sommes près de Dieu dans le Christ. Et, comme homme, le Seigneur Jésus est vivant pour toute l’éternité pour intercéder près de son Père en notre faveur (cf. He 7, 25). Et en même temps, du haut de son trône de gloire, Jésus envoie à toute son Église un message d’espérance et une invitation à la sainteté.

Par les mérites de Jésus et grâce à son intercession près de son Père, nous sommes capables d’obtenir en lui la justice et la sainteté de vie. L’Église peut rencontrer des difficultés, l’Évangile peut subir des échecs, mais comme Jésus est assis à la droite du Père, l’Église ne sera jamais vaincue. La puissance du Christ glorifié, du Fils bien-aimé du Père éternel n’a pas de limites et surabonde pour défendre chacun de nous et nous tous dans la fidélité de notre dévouement au Royaume de Dieu et dans la générosité de notre célibat. L’efficacité de l’Ascension du Christ touche chacun de nous dans les réalités concrètes de nos vies quotidiennes. A cause de ce mystère, l’Église tout entière a pour vocation d’attendre « dans une joyeuse espérance la venue de notre Sauveur, Jésus-Christ ».

Chers Fils, soyez imprégnés de l’espérance qui est si fortement une part du mystère de l’Ascension de Jésus. Soyez profondément convaincus de la victoire et du triomphe du Christ sur le péché et la mort. Ayez conscience que la puissance du Christ est plus grande que notre faiblesse, plus grande que la faiblesse du monde entier. Tâchez de comprendre et de partager la joie que Marie a éprouvée en sachant que son Fils avait pris sa place près de son Père qu’il aimait infiniment. Et aujourd’hui renouvelez votre foi dans la promesse de Notre Seigneur Jésus-Christ qui est parti pour nous préparer une place, de sorte qu’il pourra revenir et nous prendre avec lui.

Voilà le mystère de l’Ascension de notre Chef. Rappelons-nous toujours : « Jésus a donné ses instructions » et ensuite « Jésus a pris sa place ».

Amen.

Extraits de l’Homélie de St Jean-Paul II
(Rome, 24 mai 1979)

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15.

mercredi 28 mai 2014

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,5-11.

mardi 27 mai 2014

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses disciples :  » Je m’en vais maintenant auprès de celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : ‘Où vas-tu?’
Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre cœur est plein de tristesse.
Pourtant, je vous dis la vérité : c’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation.
Il montrera où est le péché, car l’on ne croit pas en moi.
Il montrera où est le bon droit, car je m’en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus.
Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné.

23mai.5

 

Le Christ est vraiment avec nous maintenant, quelle qu’en soit la manière. Il le dit lui-même : « Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)… Vous pourriez être conduits à donner cette explication : « Le Christ est revenu, mais en esprit ; c’est son Esprit qui est venu à sa place, et quand il est dit que le Christ est avec nous, cela signifie seulement que son Esprit est avec nous. » Personne, certes, ne peut nier…que le Saint Esprit est venu ; mais pourquoi est-il venu ? Pour suppléer à l’absence du Christ ou pour accomplir sa présence ? Assurément, pour le rendre présent. N’imaginons pas un moment que Dieu le Saint Esprit puisse venir de telle sorte que Dieu le Fils demeure au loin. Non, il n’est pas venu afin que le Christ ne vienne pas, mais bien plutôt afin que le Christ puisse venir dans sa venue. Par le Saint Esprit nous entrons en communion avec le Père et le Fils… Saint Paul écrit : « En Christ nous sommes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu dans l’Esprit »…, et « Qu’il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l’homme intérieur, afin que le Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Ep 2,22; 3,16s). Le Saint Esprit suscite et la foi accueille l’habitation du Christ dans le cœur. Ainsi donc, l’Esprit ne prend pas la place du Christ dans l’âme, il assure cette place au Christ…

Le Saint Esprit, donc, daigne venir à nous afin que par sa venue le Christ puisse venir à nous, non matériellement ou visiblement, mais en entrant en nous. Et c’est ainsi qu’il est à la fois présent et absent : absent en ce qu’il a quitté la terre, présent en ce qu’il n’a pas quitté l’âme fidèle. Comme il le dit lui-même : « Le monde ne me verra plus, mais vous me verrez » (Jn 14,19).

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « The Spiritual Presence of Christ in the Church », PPS, t. 6, n°10

 

 

 

Offrir un sacrifice à Dieu

lundi 26 mai 2014

don

« Je vous exhorte, mes frères, par la miséricorde de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint » (Rm 12,1). Par cette demande, l’apôtre Paul élève tous les hommes à participer au sacerdoce… L’homme ne cherche pas au dehors ce qu’il va offrir à Dieu mais apporte avec lui et en lui ce qu’il va sacrifier à Dieu pour son propre bienfait… « Je vous exhorte par la miséricorde de Dieu. » Frères, ce sacrifice est à l’image du Christ qui a immolé son corps ici-bas et offert sa vie pour la vie du monde. En vérité il a fait de son corps un sacrifice vivant, lui qui vit encore après avoir été tué. Dans ce si grand sacrifice, la mort est anéantie, elle est emportée par le sacrifice… C’est pourquoi les martyrs naissent au moment de leur mort et commencent leur vie quand ils la finissent ; ils vivent quand ils sont tués et brillent au ciel quand on croyait sur terre qu’ils s’étaient éteints…

Le prophète a chanté : « Tu n’as voulu ni sacrifice ni oblation mais tu m’as façonné un corps » (Ps 39,7). Sois à la fois le sacrifice offert et celui qui l’offre à Dieu. Ne perds pas ce que la puissance de Dieu t’a accordé. Revêts le manteau de la sainteté. Prends la ceinture de chasteté. Que le Christ soit le voile de ta tête ; la croix, la protection de ton front qui te donne la persévérance. Conserve dans ton cœur le sacrement de l’Écriture divine. Que ta prière brûle toujours comme un encens agréable à Dieu. Prends « le glaive de l’Esprit » (Ep 6,17) ; que ton cœur soit l’autel où tu pourras, sans crainte, offrir toute ta personne et toute ta vie…

Offre ta foi pour punir l’incroyance ; offre ton jeûne pour mettre fin à la voracité ; offre ta chasteté pour que meure la sensualité ; sois fervent pour que cesse la malfaisance ; fais œuvre de miséricorde pour mettre fin à l’avarice ; et pour supprimer la sottise, offre ta sainteté. Ainsi ta vie deviendra ton offrande si elle n‘a pas été blessée par le péché. Ton corps vit, oui, il vit, toutes les fois qu’en faisant mourir le mal en toi, tu offres à Dieu des vertus vivantes.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 108 ; PL 52, 499 (trad. coll. Pères dans la foi, n° 46, p. 119)

 

 

 

 

« Le monde ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure en vous. »

dimanche 25 mai 2014

Viens Esprit Saint

« L’Esprit souffle où il veut », dit Jésus dans son entretien avec Nicodème (Jn 3,8). Nous ne pouvons donc pas tracer, sur le plan doctrinal et pratique, des normes exclusives concernant les interventions de l’Esprit Saint dans la vie des hommes. Il peut se manifester sous les formes les plus libres et les plus imprévues : « Il s’ébat sur la surface de la terre » (cf Pr 8,31)… Mais pour ceux qui veulent capter les ondes surnaturelles de l’Esprit Saint, il y a une règle, une exigence qui s’impose d’une façon ordinaire : la vie intérieure. C’est à l’intérieur de l’âme que se fait la rencontre avec cet hôte inexprimable : « doux hôte de l’âme », dit la merveilleuse hymne liturgique de la Pentecôte. L’homme devient « temple de l’Esprit Saint », nous redit saint Paul (1Co 3,16; 6,19).

L’homme d’aujourd’hui, et aussi le chrétien bien souvent, même ceux qui sont consacrés à Dieu, tend à se séculariser. Mais il ne pourra, il ne devra jamais oublier cette exigence fondamentale de la vie intérieure s’il veut que sa vie demeure chrétienne et animée par l’Esprit Saint. La Pentecôte a été précédée d’une neuvaine de recueillement et de prière. Le silence intérieur est nécessaire pour entendre la parole de Dieu, pour sentir sa présence, pour entendre l’appel de Dieu.

Aujourd’hui, notre esprit est trop tourné vers l’extérieur…; nous ne savons pas méditer, nous ne savons pas prier ; nous ne savons pas faire taire tout le bruit que font en nous les intérêts extérieurs, les images, les humeurs. Il n’y a pas dans le cœur d’espace tranquille et sacré pour la flamme de la Pentecôte… La conclusion va de soi : il faut donner à la vie intérieure sa place dans le programme de notre vie bousculée ; une place privilégiée, silencieuse, pure ; nous devons nous retrouver nous-mêmes pour que puisse habiter en nous l’Esprit vivifiant et sanctifiant.

Paul VI, pape de 1963-1978
Audience générale du 17/05/1972 (trad. DC 1610, p. 508 rev.)

 

 

 

Prière pour envoyer le mal dans l’abime

samedi 24 mai 2014

180px-Pere_Cestac_ParisLe 13 janvier 1864, une âme accoutumée aux bontés de la Très Sainte Vierge, le Père Louis-Edouard Cestac, fondateur de la Congrégation des Servantes de Marie, à Anglet (Pyrénées Atlantique), fut subitement frappé comme d’un rayon de clarté divine. Il vit les démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge.

Cette bonne Mère lui dit qu’en effet, les démons étaient déchaînés dans le monde et que l’heure était venue de la prier comme « Reine des Anges » et de Lui demander d’envoyer les Légions Saintes pour combattre et terrasser les puissances de l’enfer.

« Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans que l’on vous le demande ? »
« Non, répondit la Très Sainte Vierge, la prière est une condition posée par Dieu même pour l’obtention des grâces. »
« Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m’enseigner vous-même comme il faut vous prier ?»

Et il reçut de la Très Sainte Vierge la prière: ‘Auguste Reine des Cieux’.

« Mon premier devoir fut de présenter cette prière à Monseigneur Lacroix, évêque de Bayonne, qui daigna l’approuver. Ce devoir accompli, j’en fis tirer 500.000 exemplaires, j’eus soin de les envoyer partout ». « Nous ne devons pas oublier de dire que lors de la première impression, les presses se brisèrent par deux fois ».

Sous l’impulsion du Vénérable Père Cestac, cette prière s’est répandue dans le monde catholique, accompagnée partout de faveurs extraordinaires. Monseigneur le Cardinal Paul-Emile Léger, ancien Archevêque de Montréal (1904-1991) déclarait : « L’efficacité surnaturelle de cette prière est très grande ».

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PRIÈRE A LA REINE DES ANGES
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Auguste Reine des cieux, souveraine maîtresse des Anges,
Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, Nous vous le demandons humblement, Envoyez vos légions célestes pour que, sous vos ordres, et par votre puissance, Elles poursuivent les démons, les combattent partout, Répriment leur audace, et les refoulent dans l’abîme.
QUI EST COMME DIEU ! O bonne et tendre mère, Vous serez toujours notre Amour et notre espérance. O Divine Mère, Envoyez les Saints Anges pour nous défendre, Et repoussez loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, Défendez-nous, gardez-nous.

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Prière authentique indulgenciée par Saint Pie X, pour 300 jours d’indulgence, une fois par jour (par int. De SS. Pie X. 8 juillet 1908).
« Âmes dévouées à la Très Sainte Mère de Dieu et à la sainte Eglise, récitez cette prière chaque jour.
Dans les cas difficiles, récitez-la aussi neuf fois de suite, en neuvaine pour les neuf cœurs des Anges, faites reproduire cette humble prière qui est un très puissant exorcisme, et répandez-la à profusion autour de vous et par toute la terre ».
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