http://youtu.be/Jt9wLE4IUk8
Archive pour mai 2012
« Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. »
vendredi 18 mai 2012
« Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel »… Les membres du Corps du Christ doivent suivre leur chef, leur tête, qui est monté aujourd’hui. Il nous a précédés, pour nous préparer une place (Jn 14,2), à nous qui le suivons, de sorte que nous puissions dire avec la fiancée du Cantique des Cantiques : « Entraîne-moi après toi » (1,4)…
Voulons-nous le suivre ? Nous devons aussi considérer le chemin qu’il nous a montré pendant trente-trois ans : chemin de pauvreté, de dénuement, parfois très amers. Il nous faut suivre tout à fait le même chemin si nous voulons parvenir, avec lui, au-dessus de tous les cieux. Quand même tous les maîtres seraient morts et tous les livres brûlés, nous trouverions toujours, en sa sainte vie, un enseignement suffisant, car c’est lui-même qui est la voie et pas un autre (Jn 14,6). Suivons-le donc.
De même que l’aimant attire le fer, ainsi le Christ aimable attire à lui tous les cœurs qu’il a touchés. Le fer touché par la force de l’aimant est élevé au-dessus de sa manière naturelle, il monte en le suivant, quoique ce soit contraire à sa nature. Il n’a plus de repos jusqu’à ce qu’il se soit élevé au-dessus de lui-même. C’est ainsi que tous ceux qui sont touchés au fond de leur cœur par le Christ ne retiennent plus ni la joie ni la souffrance. Ils sont élevés au-dessus d’eux-mêmes jusqu’à lui…
Quand on n’est pas touché, il ne faut pas l’imputer à Dieu. Dieu touche, pousse, avertit et désire également tous les hommes, il veut également tous les hommes, mais son action, son avertissement et ses dons sont reçus et acceptés d’une façon bien inégale… Nous aimons et nous recherchons autre chose que lui, voilà pourquoi les dons que Dieu offre sans cesse à chaque homme restent parfois inutiles… Nous ne pouvons sortir de cet état d’âme qu’avec un zèle courageux et décidé et avec une prière bien sincère, intérieure et persévérante.
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 20, 3ème pour l’Ascension (trad. Cerf, 1991, p. 149 rev.)
.
.
Je vous laisse Ma Paix.
mercredi 16 mai 2012Sachez que ce que je vous ai dit n’est pas parole de Jésus de Nazareth, mais parole du Père parce que Je suis le Verbe du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses en parlant ainsi, avec vous, parce que je veux vous préparer Moi-même à la possession complète de la Vérité et de la Sagesse. Mais vous ne pouvez encore comprendre et vous souvenir. Pourtant, quand viendra à vous le Consolateur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, alors vous pourrez comprendre et Lui vous enseignera tout et vous rappellera ce que je vous ai dit. Je vous laisse ma paix. Je vous donne ma paix. Je vous la donne non comme la donne le monde, ni même comme jusqu’à présent je vous l’ai donnée: le salut béni du Béni à ceux qui sont bénis. Plus profonde est la Paix que maintenant je vous donne. En cet adieu, je vous communique Moi-même, mon Esprit de paix, comme je vous ai communiqué mon Corps et mon Sang, pour qu’en vous reste une force dans la bataille imminente. Satan et le monde vont déchaîner la guerre contre votre Jésus.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
.
.
St Matthias
lundi 14 mai 2012On ne peut guère douter que saint Matthias n’ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu’il s’attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu’il ne S’en sépara point depuis Son Baptême jusqu’à Son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l’Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité.
On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l’élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que Dieu ne l’eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas.
Nous n’avons rien de certain sur les actions de saint Matthias; on sait seulement qu’après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, et qu’il consacra le reste de sa vie aux travaux de l’apostolat.
Clément d’Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu’il tenait de Jésus-Christ, et qu’il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d’après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu’il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d’Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.
On garde une partie de ses reliques à l’abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l’Apôtre, mais d’un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l’an 120.
L’Année Chrétienne, Tome I, p. 253, 254
.
.
Sixième dimanche de Pâques
dimanche 13 mai 2012Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-17.
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
samedi 12 mai 2012
Ave Maria Stella
|