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Archive pour mars 2012

Le carême : « temps favorable » de la confession et du pardon avant d’approcher de l’autel du Seigneur

samedi 24 mars 2012

C’est actuellement le temps de la confession. Confesse tes fautes de parole et d’action, celles de la nuit et celles du jour. Confesse-les dans ce « temps favorable », et au « jour du salut » (Is 49,8; 2Co 6,2) ; reçois le trésor céleste… Quitte le présent et crois en l’avenir. Tu as parcouru tant d’années sans arrêter tes vains travaux d’ici-bas, et tu ne peux pas arrêter quarante jours pour t’occuper de ta propre fin ? « Arrêtez-vous et sachez que moi je suis Dieu », dit l’Écriture (Ps 45,11). Renonce aux flots de paroles inutiles, ne médis pas, n’écoute pas non plus le médisant, mais sois plutôt prêt à prier. Montre dans l’ascèse la ferveur de ton cœur ; purifie ce réceptacle pour recevoir une grâce plus abondante. Car la rémission des péchés est donnée également à tous, mais la participation à l’Esprit Saint est accordée selon la mesure de la foi de chacun. Si tu te donnes peu de mal, tu recueilles peu ; si tu travailles beaucoup, grande sera ta récompense. C’est toi-même qui es en jeu ; veille à ton intérêt

Si tu as un grief contre quelqu’un, pardonne-lui. Tu viens recevoir le pardon de tes fautes ; il s’impose que toi aussi tu pardonnes au pécheur, car comment diras-tu au Seigneur : « Enlève-moi mes nombreux péchés », si toi-même tu n’as même pas pardonné à ton compagnon de service ses quelques torts à ton égard ? (cf Mt 18,23s)

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l’Église
Catéchèse en vue du baptême, n°1, §5 (trad. Soleil levant, p. 46 rev.)

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Jeûnez et priez

vendredi 23 mars 2012

« Mes enfants, aimez-vous les uns les autres, comme le Christ l’a démontré par Sa venue sur terre et le Don de Soi offert en prévision de votre incompréhension. »

Marie Mère des hommes – août 1994

« Venez prier et jeûner au pied du calvaire, vous serez sauvés par le sang de mon Fils. »

Marie Mère des hommes – août 1995

 

jeudi 22 mars 2012

« Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? »

jeudi 22 mars 2012

Le mystère pascal, c’est le Christ au sommet de la révélation de l’insondable mystère de Dieu. C’est alors que s’accomplissent en plénitude les paroles prononcées au Cénacle : « Qui m’a vu, a vu le Père » (Jn 14,9). En effet, le Christ, que le Père « n’a pas épargné » (Rm 8,32) en faveur de l’homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Mc 12,27).

Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux, justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa Passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine…, vint au milieu de ses disciples » au Cénacle où « ils se trouvaient…, souffla sur eux, et leur dit :  Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20,19s).

Voici que le Fils de Dieu, dans sa résurrection, a fait l’expérience radicale de la miséricorde, c’est-à-dire de l’amour du Père plus fort que la mort. Et c’est aussi le même Christ, qui…se révèle comme source inépuisable de la miséricorde, de l’amour…plus fort que le péché.

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in Misericordia » § 8 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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Printemps

mercredi 21 mars 2012

Mes enfants,

Quelques mots pour vous demander en ces temps où se prépare l’ouverture de la nature à la vie, l’effervescence de la montée de la sève en tous et toute nature, (ceci étant le reflet de l’Amour Divin pour ses enfants, sensibilité approfondie qui réchauffe les entrailles de tous et de toute chose), d’être les jardiniers de mon Fils. Entretenez Sa terre avec chaleur et amour, et elle vous apportera les plus belles fleurs (aux senteurs inconnues et inoubliables) et les plus beaux fruits (nectar en leur goût, délices en vos cœurs, vivacité en vos êtres, engendrant en votre sein débordement d’Amour et de Paix en autrui).

Mes enfants, préservez le jardin de mon Fils pour que viennent paître toutes les brebis sans restriction.

Je suis Marie Mère des hommes, servante de la Sainte Trinité ; la grâce dont elle me revêt n’est que bienfait en vos cœurs. Servante, je vous conduirai et ferai visiter le Jardin en l’absence définitive du serpent.

Merci de me lire

Marie Mère des hommes – février 2010

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Bulletin n°45

mardi 20 mars 2012

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Message du 15 mars 2012

Neuvaine au Padre Pio

mardi 20 mars 2012

Toi, qui as touché la sensibilité et la réflexion humaines par ton chemin de croix terrestre, adresse à notre Père Céleste les suppliques de ses serviteurs aveuglés et sourds à la passion du Fils Notre Seigneur. Que le sang qui fut versé par ton corps serve à notre éducation et notre évolution pour la gloire de Marie Mère des hommes et pour que sa Demeure soit le dôme de la nouvelle chrétienté. Par ton intercession, permets que nous soyons emplis d’Amour et de Paix, et que soit libéré de nos cœurs l’ostracisme séculier. Fais que dans tout notre être circule la douce chaleur de la compréhension pascale. Que notre cause soit entendue et sanctifiée par votre intercession et permette l’affranchissement de ce monde au saint enseignement de la Parole Divine ; qu’elle soit entendue et vécue par les serviteurs de Dieu pour la réalisation de la Maison Mariale.

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« Ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. »

lundi 19 mars 2012

« Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom » (Ph 2,5-9)… Ce texte extraordinairement riche fait clairement allusion à la première chute… Jésus Christ revient sur les pas d’Adam. Contrairement à Adam, il est vraiment « comme Dieu » (cf Gn 3,5). Mais être comme Dieu, être égal à Dieu, c’est « être Fils » et donc totalement relation : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jn 5,19). C’est pourquoi celui qui est véritablement égal à Dieu ne se cramponne pas à son autonomie, au caractère illimité de son pouvoir et de son vouloir. Parce qu’il parcourt le chemin inverse, il devient le tout-dépendant, il devient le serviteur. Parce qu’il ne prend pas le chemin de la puissance, mais celui de l’amour, il peut descendre jusqu’au mensonge d’Adam, jusqu’à la mort, et là, ériger la vérité, donner la vie.

Ainsi, le Christ devient le nouvel Adam par qui la vie humaine prend un nouveau départ… La croix, lieu de son obéissance, devient ainsi le vrai arbre de vie. Le Christ devient l’image opposée au serpent, ainsi que le dit Jean dans son évangile. De cet arbre ne vient pas la parole de tentation, mais la parole de l’amour sauveur, la parole de l’obéissance, par laquelle Dieu lui-même s’est fait obéissant, et nous offre ainsi son obéissance comme champ de la liberté. La croix est l’arbre de vie à nouveau accessible. Dans sa Passion, le Christ, pour ainsi dire, a écarté le glaive fulgurant (Gn 3,24), a traversé le feu et a dressé la croix comme véritable axe du monde, sur lequel se relève le monde. C’est pourquoi l’eucharistie, comme présence de la croix, est l’arbre de vie qui reste toujours au milieu de nous et nous invite à recevoir les fruits de la vie véritable.

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Sermons de carême 1981 (trad. Au commencement, Fayard 1986, p. 84 rev.)

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4ème DIMANCHE DE CAREME

dimanche 18 mars 2012

Le courage de la vérité

Sûrs de l’amour indéfectible de Dieu pour l’humanité et pour chacune et chacun d’entre nous, nous sommes appelés à entrer dans la foi. Nous irons vers la vie et la lumière et nous pourrons faire la vérité.

2 Chroniques 36, 14-16.19-23

Psaume 136 (137)

Éphésien 2, 4-10

Jean 3, 14-21

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Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé.

samedi 17 mars 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. ‘
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ‘
Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

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