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Archive pour le mot-clef ‘Ste Jeanne d’Arc’

« Malheur à vous, parce que vous n’êtes pas entrés. »

jeudi 19 octobre 2023

Si nous sommes, en fait, participants à la vie interne de l’Église, l’authenticité et l’intensité de cette participation n’est pas seulement affaire de connaissance. On peut être un excellent théologien et ne vivre que très faiblement de la vie de Dieu ; on peut très bien savoir ce qu’est l’Église et n’en être qu’une cellule anémiée. De même, on peut « vivre la foi » pour tout ce qui est Dieu-nous et ne pas la vivre, mais seulement y adhérer intellectuellement pour ce qui est Église-nous. Même quand nous vivons d’une vie unie à Jésus, il faut, je crois, nous demander si nous ne faisons pas de lui et de son amour quelque choses d’encore un peu « historique », si nous ne le voyons pas surtout comme il a été, et non comme il est, dans l’Église.

Avons-nous compris comme Jeanne d’Arc, que « le Christ et l’Église c’est tout un » ? Nous avons quelquefois, vis-à-vis de l’Église, l’attitude de quelqu’un qui veut un certificat de bonne conduite. L’Église ne conduit pas : elle est, et nous sommes en elle. Elle est le Corps du Christ et nous sommes en elle. Elle est le Corps du Christ et nous sommes membres de ce corps. Notre dépendance, notre dévouement vis-à-vis d’elle, s’ils exigent des actes extérieurs, des signes, sont avant tout une dépendance et un dévouement interne, vital. Notre dépendance, vis-à-vis de ce corps qu’elle est, est considérable.

Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

 

 

 

 

Sainte Jeanne d’Arc

mardi 30 mai 2017

Citation Jeanne d'Arc

Sainte Jeanne d’Arc montre une fois de plus, et d’une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu’Il se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l’accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d’Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d’Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l’Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s’accordent à dire qu’elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d’elle : « Je n’ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n’y a pas sa pareille dans toute la paroisse.

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu se souvint de son peuple, et afin que l’on vît d’une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il se servit d’une humble fille des champs.

Jeanne avait treize ans quand l’Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l’Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.

Jusqu’ici la vie de Jeanne est l’idylle d’une pieuse bergère ; elle va devenir l’épopée d’une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.

Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l’apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s’échappa de son corps sous la forme d’une colombe, et son cœur ne fut pas touché par les flammes.

Jeanne d’Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Jeanne d’Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.

 

 

Jeanneaout15

 

 

 

 

France

samedi 30 mai 2015

Citation Jeanne d'Arc

Ste Jeanne d’Arc, Patronne secondaire de la France (1412-1431)

samedi 30 mai 2015

Santa_Giovanna_dArco_E

Sainte Jeanne d’Arc montre une fois de plus, et d’une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu’Il se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l’accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d’Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d’Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l’Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s’accordent à dire qu’elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d’elle : « Je n’ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n’y a pas sa pareille dans toute la paroisse.

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu se souvint de son peuple, et afin que l’on vît d’une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il se servit d’une humble fille des champs.

Jeanne avait treize ans quand l’Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l’Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.

Jusqu’ici la vie de Jeanne est l’idylle d’une pieuse bergère ; elle va devenir l’épopée d’une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.

Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l’apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s’échappa de son corps sous la forme d’une colombe, et son cœur ne fut pas touché par les flammes.

Jeanne d’Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Jeanne d’Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Sainte Jeanne d’Arc
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]
Sources principales : Abbé L. Jaud (Vie des Saints…) ; vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

Ste Jeanne d’Arc, Patronne secondaire de la France († 1431)

jeudi 30 mai 2013
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Sainte Jeanne d’Arc montre une fois de plus, et d’une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu’Il se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l’accomplissement des plus grandes choses.
Jeanne d’Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d’Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l’Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s’accordent à dire qu’elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d’elle : « Je n’ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n’y a pas sa pareille dans toute la paroisse.
La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu se souvint de son peuple, et afin que l’on vît d’une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il se servit d’une humble fille des champs.
Jeanne avait treize ans quand l’Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l’Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
Jusqu’ici la vie de Jeanne est l’idylle d’une pieuse bergère ; elle va devenir l’épopée d’une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.
Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l’apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s’échappa de son corps sous la forme d’une colombe, et son cœur ne fut pas touché par les flammes.

Jeanne d’Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Jeanne d’Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.
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Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>>Sainte Jeanne d’Arc

 
Sources principales : Abbé L. Jaud (Vie des Saints…) ; vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

 

Ste Jeanne d’Arc, vierge († 1431)

mercredi 30 mai 2012

SAINTE JEANNE D’ARC
Vierge
Patronne secondaire de la France
(1412-1431)

Sainte Jeanne d’Arc montre une fois de plus, et d’une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu’Il se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l’accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d’Arc naquit à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d’Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l’Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s’accordent à dire qu’elle était  » une bonne fille, aimant et craignant Dieu « , priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d’elle :  » Je n’ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n’y a pas sa pareille dans toute la paroisse.  »

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu se souvint de son peuple, et afin que l’on vît d’une manière évidente que le salut venait de lui seul, Il se servit d’une humble fille des champs. Jeanne avait treize ans quand l’Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent; l’Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.

Jusqu’ici la vie de Jeanne est l’idylle d’une pieuse bergère ; elle va devenir l’épopée d’une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.

Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l’apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s’échappa de son corps sous la forme d’une colombe, et son cœur ne fut pas touché par les flammes.

L’Église a réhabilité sa mémoire et l’a élevée au rang des Saintes. Jeanne d’Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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Saint Michel

jeudi 29 septembre 2011
Généralement appelé Michel dans notre langue, le plus fameux des Mikaël bibliques (ou Michaël : « Qui est comme Dieu ») est l’un des trois anges dont les noms sont cités dans les livres canoniques.
La tradition judéo-chrétienne reconnaît l’archange Mikaël dans le « chef des armées de Yahvé » qui apparaît à Josué près de Jéricho (1), et déjà dans « l’Ange de Yahvé » qui marche devant le peuple de l’Exode (2). N’est-il pas en effet « le chef d’Israël » (3) ? Son « ange gardien » en quelque sorte, la Providence ayant doté chaque nation d’un tel « prince » (4). C’est dans ce rôle de protecteur du peuple israélite que Mikaël affronte par exemple « le chef des rois de Perse » (5), c’est-à-dire l’ange affecté à leur royaume; au même titre, il pourra être appelé à « fortifier » tel de ses auxiliaires angéliques dans les missions afférentes aux conflits entre Perse et Grecs (Yawan) évoqués par Daniel (6).
On retrouvera, nommément cité, ce même protecteur céleste dans la figure du « grand chef » surgi « au temps de détresse » que connut Israël sous Antiochus Epiphane (7)… Image du « temps de détresse » qui précédera la résurrection des morts à la fin des temps, et la Venue du Seigneur (8). Stratège du Royaume éternel en lutte contre les forces du mal, champion de la vraie « force tranquille » fondée sur la justice et la sagesse divines, tel que le montre Jude évoquant un débat qui l’oppose au diable « à propos du corps de Moïse » (9), ou chef de guerre vigoureux à la tête de l’armée des anges et vainqueur du Dragon de l’Apocalypse (10), Mikaël est sans doute aussi « l’archange » dont la voix annoncera le suprême avènement du Christ à la fin des temps (11).
Protecteur du peuple de Dieu dès l’ancienne Loi, il est tout naturellement tenu pour celui du nouvel Israël. Dès les premiers âges du christianisme jusqu’à nos jours, l’Eglise militante eut recours à son patronage : Rome (au VI° siècle) après Byzance (au IV° siècle), lui dédiait une basilique où « sa fête » était célébrée le 29 septembre (12)… jour choisi par Paul VI pour l’ouverture du concile de Vatican II en 1963. « Fille aînée » de l’Eglise, la France n’est pas en reste. Deux manifestations célèbres de l’archange marquent son histoire. Celle de 708, auprès d’Aubert évêque d’Avranches, est à l’origine de l’abbaye érigée sur le mont Tombe et devenue sous Philippe Auguste « la Merveille » où tous les rois de France firent pélerinage. Puis celle qui définit la mission libératrice de Jeanne d’Arc, à qui « saint Michel » se présentait lui-même en défenseur du royaume des lys… Celui-ci lui en sut gré au cours des âges : plus de cinq cents communes françaises furent vouées à son patronage, et soixante-sept portent encore son nom.

(1) : Jos 5,13-15
(2) : Ex 14,19 ; 23,20-23 ; 32,34 ; 33,2
(3) : Da 12,1
(4) : Ecq 17,17 ou 14 selon les versions; cf Dt 32,8 du texte grec
(5) : Da 10,13
(6) : Da 10,20-21 et 11,1b
(7) : Da 12,1-3
(8) : cf Mat 24,21-22 et 29-31 ; Marc 13,19-20 et 24-27 ; Luc 21,23 et 25-27 ; 1 Th 4,14-17 ; cf 1 Cor 15,22-23
(9) : Jude 9
(10) : Ap 12,7-9
(11) : 1 Th 4,16
(12) : La saint Michel est aussi célébrée le 8 mai, anniversaire d’une apparition de l’archange en 491 sur un éperon du massif du Gargano (aujourd’hui Monte S. Angelo, sur le littoral des Pouilles); les Français se souviennent que cette date du 8 mai fut celle de la libération d’Orléans qui inaugurait la mission de Jeanne d’Arc en 1429, et de l’armistice conclue à Reims en 1945, qui mettait fin à la seconde guerre mondiale en Europe.

André-Marie Gérard, Dictionnaire de la Bible, Paris, Robert Laffont, Coll. Bouquins, 1989

Saint Michel prépare le temps où ce seront de simples bergers (telle Jeanne d’Arc) qui guideront les peuples et non les intelligentsia égoïstes et fières, rompues à la malice, étrangères à l’amour.
Saint Michel a pour mission de séparer le chaud du froid, le saint du corrompu, le bon grain de l’ivraie. Mollesse, tiédeur, apathie, lâcheté, sont jugées et fendues pour départager la lumière des ténèbres.
Combien de conjurations ténébreuses, combien d’acoquinements complaisants par l’or, le pouvoir, le sexe, la spiritualité facile, avec la Bête dominatrice ! Pleine de promesses et de fascination, elle a ce pouvoir d’enrager les brebis et de les faire hurler avec les loups qui les dévorent.
Combien de raisonnements hautains et pervers réduits d’un coup par l’humilité obéissante du Lieutenant de Dieu !
Sans son appui, comment demeurer fidèle au Christ ? Ange de la décision et … du martyre, le glaive au poing, il accompagne indéfectiblement l’homme qui a choisi.

Marc Lorient, Introduction à Saint Michel « Qui est comme Dieu », Prières, 1996
© Editions Bénédictines – Rue E. Guinnepain – 36170 Saint-Laurent-du-Sault – France

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Ste Jeanne d’Arc, vierge (+1431) – Mémoire en France où elle est patronne secondaire

lundi 30 mai 2011

L’étendard franc est souillé de l’allégeance des régnants du Royaume de France  au commerce. A force de guerroyer pour l’argent et la dote du pouvoir, vous avez mis ma bannière en lambeau. L’acte franc est de venir au devant de l’autel et un genou en terre supplier les bonnes grâces de la Mère éternelle et la grande Miséricorde de Dieu. La Terre va s’emplir de boue couleur de sang. Les montagnes tomberont et les vagues de 25 à 30 mètres de haut noieront les rivages. Quelques coudées du pays intérieur et des rives de la mer seront protégées par la Mère divine. Je viens vous rappeler que nous sommes tous vassal de notre Dieu. Le Roi détrôné reviendra un jour après des nuits et des jours de violence de la terre et des hommes. Aujourd’hui encore, je viens sauver la France, pays chéri de la Mère des hommes afin que son étendard brille à jamais dans le cœur des hommes.

Encore une fois, je viens guerroyer à vos côtés afin que l’emblème du lys de la France soit le lys de la blancheur, de la pureté des cœurs des français. Mes frères et sœurs, suivez ma bannière. La France est au roi, le roi est à Dieu. Le chemin sera rude, la prière inévitable en tous lieux. Suivez ma bannière. Et pour toute précision pour votre histoire, je n’ai jamais été la pucelle, je ne suis que Jeanne de Domrémi. Je suis au devant de vous et je vous prie de me suivre. Et je prie en chaque jour que la victoire de Dieu fasse éclater la lumière du soleil sur le monde entier. Les sous de votre bourse ne sont que ferraille, même les chevaux n’osent même plus les piétiner. C’est le cœur en avant, le courage associé qui vous fera vaincre de l’ignominie des hommes entre eux. Marie aime la France, aimez Marie. Merci. Je suis Jeanne et je prie pour vous.

Message du 15 mai 2011

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Bulletin n°35

mercredi 18 mai 2011

Télécharger le bulletin au format pdf

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Vous pouvez écouter les messages reçus ce 15 mai.

Message du 15 mai 2011 au matin

Message original du 15 mai 2011 – l’après-midi

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