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Archive pour le mot-clef ‘miracle’

« Aussitôt la jeune fille se leva. »

dimanche 1 juillet 2012

Le Christ entre dans la maison où se trouve la jeune fille, la prend par la main et lui dit : « Petite fille, je te le dis, lève-toi ! »… Chers jeunes, le monde a besoin de votre réponse personnelle aux paroles de vie du Maître : « Je te le dis, lève-toi ! » Nous voyons comment Jésus vient à la rencontre de l’humanité dans les situations les plus difficiles et les plus pénibles. Le miracle accompli dans la maison de Jaïre nous montre son pouvoir sur le mal. Il est le Seigneur de la vie, le vainqueur de la mort…

Mais nous ne pouvons pas oublier que, selon ce que nous enseigne la foi, la cause première du mal, de la maladie, de la mort même, c’est le péché en ses différentes formes. Dans le cœur de chacun et de chacune de nous se cache cette maladie qui nous touche tous : le péché personnel, qui s’enracine de plus en plus dans les consciences à mesure que se perd le sens de Dieu. Oui, chers jeunes, veillez à ne pas laisser s’affaiblir en vous le sens de Dieu. On ne peut pas vaincre le mal par le bien si l’on n’a pas ce sens de Dieu, de son action, de sa présence, qui nous invite à parier toujours sur la grâce, sur la vie, contre le péché, contre la mort. Le sort de l’humanité est en jeu…

Il s’ensuit que nous devons voir les implications sociales du péché pour construire un monde digne de l’homme. Il y a des maux sociaux qui créent une véritable « communion du péché » parce que, en même temps que l’âme, ils abaissent l’Église et d’une certaine manière le monde entier… Chers jeunes, combattez le bon combat de la foi (1Tm 6,12) pour la dignité de l’homme, pour la dignité de l’amour, pour une vie noble, une vie d’enfants de Dieu. Vaincre le péché à l’aide du pardon de Dieu est une guérison, c’est une résurrection. N’ayez pas peur des exigences de l’amour du Christ. Craignez, au contraire, la pusillanimité, la légèreté, la recherche de vos intérêts propres, l’égoïsme, tout ce qui veut faire taire la voix du Christ qui, s’adressant à chacun de nous, répète : « Je te le dis, lève-toi ».

Bienheureux Jean-Paul II
Discours aux jeunes du Chili 02/04/1987 (trad. DC 1939, p. 481)

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Quatrième dimanche de Carême

dimanche 3 avril 2011

« Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir. »

« Il fit de la boue avec sa salive, et l’appliqua sur les yeux de l’aveugle. » Et la lumière a jailli de la terre, comme au commencement, quand…la ténèbre était répandue sur tout, et qu’il a commandé à la lumière et qu’elle est née des ténèbres (Gn 1,2-3). Ainsi il a guéri un défaut qui existait depuis la naissance, pour montrer que lui, dont la main achevait ce qui manquait à la nature, il était bien celui dont la main avait façonné la création au commencement. Et comme on refusait de croire qu’il était avant Abraham (Jn 8,57), il a prouvé par cette œuvre qu’il était le Fils de celui qui, de sa main, « forma le premier Adam avec la terre » (Gn 2,7).

Il a fait cela pour ceux qui cherchaient des miracles afin de croire : «Les juifs cherchent des miracles» (1Co 1,22). Ce n’est pas la piscine de Siloé qui a ouvert les yeux de l’aveugle, comme ce n’étaient pas les eaux du Jourdain qui ont purifié Naaman (2R 5,14): c’est le commandement du Seigneur qui accomplit tout. Bien plus, ce n’est pas l’eau de notre baptême, mais les noms de la Trinité qu’on prononce sur elle qui nous purifient. « Il enduisit ses yeux de boue », afin que les pharisiens nettoient l’aveuglement de leur cœur… Ceux qui voyaient la lumière matérielle étaient conduits par un aveugle qui voyait la lumière de l’esprit ; et, dans sa nuit, l’aveugle était conduit par ceux qui voyaient extérieurement, mais étaient spirituellement aveugles.

L’aveugle a lavé la boue de ses yeux, et il s’est vu lui-même ; les autres ont lavé l’aveuglement de leur cœur, et ils se sont examinés eux-mêmes. Ainsi, en ouvrant extérieurement les yeux d’un aveugle, notre Seigneur ouvrait secrètement les yeux de beaucoup d’autres aveugles… Dans ces quelques mots du Seigneur étaient cachés des trésors admirables, et dans cette guérison, était esquissé un symbole: Jésus, fils du Créateur.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Commentaire du Diatesseron, 16, 28-31 (trad. SC 121, p. 299s)

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