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Archive pour le mot-clef ‘Silouane’

« Votre Père ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

mardi 9 décembre 2014

brebis égaréeLe Seigneur aime le pécheur repentant ; il le serre avec tendresse sur son cœur : « Où étais-tu, mon enfant ? Je t’attends depuis longtemps ». Le Seigneur appelle ainsi à lui tous les hommes par son Évangile ; sa voix retentit dans le monde entier : « Venez à moi, vous tous qui peinez, et je vous donnerai le repos ; venez et buvez l’eau vive (Mt 11,28; Jn 4,10). Venez et apprenez que je vous aime… Je ne peux pas supporter que même une seule de mes brebis se perde. Même pour une seule, le pasteur va dans les montagnes et la cherche partout. Venez donc à moi, mes brebis. Je vous ai créées et je vous aime. Mon amour pour vous m’a fait venir sur la terre, et j’ai tout enduré pour votre salut. Je veux que vous connaissiez mon amour et que vous disiez comme les apôtres sur le Mont Thabor : ‘ Seigneur, il est bon pour nous d’être avec toi ‘ (Mt 17,4) ».

Le Seigneur nous appelle sans cesse vers lui : « Venez à moi, et je vous donnerai le repos ». Il nous nourrit de son Corps très pur et de son Sang. Avec bonté, il nous éduque par sa parole et par le Saint Esprit ; il nous a révélé les mystères. Il vit en nous et dans les sacrements de l’Église, et il nous conduit là où nous verrons sa gloire. Mais chacun verra cette gloire dans la mesure de son amour…

Tu as attiré à toi les âmes des saints, Seigneur, et elles coulent vers toi comme des rivières silencieuses. L’esprit des saints s’est attaché à toi, Seigneur, et il s’élance vers toi, notre lumière et notre joie. Le cœur des saints s’est affermi dans ton amour, Seigneur, et il ne peut pas t’oublier ne serait-ce qu’un instant, même dans le sommeil, car douce est la grâce du Saint Esprit.

Silouane (1866-1938), moine russe, saint des Églises orthodoxes
Ecrits (trad. Sophrony, Starets, Eds. Présence 1975, p. 389)