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Archive pour le mot-clef ‘jardin’

L’olivier

dimanche 15 mars 2009

 

 

olivierL’olivier (olea europea) doit sa symbolique à une puissance de végétation exceptionnelle. Cet arbre à feuilles persistantes possède une longévité hors du commun. Malgré le feu ou le gel, même si son tronc est détruit, l’olivier repousse inlassablement, fidèle à la vie, tourné vers la lumière. Les oliviers vivent de nombreux siècles et la beauté sereine des sujets matures, leur magnifique tronc noueux soulignent cette impression de force et de sagesse qui nous touche tant.

L’olivier est souvent cité dans la Bible. L’épisode le plus connu concerne le rameau d’olivier que la colombe de Noé tient dans son bec, marquant la fin du déluge et symbolisant le pardon de Dieu et la paix.

Par ailleurs, dans la nuit qui précéda son arrestation, Jésus choisit le Mont des Oliviers pour se recueillir et prier. Le sacrifice est ainsi une notion symbolique de l’olivier.

C’est un olivier, accompagné d’un cyprès et d’un cèdre, qui surgit des cendres d’Adam.

jardin-des-oliviersAprès sa vision de l’échelle céleste, Jacob enduisit d’huile d’olive la pierre de Beth-El.

Les notions symboliques de l’olivier dans la religion chrétienne sont la paix, la réconciliation, la bénédiction et le sacrifice.

 

« Moi, comme un olivier verdoyant dans la Maison de Dieu, je compte sur la fidélité de Dieu à tout jamais. »

Livre des Psaumes

 

Le figuier

jeudi 12 mars 2009

 

figuier(hébreu theènàh, grec sukê).

L’importance du figuier dans l’économie de la Palestine ressort des nombreux passages qui en parlent dans la Bible: une cinquantaine. «Les produits de la contrée judéenne furent surtout ses arbres fruitiers, et spécialement la grande triade: olivier, vigne et figuier, les trois espèces que les arbres, dans la parabole antique, demandent tour à tour pour roi (Jug 9:8). Toute la poésie de l’A.T, les célèbre, ainsi que les proverbes parlant du confort du foyer et de la prospérité du pays. C’est eux qui donnent brillante parure à tout ce qui n’est pas en Judée paysage désertique. A toute époque c’est d’eux uniquement que les habitants tirèrent non seulement leur subsistance, mais encore, grâce à la production surabondante, le moyen de se procurer par échange les ressources dont manquait leur propre pays; aucun de ces arbres, en effet, ne se trouve en Babylonie ou en Arabie.» (G.-A. Smith.)