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Archive pour le mot-clef ‘ange’

« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 18,10)

mercredi 2 octobre 2019

Demande avec ferveur que le Seigneur Jésus impose sur toi sa main afin qu’à jamais tu habites sous la garde du Très-Haut et que tu demeures sous la protection du Dieu du ciel (cf. Ps 90,1). (…)

Ah ! Jésus, Prince de la paix, Ange du grand conseil, sois toujours à ma droite comme guide et gardien de mon pèlerinage, afin de n’être pas ébranlée et de ne pas errer loin de toi. Daigne envoyer du ciel ton saint Ange qui, sous ta garde aimante prenne soin de moi et me dirige selon ton bon plaisir, et sur ta voie parfaite me ramène à toi (Ex 23,20).

Salut, saint Ange de Dieu, gardien de mon âme et de mon corps. Par le très doux cœur de Jésus-Christ, Fils de Dieu, pour l’amour de Celui qui nous a créés, toi et moi, pour l’amour de Celui qui, au baptême, m’a confié à toi, reçois-moi en la garde de ta très fidèle paternité. Puissé-je, aidée par toi, traverser sur une chaussée immaculée le torrent de cette vie, jusqu’au jour où, avec toi dans la joie, je serai admise à contempler cette face que tu vois, cette exquise beauté de Dieu, dont la douceur dépasse toute suavité.

Ah ! Jésus, mon Pasteur très cordialement aimé, fais que moi, ton indigne petite brebis, toujours je suive et reconnaisse ta très douce voix, et répandant l’odeur très suave d’une foi vive, que je coure vers les pâturages de la vie éternelle, où je pourrai éternellement goûter le loisir et voir que toi vraiment tu es suave, ô mon Maître.

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)

 

 

 

 

« Voici que nous montons à Jérusalem. »

mercredi 27 février 2013

Dans les « psaumes des montées » le psalmiste aspire à Jérusalem et il dit qu’il veut monter. Où monter ? Désire-t-il atteindre le soleil, la lune, les étoiles ? Non. Dans le ciel se trouve la Jérusalem éternelle, là où habitent les anges, nos concitoyens (He 12,22). Sur cette terre nous sommes en exil, loin d’eux. Sur la route de l’exil, nous poussons des soupirs ; dans la cité, nous tressaillirons d’allégresse.

Au cours de notre voyage, nous trouvons des compagnons qui ont déjà vu cette cité et qui nous encouragent à y courir. Ils ont inspiré au psalmiste un cri d’allégresse : « J’ai tressailli de joie quand on m’a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1)… « Nous irons à la maison du Seigneur » : courons donc, courons, puisque nous arriverons à la maison du Seigneur. Courons sans nous lasser ; là-bas il n’y a pas de lassitude. Courons à la maison du Seigneur et tressaillons d’allégresse avec ceux qui nous ont appelés, qui les premiers ont contemplé notre patrie. Ils crient de loin à ceux qui les suivent : « Nous irons dans la maison du Seigneur ; marchez, courez ! » Les apôtres ont vu cette maison et nous appellent : « Courez, marchez, suivez-nous ! Nous irons dans la maison du Seigneur ! »

Et que répond chacun de nous ? « Je me réjouis en ceux qui m’ont dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. » Je me suis réjoui dans les prophètes, je me suis réjoui dans les apôtres, car tous ils nous ont dit : « Nous allons à la maison du Seigneur ».

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 121

 

 

L’Annonciation

mercredi 25 mars 2009

annonciationLe sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Cette vierge s’appelait Marie. L’ange entra et dit :  » Je te salue, comblée de grâce ! Le Seigneur est avec toi.  » A ces paroles, elle fut toute troublée : elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange dit alors :  » Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, et tu enfanteras un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob pour toujours et son règne n’aura pas de fin « . Marie dit à l’ange :  » Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ?  » L’ange lui répondit :  » L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’enfant saint qui naîtra sera appelé fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth ta parente, est enceinte, elle aussi, d’un fils malgré sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile. Car rien n’est impossible à Dieu.  » Marie dit alors :  » Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta parole.  » Et l’ange la quitta. Luc, 1, 26-38.