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Archive pour février 2016

« Va te réconcilier avec ton frère ! »

vendredi 19 février 2016

AO06

Frères, qu’il ne subsiste pas de désaccord parmi vous, vu que ce sont les saints jours [du Carême]… Peut-être qu’en pensée vous vous mettez à dire : « Je veux faire la paix, mais c’est mon frère qui m’a offensé … et il ne veut pas solliciter mon pardon ». Que faire alors ? … Il faut que s’interposent entre vous des tiers, amis de la paix… Quant à toi, sois prêt à pardonner, sois totalement prêt à lui remettre sa faute de tout ton cœur. Si tu es prêt à lui remettre sa faute, tu la lui as déjà remise.

Il te reste encore à prier : prie pour lui afin qu’il te demande pardon, car tu sais qu’il n’est pas bon pour lui de ne pas le faire. Prie donc pour lui… ; dis au Seigneur : « Tu sais que je n’ai pas offensé mon frère… et qu’il lui est nuisible de m’avoir offensé ; quant à moi, je te demande de bon cœur de lui pardonner ».

Voilà ce que vous avez à faire pour vivre en paix avec vos frères …, pour que nous fassions la Pâque sereinement et que nous puissions célébrer sereinement la Passion de celui qui ne devait rien à personne et qui a remboursé les dettes à la place des débiteurs, le Seigneur Jésus Christ, qui n’a offensé personne et que, pour ainsi dire, le monde entier a offensé. Ce ne sont pas des châtiments qu’il a exigés, mais des récompenses qu’il a promises… C’est lui-même que nous prenons à témoin dans nos cœurs : si nous avons offensé quelqu’un, nous allons demander pardon ; si quelqu’un nous a offensés, nous sommes prêts à pardonner et à prier pour nos ennemis.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 211, 5-6 (SC 116, p. 169)

 

 

 

Sainte Bernadette

jeudi 18 février 2016

 

 

Santa_Bernardetta_Soubirous_LQue mon âme était heureuse, ô bonne Mère,

quand j’avais le bonheur de vous contempler !
Que j’aime à me rappeler ces doux moments
passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu’à terre
pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses,
malgré sa grande indignité.
Aussi, quel sujet d’humilité n’a-t-elle pas.
Vous, la Reine du Ciel et de la terre,
avez bien voulu vous servir de ce qu’il y avait. de plus faible selon le monde.
Ô Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d’humilité.
Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout,
en un mot que je sois une enfant selon votre Cœur et Celui de votre cher Fils.

 

Sainte Bernadette Soubirous
Cette prière, dont le début rappelle le Magnificat, a été composée par Bernadette, en mai 1866,
alors qu’elle se préparait à entrer au couvent de Nevers.

 

 

 

Carême 2016 – jour 8

jeudi 18 février 2016

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Mes enfants, j’ai besoin de vos prières pour soulager la souffrance humaine et pour secourir les âmes en perdition. Que ce temps de carême soit un temps d’offrande au travers de mon Fils, offrez votre travail, votre amour, votre jeûne, votre prière quotidienne à la résurrection de la foi.
Le Père Eternel a béni ma maison, et tous ceux qui y viendront connaîtront les grâces de la rencontre Divine, un soulagement et une porte ouverte sur la foi de mon Fils.
Venez à moi, mes enfants, afin qu’ensemble nous réalisions le plan Divin de l’union des hommes avec le Père Céleste. Venez mes enfants, écouter la Parole Divine au travers de la Bible et agissez pour que les hommes soient attirés par la chaleur de Dieu le Père.
Préparez l’autel en ma maison afin que mon Fils vienne vous offrir le don de son corps et de son sang. Venez partager le repas de la réconciliation et du pardon. Venez ouvrir les portes de ma maison afin que les rayons du soleil pénètrent chaque recoin et fasse de ce lieu un havre de paix et de repos.

Marie Mère des hommes – mars 1996

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,7-12.

jeudi 18 février 2016

E-5n ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

 

Demandez-et-vous-recevrez

 

« Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur ! » (Ps 5,2) Tu es venu non seulement prendre en pitié ton peuple Israël, mais sauver toutes les nations…, non seulement restaurer une partie de la terre, mais renouveler le monde entier. Donc « Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur ! »… Ne rejette pas ma supplication comme indigne ; ne repousse pas ma prière. Je ne demande pas l’or ou les richesses… C’est en désirant l’amour et le respect pour toi que je crie sans cesse : « Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur !

Israël a joui de tes biens ; moi aussi je ferai l’expérience de tes bienfaits. Tu l’as conduit hors d’Egypte ; retire-moi de l’erreur. Tu l’as racheté au Pharaon ; délivre-moi de l’auteur du mal. Tu l’as conduit à travers la Mer Rouge ; conduis-moi à travers l’eau du baptême. Tu l’as guidé par la colonne de feu ; éclaire-moi par ton Esprit Saint. Israël a mangé le pain des anges au désert ; donne-moi ton Corps très saint. Il a bu l’eau du rocher ; désaltère-moi du Sang de ton côté. Israël a reçu les tables de ta Loi ; grave ton Evangile en mon cœur…

« Prête l’oreille à mes paroles, Seigneur ! Comprends mon cri. » Grâce à ce cri Moïse a eu la création comme alliée pour ton peuple [à la Mer Rouge] ; grâce à cette clameur Josué a freiné la course du soleil (Jos 10,12) ; grâce à ce cri Élie a rendu stériles les nuées du ciel (1R 17,1) ; c’est grâce à cette plainte qu’Anne a mis au monde un enfant, contre tout espoir (1S 1,10s). « Seigneur, comprends donc mon cri ! »

Je proclame la puissance absolue du Père et la médiation du Fils, son envoi dans le monde et son obéissance. Le Père siège éternellement, et toi tu as « incliné les cieux et tu es descendu » (Ps 28,10 ;17,10)… Dans le Jourdain tu as reçu son témoignage. En appelant Lazare hors du tombeau, tu as rendu grâces à ton Père… ; en multipliant les pains au désert, tu as levé les yeux vers le ciel et as dit la bénédiction. Quand tu as été suspendu à la croix, c’est lui qui a reçu ton esprit ; quand tu as été déposé dans le tombeau, c’est lui qui t’a ressuscité le troisième jour. C’est tout cela que je crie dans ma prière ; c’est cela que je proclame à travers les âges.

Homélie anonyme du 4e siècle
attribuée à tort à saint Jean Chrysostome (trad. SC 146, p. 67s rev)

 

 

 

Carême 2016 – jour 7

mercredi 17 février 2016

 

Avancez dans les pas de mon Fils, venez explorer le pays de la renaissance Divine ; vous en êtes tous dignes car vous êtes tous fils de Dieu et Son Amour est égal à tous et éternel. C’est vous, mes enfants, qui mettez des remparts à cette liaison paternelle. Faites tomber les murailles de votre ignorance et plongez dans la cascade de l’illumination céleste. Les hommes doivent se convertir, c’est le moyen actuel de sauver une partie matérielle de cette planète. Vous pouvez par la prière amener les conversions, et vous pouvez aussi sortir les hommes de leur torpeur et de l’influence du Malin.
Mes enfants, réfléchissez et priez sur l’utilité de réunir les hommes entre eux et pour leur survie.
Priez, priez, priez mes enfants afin que Dieu le Père exerce Sa clémence au travers du renouveau de Son Eglise.

Mes enfants, Je suis Marie, Mère des hommes, pour l’unité du peuple divin au travers des conversions des fils de Dieu le Père et pour vous éviter les tragédies dans la souffrance et l’horreur.
Mes enfants, priez sans cesse et accordez-moi vos confidences afin que j’intercède pour votre évolution et celle des hommes.

Extrait du message de janvier 1996

 

 

 

Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta miséricorde avant le temps de mon départ !

mercredi 17 février 2016

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Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta miséricorde avant le temps de mon départ (Mt 25,11). Car il me faut m’en aller, aller à toi et me justifier de tout ce que je dis en paroles, accomplis en actes et pense en mon cœur. « Même la rumeur des murmures n’échappe pas à ton oreille » (Sg 1,10). David te crie dans son psaume : « Mes reins sont à toi ; dans ton livre tout est écrit » (Ps 138,13.16). En y lisant les caractères de mes mauvaises actions, grave-les sur ta croix, car c’est en elle que je me glorifie (Ga 6,14) en te criant : « Ouvre-moi »…

Notre esprit s’est endurci au point que, quand nous avons entendu parler des calamités d’autrui, nous ne nous sommes corrigés en rien (Lc 13,1s). « Il n’en est pas un qui comprenne, pas un qui cherche ; nous sommes dévoyés, nous sommes pervertis » (Ps 13,2-3). Les Ninivites, autrefois, se sont repentis sur un seul appel du prophète. Mais nous autres, nous n’avons compris ni appel ni menace. Par ses larmes, Ézéchias a mis en fuite les Assyriens en suscitant contre eux la justice d’en haut (2R 19). Or voici que les Assyriens…nous ont emmenés en captivité, et nous n’avons pas pleuré ni crié : « Ouvre-nous ».

Très haut Seigneur, juge de tous, n’attends pas de nous que nous changions de conduite ; tu n’as pas besoin de nos bonnes actions, car chacun de nous se voue aux actions mauvaises par la pensée et par la volonté. Puisqu’il en est ainsi, Sauveur, gouverne nos jours selon ta volonté, sans attendre notre conversion, car elle ne viendra peut-être pas. Et même si elle vient pour un peu de temps, elle ne persiste pas jusqu’au bout. Comme la semence tombée parmi les pierres, comme l’herbe sur les toits, avant de lever elle se dessèche (Mc 4,5 ;Ps 128,6). Déploie donc tes miséricordes sur nous et sur tous ceux qui crient : « Ouvre-nous ».

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d’hymnes
Hymne 51 (trad. cf. SC 283, p. 319s)

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 6

mardi 16 février 2016

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Je suis présente chaque jour et je donne les signes de ma présence ; il faut que votre prière s’enflamme et vous toucherez ses grâces encore plus facilement. Il n’est besoin que d’une écoute attentive et d’un cœur largement ouvert pour séduire le cœur d’autrui et l’appeler à se réjouir de la connaissance Divine.
Ouvrez vos maisons, ouvrez vos cœurs pour que le monde observe et se réjouisse des grâces qui vous inondent. Dans l’union de votre famille, priez sans relâche pour que les familles désunies se rallient à l’union de compréhension et de tolérance. Ouvrez votre cœur à la foi et laissez-nous agir matériellement sans doute et sans peur.
Vous subissez un peu plus chaque jour les désagréments que le monde se crée en se séparant de son Frère et de son Père. Il est si simple de dire : « Oui Père, je t’aime et je te demande pardon » pour enfin laisser entrer la lumière de la connaissance et de la force vive d’un amour sans limites et si suave.

Marie Mère des hommes – janvier 1996

 

 

 

 

 

« Que ton règne vienne. »

mardi 16 février 2016

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Si on y regardait de près, on serait effrayé de voir comment l’homme cherche son bien personnel en toute chose, aux dépens des autres hommes, dans les paroles, les œuvres, les dons, les services. Il a toujours en vue son bien personnel : joie, utilité, gloire, services à recevoir, toujours quelque avantage pour lui-même. Voilà ce que nous recherchons et poursuivons dans les créatures et même dans le service de Dieu. L’homme ne voit que les choses terrestres, à la façon de la femme courbée dont nous parle l’évangile, qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait pas regarder en haut (Lc 13,11). Notre Seigneur dit qu’on « ne peut pas servir deux maîtres, Dieu et la richesse », et il continue « cherchez d’abord », c’est-à-dire avant tout et par-dessus tout, « le Royaume de Dieu et sa justice » (Mt 6,24.33).

Veillez donc aux profondeurs qui sont en vous, et ne cherchez que le Royaume de Dieu et sa justice — c’est-à-dire ne cherchez que Dieu, qui est le vrai royaume. C’est ce royaume que nous désirons et que nous demandons tous les jours dans le Notre Père. Le Notre Père est une prière bien élevée et bien puissante ; vous ne savez pas ce que vous demandez (Mc 10,38). Dieu est son propre royaume, le royaume de toutes les créatures raisonnables, le terme de leurs mouvements et de leurs inspirations. C’est Dieu qui est le royaume que nous demandons, Dieu lui-même dans toute sa richesse…

Quand l’homme se tient en ces dispositions, ne recherchant, ne voulant, ne désirant que Dieu, il devient lui-même le royaume de Dieu et Dieu règne en lui. Dans son cœur trône alors magnifiquement le roi éternel qui le commande et le gouverne ; le siège de ce royaume est dans le plus intime du fond de son âme.

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 62 (trad. Cerf, 1980, p. 66 rev)

 

 

 

Carême 2016 – jour 5

lundi 15 février 2016

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Mes enfants, il faut que le monde connaisse la volonté divine et la volonté de mon Fils, il faut que le monde reconnaisse son erreur et implore le pardon. La reconnaissance en Dieu le Père est le début du pardon et l’entrée sur le chemin de la connaissance. Suivez l’exemple de mon Fils ; grandissez dans l’enseignement, relisez les messages, ils contiennent les réponses de l’avenir. Le monde peut échapper au courroux du Père Céleste par un engagement envers autrui dans l’Amour et la Paix et pour l’union totale.
Mes enfants, le chemin est long, mes prières et mes conseils vous guideront comme vous le désirerez et avec votre acceptation. Je vous ferai rencontrer mon Fils dans le tabernacle de Son temple. Je vous ferai ressentir sa chaleur intense d’Amour et de Paix et vous ferai toucher les blessures que le monde lui a infligées et lui inflige encore.

Marie Mère des hommes – janvier 1996

 

 

 

 

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. »

lundi 15 février 2016

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Le Christ, c’est-à-dire la miséricorde céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison. Car chaque fois qu’un pauvre s’approche de ta maison, c’est sans aucun doute le Christ qui vient, lui qui a dit : « Chaque fois que vous l’avez fait à un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. » N’endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d’argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu’il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l’aumône pour qu’il te donne en retour la vie éternelle.

Quelle audace de vouloir régner dans le ciel avec celui auquel tu refuses ton aumône en ce monde ! Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t’accueillera dans son bonheur céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa gloire. Un psaume dit : « Dans ta cité, Seigneur, tu méprises leur image » (Ps 72,20 Vulg) ; si dans notre cité, c’est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l’image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d’être rejetés dans sa cité éternelle. Faites donc miséricorde ici-bas ;…grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole : « Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume. »

Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 26,5 (trad SC 243, p. 89s rev)