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Archive pour septembre 2015

Message d’Amour

mercredi 30 septembre 2015

Transmettez leur mon message d’Amour afin qu’ils viennent participer à l’ouverture de la Nouvelle Jérusalem.

 

 

 

 

 

mercredi 30 septembre 2015

Brazil Pope Photo Gallery

Universelle – La traite des personnes

Pour que soit éradiquée la traite des personnes, forme moderne d’esclavage.

Pour l’évangélisation – La mission en Asie

Pour que, dans un esprit missionnaire, les communautés chrétiennes du continent asiatique annoncent l’Evangile à tous ceux qui l’attendent encore.

Sts Michel, Gabriel et Raphaël, Archanges

mardi 29 septembre 2015

BOTTICINI_Francesco_The_Three_Archangels_With_Tobias

Avec saint Michel, l’Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D’après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L’aimer, de Le louer et d’exécuter ses volontés pour la conduite de l’univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l’Église entière.

Ceux dont l’écriture fait une mention particulière sont, outre saint Michel, l’archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l’Incarnation, et l’archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie.

Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque son humilité, car il signifie : « Qui est semblable à Dieu ? »

Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l’Ancien Testament. C’est lui, disent-ils, qui retint la main d’Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c’est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c’est lui qui dirigea l’arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c’est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c’est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l’Église.

L’histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu’on ne peut douter qu’il ne soit, dans les desseins de Dieu, l’un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté. L’assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce pays.

©Evangelizo.org

 

 

 

 

Bulletin n°87

lundi 28 septembre 2015

bulletin 87

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Pécheurs

lundi 28 septembre 2015

DCF 1.0

L’incapacité de se reconnaître pécheurs nous éloigne de la vraie confession de Jésus-Christ.
En revanche, la capacité de reconnaître ses péchés mène l’homme à une vraie rencontre avec le Christ : Cette capacité de dire que nous sommes pécheurs nous ouvre à la stupéfaction de la rencontre avec Jésus Christ, la vraie rencontre.
Dans nos paroisses, dans notre société, aussi entre les personnes consacrées : combien de personnes sont capables de dire que Jésus est le Seigneur ? Beaucoup ! Mais comme c’est difficile de dire sincèrement : « Je suis un pécheur, je suis une pécheresse ».
Même les démons déclaraient Jésus « Fils de Dieu » », mais comme les docteurs de la loi ou les « mauvais » pharisiens, ils n’avaient pas la capacité d’émerveillement, ils étaient enfermés dans leur suffisance, dans leur superbe.
[Dans] le récit de la pêche miraculeuse, sur la parole du Christ, une telle quantité de poissons avait été pêchée que les filets allaient se déchirer. L’Évangile utilise le même mot pour ces gens, pour le peuple, pour les apôtres, pour Pierre : ils ont été « stupéfiés » : Un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui. Cependant, il y des gens qui ne laissent pas entrer la stupéfaction dans leurs cœurs, qui font leurs calculs.
Ces docteurs de la loi sont capables de reconnaître que le Christ est intelligent, qu’il fait des miracles, mais ils ne sont pas capables de reconnaître leurs péchés. Ils ne disent pas : « Nous sommes orgueilleux, nous sommes suffisants, nous sommes des pécheurs ». L’incapacité de se reconnaître pécheurs nous éloigne de la véritable confession de Jésus-Christ.
Il est toujours plus facile de trouver les péchés des autres. Nous sommes tous des docteurs en cela.
Que le Seigneur nous donne la grâce de le rencontrer, mais aussi de nous laisser rencontrer par Lui. Donne-nous la grâce, si belle, de la stupéfaction de cette rencontre. Et donne-nous la grâce d’avoir la double confession dans nos vies : « Je crois que Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » et « Je suis un pécheur, je le crois ». »

Le pape François
Extraits de l’homélie du 03/09/2015
zenit.org

 

 

St Vincent de Paul, prêtre et fond. (1581-1660) – mém. –

dimanche 27 septembre 2015

St Vincent de Paul

Ce saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l’une des plus pures gloires de la France et de l’humanité tout entière.

Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581. Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains. Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux. Un jour qu’il avait ramassé jusqu’à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé. Quand ses parents l’envoyaient au moulin, s’il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s’imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au sacerdoce : « Il sera bon prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. » À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.

Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis. Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique. Sa captivité, d’abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.

Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès. La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l’humanité à guérir.

À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières. Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l’ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d’enfants exposés à l’abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.

Il a formé des légions d’anges de charité ; mais il lui faut des légions d’apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.

En 1638 débute l’œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s’arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l’étranger:
– 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
– 1646 Fondation de la mission d’Alger.
– 1648 Fondation de la mission de Madagascar.
– 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix.
– 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C’est l’année de la Fondation de la mission de Pologne.

Accablé d’infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il meurt à Saint-Lazare le 27 septembre 1660. Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles. Toutes les œuvres qu’il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l’on vénéra comme un saint.

Il fut béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737. Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Saint Vincent-de-Paul
Pour en savoir plus encore :
>>> Ses œuvres et ses biographies

Source principale : viechretienne.catholique.org ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

 

« Les disciples ne comprenaient pas ces paroles. »

samedi 26 septembre 2015

coeur-5

Écoutez ce que demande le Seigneur : « Si vous ignorez en moi la divinité, reconnaissez au moins mon humanité. Voyez en moi votre corps, vos membres, vos entrailles, vos os, votre sang. Et si ce qui appartient à Dieu vous inspire de la crainte, est-ce que vous n’aimez pas ce qui est à vous ?… Mais peut-être que l’énormité de ma Passion, dont vous êtes cause, vous couvre de honte ? Ne craignez pas. Cette croix a été mortelle non pour moi mais pour la mort. Ces clous ne me pénètrent pas de douleurs, mais d’un amour encore plus profond envers vous. Ces blessures ne provoquent pas des gémissements, mais elles vous font entrer davantage dans mon cœur. L’écartèlement de mon corps vous ouvre mes bras comme un refuge, il n’augmente pas mon supplice. Mon sang n’est pas perdu pour moi, mais gardé pour votre rançon (Mc 10,45).

« Venez donc, retournez à moi et reconnaissez votre Père en voyant qu’il vous rend le bien pour le mal, l’amour pour les outrages, et pour de si grandes blessures une si grande charité. »

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 108 ; PL 52, 499 (cf coll. Pères dans la foi, n°46, p. 119)

 

 

« Il faut que le Fils de l’homme souffre…, soit rejeté…et tué, et qu’il ressuscite. »

vendredi 25 septembre 2015

resurrection

Etre homme signifie : être pour la mort ; être homme signifie : devoir mourir… Vivre, en ce monde, veut dire mourir. « Il s’est fait homme » (Credo) ; cela signifie donc que le Christ aussi est allé vers la mort. La contradiction qui est propre à la mort de l’homme atteint en Jésus son acuité extrême, car en lui, qui est dans une communion d’échange totale avec le Père, l’isolement absolu de la mort est une pure absurdité. D’autre part, en lui la mort a aussi sa nécessité ; en effet, le fait d’être avec le Père est à la source de l’incompréhension que les hommes lui témoignent, à la source de sa solitude au milieu des foules. Sa condamnation est l’acte ultime de la non-compréhension, du rejet de cet Incompris dans une zone de silence.

Du même coup, on peut entrevoir quelque chose de la dimension intérieure de sa mort. Chez l’homme, mourir est toujours à la fois un événement biologique et spirituel. En Jésus la destruction des supports corporels de la communication brise son dialogue avec le Père. Donc ce qui se rompt dans la mort de Jésus Christ est plus important que dans n’importe quelle mort humaine ; ce qui est arraché là, c’est le dialogue qui est l’axe véritable du monde entier.

Mais de même que ce dialogue l’avait rendu solitaire et qu’il était à la base de la monstruosité de cette mort, de même en Christ la Résurrection est déjà fondamentalement présente. Par elle, notre condition d’homme s’insère dans l’échange trinitaire de l’amour éternel. Elle ne peut plus jamais disparaître ; au-delà du seuil de la mort, elle se lève à nouveau et recrée sa plénitude. Seule donc la Résurrection dévoile le caractère ultime, décisif de cet article de notre foi : « Il s’est fait homme »… Le Christ est pleinement homme ; il le reste pour toujours. La condition humaine est entrée par lui dans le propre être de Dieu ; c’est le fruit de sa mort.

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Der Gott Jesu Christi (trad. Fayard 1977, p. 85s)

 

 

Notre-Dame de la Merci

jeudi 24 septembre 2015

Beata_Vergine_Maria_della_Mercede_AParmi les ordres religieux qui furent fondés sous le patronage de la Reine des Anges, un des plus illustres a été celui de Notre-Dame de la Merci. La Vierge manifesta sa volonté de voir cet ordre s’établir, en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pennafort et à Jacques Ier, roi d’Aragon. Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l’Espagne était sous le joug des Sarrasins, qui tenaient enfermés dans les cachots une multitude de chrétiens, dans le but de leur faire renier leur foi.

C’est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l’œuvre de la rédemption des captifs. Le 1er août 1218, la Reine du Ciel apparut à saint Pierre Nolasque, qui était alors en prière : « Mon fils, lui dit-elle, je suis la mère de Dieu ; je viens chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Jésus, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. Je désire que l’on fonde en mon honneur un ordre de religieux dans ce but. Quand tu me priais avec larmes de porter remède aux souffrances des captifs, je présentais à mon Fils tes vœux ardents, et c’est Lui qui m’envoie vers toi. » – “Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous m’apparaissez pour le soulagement des pauvres chrétiens esclaves ; mais qui suis-je, moi, pour accomplir cette œuvre ?” « Ne crains rien, je serai avec toi, et bientôt s’accomplira ce que je demande. »

Le lendemain, Pierre Nolasque rendit compte de sa vision à Saint Raymond de Pennafort, son confesseur, qui lui dit : « J’ai eu la même vision que vous. » Le roi Jacques, les rencontrant dans la cathédrale, leur communiqua une vision semblable. Il n’y avait pas à hésiter. Quelques jours plus tard, l’œuvre commença, de par l’ordre et avec la protection du roi, qui désigna Pierre Nolasque pour être le chef de la nouvelle institution. L’évêque donna au fondateur l’habit blanc, avec le scapulaire qui, conformément aux instructions de la Sainte Vierge, devait être le costume des religieux de la Merci. Saint Pierre Nolasque fit alors le vœu solennel de se donner en otage aux Turcs, s’il était nécessaire, pour la rédemption des captifs chrétiens, vœu que tous ses religieux devaient faire également. En peu d’années, cet ordre, si conforme aux besoins de l’époque produisait des fruits admirables.

©Evangelizo.org

 

 

 

 

Pécheurs

mercredi 23 septembre 2015

 

L’incapacité de se reconnaître pécheurs nous éloigne de la vraie confession de Jésus-Christ.
En revanche, la capacité de reconnaître ses péchés mène l’homme à une vraie rencontre avec le Christ : Cette capacité de dire que nous sommes pécheurs nous ouvre à la stupéfaction de la rencontre avec Jésus Christ, la vraie rencontre.
Dans nos paroisses, dans notre société, aussi entre les personnes consacrées : combien de personnes sont capables de dire que Jésus est le Seigneur ? Beaucoup ! Mais comme c’est difficile de dire sincèrement : « Je suis un pécheur, je suis une pécheresse ».
Même les démons déclaraient Jésus « Fils de Dieu » », mais comme les docteurs de la loi ou les « mauvais » pharisiens, ils n’avaient pas la capacité d’émerveillement, ils étaient enfermés dans leur suffisance, dans leur superbe.
[Dans] le récit de la pêche miraculeuse, sur la parole du Christ, une telle quantité de poissons avait été pêchée que les filets allaient se déchirer. L’Évangile utilise le même mot pour ces gens, pour le peuple, pour les apôtres, pour Pierre : ils ont été « stupéfiés » : Un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui. Cependant, il y des gens qui ne laissent pas entrer la stupéfaction dans leurs cœurs, qui font leurs calculs.
Ces docteurs de la loi sont capables de reconnaître que le Christ est intelligent, qu’il fait des miracles, mais ils ne sont pas capables de reconnaître leurs péchés. Ils ne disent pas : « Nous sommes orgueilleux, nous sommes suffisants, nous sommes des pécheurs ». L’incapacité de se reconnaître pécheurs nous éloigne de la véritable confession de Jésus-Christ.
Il est toujours plus facile de trouver les péchés des autres. Nous sommes tous des docteurs en cela.
Que le Seigneur nous donne la grâce de le rencontrer, mais aussi de nous laisser rencontrer par Lui. Donne-nous la grâce, si belle, de la stupéfaction de cette rencontre. Et donne-nous la grâce d’avoir la double confession dans nos vies : « Je crois que Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » et « Je suis un pécheur, je le crois ». »

Le pape François
Extraits de l’homélie du 03/09/2015
zenit.org