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Archive pour le mot-clef ‘Job’

Simple et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal.

dimanche 2 mars 2025

Simple et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. Tout homme qui désire la patrie éternelle se comporte évidemment en homme simple et droit : simple dans sa conduite, droit par sa foi. Simple dans le bien qu’il accomplit ici-bas, droit devant les hautes réalités qu’il connaît dans son cœur. Car il y a des gens qui ne sont pas simples dans le bien qu’ils font, parce qu’ils n’y cherchent pas la récompense intérieure mais la faveur extérieure. Aussi un sage a-t-il bien fait de dire : Malheureux le pécheur qui marche par deux sentiers. Le pécheur marche par deux sentiers lorsque ce qu’il manifeste par sa conduite appartient à Dieu, alors que ce qu’il recherche par sa pensée appartient au monde.

On a raison de dire : Qui craint Dieu et s’écarte du mal. Car la sainte Église des élus commence par la crainte son voyage de simplicité et de rectitude, mais elle l’achève par l’amour. On s’écarte radicalement du mal quand, par amour pour Dieu, on a décidé de ne plus jamais pécher. Celui qui fait encore le bien par crainte ne s’est pas entièrement écarté du mal. Car il pèche, du seul fait qu’il voudrait bien pécher, s’il le pouvait impunément.

COMMENTAIRE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND SUR LE LIVRE DE JOB

 

 

 

Une semonce par zèle d’amour

mardi 18 juillet 2023

« Et plût au ciel que votre âme fût à la place de la mienne ! Je vous consolerais, moi aussi, par mes paroles et je hocherais ma tête au-dessus de vous. Ma bouche saurait vous fortifier et je remuerais mes lèvres comme si je vous épargnais. » (Jb 16,5-6 Vg) Quelquefois devant des esprits sans droiture que ne peut redresser la prédication des hommes, il est nécessaire de leur souhaiter, en toute bonté, les fléaux de Dieu. Car si l’on en vient là dans le zèle d’un grand amour, ce n’est pas certes pas un châtiment que l’on demande pour l’égaré, mais une semonce, c’est une prière qui s’exprime ainsi plutôt qu’une malédiction.

Il faut le remarquer, Job ne dit pas : « Plût au ciel que mon âme fût à la place de la vôtre ! » car il n’aurait fait que se maudire lui-même s’il avait souhaité de devenir semblable à eux. Ce qu’il a voulu, c’est l’élévation de ceux auxquels il avait souhaité un sort semblable au sien. Or nous consolons les esprits sans droiture au milieu des flagellations quand nous leur faisons voir que les coups du dehors affermissent en eux leur salut intérieur. Et nous hochons la tête quand nous infléchissons leur esprit, qui est la partie maîtresse de notre être, vers la compassion. Et nous les fortifions au milieu des flagellations quand nous clamons la violence de leur douleur par la douceur de nos paroles.

On trouve, en effet, des hommes qui, pour être fermés à la vie intérieure, se trouvent abattus par les coups du dehors jusqu’au désespoir, ce qui fait dire au Psalmiste : « Ils ne résisteront pas dans les malheurs » (Ps 139,11 Vg), car seul est à même de résister aux malheurs extérieurs, celui qui demande toujours sa joie à son espérance intérieure.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

 

 

 

Lettre de saint Jacques 5,9-12.

vendredi 28 février 2014

imagesrères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte.
Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux.
Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non », ainsi vous ne risquerez pas d’être condamnés.