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Archive pour le mot-clef ‘tristesse’

Remèdes à la tristesse

jeudi 19 novembre 2015

entrepreneur 3

Chacun traverse des journées de tristesse, empreintes d’une profonde pesanteur intérieure. Existe-t-il des astuces pour surmonter la mauvaise humeur et retrouver le sourire ? Saint Thomas d’Aquin propose cinq remèdes à la tristesse d’une surprenante efficacité.
Le premier remède réside dans tout plaisir. Comme si le théologien d’il y a 700 ans avait pressenti l’idée, aujourd’hui amplement répandue, que le chocolat a des effets antidépresseurs (…). Ce matérialisme est loin d’être incompatible avec l’Évangile : le Seigneur a participé à des déjeuners et banquets, avant et après sa résurrection, et apprécié nombre de belles choses de la vie (…).
Le deuxième remède proposé par saint Thomas consiste à pleurer. Pour surmonter la mélancolie, il faut un exutoire, sinon l’amertume s’accumule, entravant toutes les actions. Pleurer est un langage, un moyen de s’exprimer et de dénouer une douleur devenue parfois suffocante. Jésus a pleuré, Lui aussi (…).
Le troisième remède est la compassion de nos amis. (…) Lorsque le moral n’est pas au beau fixe, un message, une conversation téléphonique avec un ami sont utiles pour que tout s’éclaircisse.
Le quatrième remède à la tristesse est de contempler la vérité. Contempler la splendeur des choses, la nature, une œuvre d’art, écouter de la musique, se surprendre de la beauté d’un paysage peuvent être des baumes particulièrement efficaces contre la tristesse (…).
Le cinquième remède est le plus surprenant venant d’un maître du Moyen Âge. Le théologien affirme que dormir et faire sa toilette sont d’excellents remèdes à la tristesse. Concevoir qu’un soulagement corporel est utile pour remédier à un mal spirituel est profondément chrétien. Depuis que Dieu est devenu homme, occupant un corps, la séparation entre matière et esprit n’existe plus.
Un préjugé diffus veut que la vision chrétienne de l’homme soit fondée sur l’opposition entre l’âme et le corps, le corps tel un fardeau ou obstacle à la « vie spirituelle ». L’humanisme chrétien considère que l’individu (âme et corps) est « spiritualisé » lorsqu’il cherche l’union avec Dieu. (…)
C’est la promesse humaine et divine de Jésus qui se réalise aussi à travers ces cinq remèdes : « Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. »

Don Carlo de Marchi
vicaire de l’Opus Dei pour le centre et le sud de l’Italie
aleteia.org 22/09/2015

escapamargue.blogspot.com