ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Pain de Vie’

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. »

vendredi 27 avril 2012

Comme Jésus nous parle avec tendresse lorsqu’il s’offre aux siens dans la sainte communion : « Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Qu’est-ce que mon Jésus pourrait me donner de plus que sa chair en nourriture ? Non, Dieu ne pourrait pas faire plus, ni me montrer un plus grand amour.

La sainte communion, comme le mot lui-même l’implique, est l’union intime de Jésus avec notre âme et notre corps. Si nous voulons avoir la vie et la posséder de façon plus abondante, nous devons vivre de la chair de notre Seigneur. Les saints l’ont tellement bien compris qu’ils pouvaient passer des heures en préparation et plus encore en action de grâce. Qui pourrait expliquer cela ? « Quelle profondeur de richesse dans la sagesse et la science de Dieu ! Comme ses jugements sont incompréhensibles, s’exclamait Paul, comme ses chemins sont impénétrables, car qui connaît l’esprit du Seigneur ? » (Rm 11,33-34).

Lorsque vous accueillez le Christ dans votre cœur après le partage du Pain Vivant, souvenez-vous de ce que Notre-Dame a dû ressentir alors que le Saint Esprit l’enveloppait de son ombre et qu’elle, qui était pleine de grâce, a reçu le corps du Christ (Lc 1,26s). L’Esprit était si fort en elle qu’immédiatement « elle se leva en hâte » (v. 39) pour aller et servir.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to be Spoken, ch. 6 (trad. Jésus, celui qu’on invoque, p. 84 rev.)

.

.

Pain de vie

mardi 24 avril 2012

 

Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.»

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6, 35.

.

.

Emmaüs

mercredi 27 avril 2011

Emmaus - Arcabas

« Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent »

L’icône des disciples d’Emmaüs aide bien…l’Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière le plus haute sa promesse d’être avec nous « tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)…

Le récit de l’apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d’Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l’eucharistie mystère lumineux !… Jésus s’est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l’eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l’eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C’est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine…

L’eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l’unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain… Dans le récit des disciples d’Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l’Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l’obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ».

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Mane nobiscum Domine » §2,11-12 (trad. DC 2323 7/11/04 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

.