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Archive pour le mot-clef ‘Montpellier’

St Roch, pèlerin († 1327)

samedi 16 août 2014
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och était fils d’un gouverneur de Montpellier ; ses pieux parents, déjà avancés en âge, obtinrent sa naissance par leurs persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l’enfant qu’il leur accorderait. Cet enfant du miracle naquit avec une croix rouge sur la poitrine, gage d’une toute particulière prédestination. Dès l’âge de cinq ans, il commençait à châtier son petit corps par des privations ; il se signala, en grandissant, par une grâce spéciale d’hospitalité envers les pauvres et les voyageurs.

Il n’avait pas vingt ans, quand il eut la douleur de perdre successivement son père et sa mère. Aussitôt, il vendit ses biens, se fit pauvre du Christ, à l’exemple de saint François d’Assise, entra dans le Tiers Ordre, et vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l’aumône. La peste sévissait en Italie sur son passage ; il se dévoua au soin des pauvres pestiférés ; passant devant leurs lits, il prenait leurs mains, leur faisait faire le signe de la Croix, et tous se levaient guéris. À Rome, les miracles se multiplièrent sous ses pas ; il y vécut trois ans sans faire connaître son nom et son origine, même au Pape.

En retournant dans son pays, il fut saisi par la peste et se retira mourant dans une cabane, au bord d’une forêt, où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Guéri par l’intervention du Ciel, il reparut à Montpellier comme un étranger, méconnu par le gouverneur, son oncle, et jeté en prison comme espion ; là, au bout de cinq ans, il mourut étendu à terre, muni des sacrements. On le reconnut à la croix rouge marquée sur sa poitrine. Ses obsèques furent un triomphe. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l’Église. Cette courte notice fait deviner l’origine de l’expression si connue : Saint Roch et son chien.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

SAINT ROCH Pèlerin (1295-1327)

jeudi 16 août 2012

Saint Roch était fils d’un gouverneur de Montpellier ; ses pieux parents, déjà avancés en âge, obtinrent sa naissance par leurs persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l’enfant qu’il leur accorderait. Cet enfant du miracle naquit avec une croix rouge sur la poitrine, gage d’une toute particulière prédestination. Dès l’âge de cinq ans, il commençait à châtier son petit corps par des privations ; il se signala, en grandissant, par une grâce spéciale d’hospitalité envers les pauvres et les voyageurs.

Il n’avait pas vingt ans, quand il eut la douleur de perdre successivement son père et sa mère. Aussitôt, il vendit ses biens, se fit pauvre du Christ, à l’exemple de saint François d’Assise, entra dans le Tiers Ordre, et vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l’aumône. La peste sévissait en Italie sur son passage ; il se dévoua au soin des pauvres pestiférés ; passant devant leurs lits, il prenait leurs mains, leur faisait faire le signe de la Croix, et tous se levaient guéris. À Rome, les miracles se multiplièrent sous ses pas ; il y vécut trois ans sans faire connaître son nom et son origine, même au Pape.

En retournant dans son pays, il fut saisi par la peste et se retira mourant dans une cabane, au bord d’une forêt, où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Guéri par l’intervention du Ciel, il reparut à Montpellier comme un étranger, méconnu par le gouverneur, son oncle, et jeté en prison comme espion ; là, au bout de cinq ans, il mourut étendu à terre, muni des sacrements. On le reconnut à la croix rouge marquée sur sa poitrine. Ses obsèques furent un triomphe. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l’Église. Cette courte notice fait deviner l’origine de l’expression si connue : Saint Roch et son chien.

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Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

Bienheureux Bertrand de Garrigues

lundi 6 septembre 2010

Originaire de cette localité dans le Gard, il fut l’un des premiers compagnons de saint Dominique, séduit par la sainteté et le projet de saint Dominique de convertir les cathares par la prière et l’exemple d’une vie de pauvreté. En 1216, le Père des prêcheurs le désigna comme premier prieur du couvent de Toulouse, puis il l’envoya fonder à Paris un couvent au cœur de l’Université qui était alors la première de l’Europe chrétienne. Il fonda plusieurs autres couvents à Montpellier, à Avignon et ailleurs. Après la mort de saint Dominique, il veilla sur les sœurs de Prouille, ces anciennes cathares converties dont la prière soutenait la prédication des frères. Il mourut au cours d’une retraite qu’il prêchait à des cisterciennes dans le Vaucluse où il s’était retiré.
Commémoraison du bienheureux Bertrand de Garrigues, prêtre, un des premiers disciples de saint Dominique, qui s’efforça de vivre selon l’exemple de son maître et mourut, vers 1230, en l’abbaye cistercienne de Bouchet, près d’Orange.