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Archive pour le mot-clef ‘Magnificat’

Une rencontre

mercredi 22 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Sixième jour de la neuvaine pour le Christ Roi

mardi 23 novembre 2010

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est Son Nom !

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leur trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.

Cinquième jour de la neuvaine pour le Christ Roi

lundi 22 novembre 2010

Sur l’écriteau dérisoire suspendu à la croix du supplice, il est écrit : « Celui-ci est le roi des juifs. » L’autorité romaine s’est servie de cette exécution pour soumettre encore davantage le peuple juif opprimé. Cela veut dire qu’on ne tolère pas d’autre autorité que celle du pouvoir occupant. Depuis bien sûr, on a essayé de tirer profit de cette inscription. L’histoire et la tradition ont voulu renverser les valeurs. On a vu en Jésus un roi déconsidéré par les hommes mais accrédité par Dieu. Il est présenté comme la victime passive résistant à la violence humaine et portant sa victoire dans sa faiblesse. On a sans doute eu raison. La résurrection va cautionner cette interprétation en montrant que Dieu s’appuie sur les faiblesses du monde pour cautionner les forces hostiles qui s’opposent à lui.

On peut alors développer l’idée que pour être agréés par Dieu, les représentants du pouvoir doivent ressembler à Jésus et exercer leur autorité selon Son Evangile. Ils devraient se ranger dans le camp des faibles, des pauvres et des démunis et leur rendre justice. Ils devraient ressembler à ce roi dont Marie nous fait le portrait dans le Magnificat : « Il a fait descendre les puissants de leur trône, il a élevé les humbles et rassasié de bien les affamés, il a renvoyé les riches les mains vides… »