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Archive pour août 2015

En route vers l’Assomption

lundi 3 août 2015

 

1 – La première en chemin, Marie tu nous entraînes
A risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu.
Et voici qu’est semé en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus Christ, Fils de Dieu.

R/ Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de foi,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

2 – La première en chemin, joyeuse, tu t’élances,
Prophète de celui qui a pris corps en toi.
La Parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.

R/ Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

3 – La première en chemin, tu provoques le signe
Et l’heure pour Jésus de se manifester.
« Tout ce qu’Il vous dira, faites-le ! » et nos vignes
Sans saveur et sans fruit, en sont renouvelées.

R/ Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’écoute,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

4 – La première en chemin pour suivre au Golgotha
Le fruit de ton amour que tous ont condamné,
Tu te tiens là, debout, au plus près de la croix,
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé.

R/ Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de croix,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

5 – La première en chemin, brille ton espérance
Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau.
Heureuse toi qui crois d’une absolue confiance ;
Sans voir et sans toucher, tu sais le jour nouveau.

R/ Marche avec nous, Marie, aux chemins d’espérance,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

6 – La première en chemin avec l’Eglise en marche,
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit !
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche ;
Que grandisse le corps de ton Fils Jésus Christ !

Cote SECLI : V 565 / —
Paroles : Soeur Marie-Colette Guédon – Musique : Georges Lefebvre

 

 

 

 

 

« Moi, je suis le pain de la vie. »

dimanche 2 août 2015

CandleL’Église vit de l’eucharistie. Cette vérité n’exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l’Église. Dans la joie, elle fait l’expérience, sous de multiples formes, de la réalisation continuelle de la promesse : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). Mais, dans l’eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique. Depuis que, à la Pentecôte, l’Église, peuple de la Nouvelle Alliance, a commencé son pèlerinage vers la patrie céleste, ce sacrement divin a continué à marquer ses journées, les remplissant d’espérance confiante.

À juste titre, le Concile Vatican II a proclamé que le sacrifice eucharistique est « source et sommet de toute la vie chrétienne » (LG 11). « La très sainte eucharistie contient en effet l’ensemble des biens spirituels de l’Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain vivant (1Co 5,7; Jn 6,51), qui par sa chair, vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes » (Vatican II PO 5). C’est pourquoi l’Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur, présent dans le sacrement de l’autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Ecclesia de Eucharistia », 1 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)