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L’amour mène à la prière

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François d’Assise disait : « L’amour n’est plus aimé. » Chaque siècle a bien des manières de délaisser l’amour.
Si l’anémie se caractérise par un sang qui s’étiole, l’essoufflement de la prière aujourd’hui est un des signes de l’anémie de notre temps. La prière, c’est l’inverse de l’anémie. Elle est anémone. En grec, l’anémone c’est le souffle. Le Vent.
La prière est cette petite fleur de rien du tout exposée au grand vent de l’amour. Petite fleur si légère dans l’air qu’elle devient le vent. Elle devient l’autre.
Prier, c’est devenir l’Autre. Devenir le souffle. Être pris par l’Esprit. « Le vent souffle ou il veut. On ne sait d’où il vient, où il va. »
(…)
De toutes les manières, cherchez l’amour, et la prière vous sera donnée par surcroît.
La prière est acte d’amour. La prière est acte de foi. L’Amour, la foi, voilà ce qui est en jeu.
(…)
Il s’agit de l’avenir de l’homme. L’avenir du monde. L’avenir de l’Église.
Si la prière disparaissait de la surface de la terre, que serait l’homme sans intériorité, le monde sans appel, l’Église sans communion ?
Pierre Talec
Les choses de la foi
Le Centurion
Cit. seraphim-marc-elie.fr
http://escapamargue.blogspot.fr

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