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« Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »

fr-evangile-illustre-2015-07-02

« Je crois au pardon des péchés » : le Symbole des apôtres lie la foi au pardon des péchés à la foi en l’Esprit Saint, mais aussi à la foi en l’Église et en la communion des saints. C’est en donnant l’Esprit Saint à ses apôtres que le Christ ressuscité leur a conféré son propre pouvoir divin de pardonner les péchés : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20,22-23).

« Un seul baptême pour le pardon des péchés » : notre Seigneur a lié le pardon des péchés à la foi et au baptême : « Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé » (Mc 16,15-16). Le baptême est le premier et principal sacrement du pardon des péchés parce qu’il nous unit au Christ « mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification », afin que « nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 4,25 ;6,4). « Au moment où nous faisons notre première profession de foi, en recevant le saint baptême qui nous purifie, le pardon que nous recevons est si plein et si entier, qu’il ne nous reste absolument rien à effacer, soit de la faute originelle, soit des fautes commises par notre volonté propre, ni aucune peine à subir pour les expier… Mais néanmoins la grâce du baptême ne délivre personne de toutes les infirmités de la nature. Au contraire, nous avons encore à combattre les mouvements de la concupiscence qui ne cessent de nous porter au mal. »

En ce combat avec l’inclination au mal, qui serait assez vaillant et vigilant pour éviter toute blessure du péché ? … « Il fallait donc que l’Eglise soit capable de pardonner leurs fautes à tous les pénitents, quand même ils auraient péché jusqu’au dernier moment de leur vie. » C’est par le sacrement de pénitence que le baptisé peut être réconcilié avec Dieu et avec l’Église…

Il n’y a aucune faute, aussi grave soit-elle, que la Sainte Église ne puisse remettre. « Il n’est personne, si méchant et si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère. » Le Christ, qui est mort pour tous les hommes, veut que dans son Église les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché.

Catéchisme de l’Église catholique
§ 976-982

 

 

 

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