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« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête. »

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Ô mon Seigneur Jésus, voici donc cette divine pauvreté ! Comme il faut que ce soit vous qui m’en instruisiez ! Vous l’avez tant aimée ! … Dans votre vie mortelle, vous avez fait d’elle votre compagne fidèle. Vous l’avez laissée en héritage à vos saints, à tous ceux qui veulent vous suivre, à tous ceux qui veulent être vos disciples. Vous l’avez enseignée par les exemples de toute votre vie ; vous l’avez glorifiée, béatifiée, proclamée nécessaire par vos paroles. Vous avez choisi pour parents de pauvres ouvriers ; vous êtes né dans une grotte servant d’étable ; vous avez été pauvre dans les travaux de votre enfance. Vos premiers adorateurs sont des bergers. À votre Présentation au Temple, on a offert le don des pauvres. Vous avez vécu trente ans pauvre ouvrier, dans ce Nazareth que j’ai le bonheur de fouler, où j’ai la joie…de ramasser du fumier.

Puis pendant votre vie publique, vous avez vécu d’aumônes au milieu de pauvres pêcheurs que vous aviez pris comme compagnons. « Sans une pierre pour poser votre tête ». Sur le Calvaire, vous avez été dépouillé de vos vêtements, votre seule possession, et les soldats les ont joués entre eux. Vous êtes mort nu, et vous avez été enseveli par aumône, par des étrangers. « Bienheureux les pauvres ! » (Mt 5,3)

Mon Seigneur Jésus, comme il sera vite pauvre celui qui, vous aimant de tout son cœur, ne pourra souffrir d’être plus riche que son Bien-aimé !

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Retraite à Nazareth (Ecrits spirituels, Gigord 1923, p. 104)

 

 

 

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