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Tenir la lampe allumée

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Elles ont leurs lampes allumées. A la fois pour honorer l’Époux et pour se guider en chemin. Comme elle est brillante la foi et quelle douce amie elle est ! Elle donne une flamme qui rayonne comme une étoile, une flamme qui rit car elle est tranquille dans sa certitude, une flamme qui rend lumineux même l’instrument qui la porte. Même la chair de l’homme que nourrit la foi semble, dès cette terre, devenir plus lumineuse et plus spirituelle, exempte d’un vieillissement précoce. Car celui qui croit se laisse guider par les paroles et les commandements de Dieu pour arriver à posséder Dieu, sa fin, et par conséquent il fuit toute corruption, il n’a pas de troubles, de peurs, de remords, il n’est pas obligé de faire des efforts pour se rappeler ses mensonges ou pour cacher ses mauvaises actions, et il se conserve beau et jeune de la belle incorruptibilité des saints. Une chair et un sang, un esprit et un cœur nets de toute luxure pour conserver l’huile de la foi, pour donner une lumière sans fumée. Une volonté constante pour nourrir toujours cette lumière. La vie de chaque jour avec ses déceptions, ses constatations, ses contacts, ses tentations, ses frictions, tend à diminuer la foi. Non ! Cela ne doit pas arriver. Allez chaque jour aux sources de l’huile suave, de l’huile de la sagesse, de l’huile de Dieu.

Une lampe peu alimentée peut s’éteindre au moindre vent, peut être éteinte par la lourde rosée de la nuit. La nuit… L’heure des ténèbres, du péché, de la tentation vient pour tous. C’est la nuit de l’âme. Mais si elle se remplit, elle-même, de foi, sa flamme ne peut être éteinte par le vent du monde ni par le brouillard de la sensualité.

Pour conclure, vigilance, vigilance, vigilance. L’imprudent qui ose dire : « Oh ! Dieu viendra à un moment où j’aurai encore la lumière en moi », qui se met à dormir au lieu de veiller, à dormir dépourvu de ce qu’il faut pour se lever promptement au premier appel, qui attend le dernier moment pour se procurer l’huile de la foi ou la mèche résistante de la bonne volonté, court le risque de rester dehors à l’arrivée de l’Époux. Veillez donc avec prudence, avec constance, avec pureté, avec confiance pour être toujours prêts à l’appel de Dieu car en réalité vous ne savez pas quand Il viendra.

Mes chers disciples, je ne veux pas vous amener à avoir peur de Dieu, mais plutôt à avoir foi en sa bonté. Aussi bien vous qui restez que vous qui partez, pensez que, si vous faites ce que firent les vierges sages, vous serez appelés non seulement à escorter l’Époux mais, comme pour la jeune Esther, devenue épouse à la place de Vasti, vous serez choisis et élus comme épouses car l’Époux aura « trouvé en vous toute grâce et toute faveur, au-dessus de tout autre ». Je vous bénis, vous qui partez. Portez en vous et apportez à vos compagnons ces paroles que je vous ai adressées. La paix du Seigneur soit toujours avec vous. »

De « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé. » de Maria Valtorta (398)

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