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« Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place … au festin du Royaume des cieux. »

Par nature, l’Église, durant son pèlerinage sur terre, est missionnaire, puisqu’elle tire son origine de la mission du Fils et de la mission du Saint-Esprit, selon le dessein de Dieu le Père. Ce dessein découle de « l’amour dans sa source », autrement dit de la charité de Dieu le Père qui, étant le principe sans principe, de qui le Fils est engendré, de qui le Saint-Esprit procède par le Fils, nous a créés librement dans sa surabondante bonté et miséricorde, et nous as de plus appelés gracieusement à partager sa vie et sa gloire ; qui a répandu sur nous sans compter sa miséricorde et ne cesse de la répandre, en sorte que lui, qui est le créateur de toutes choses, devienne enfin « tout en tous » en procurant à la fois sa gloire et notre bonheur. Il a plu à Dieu d’appeler les hommes à participer à sa vie, non pas seulement de façon individuelle sans aucun lien les uns avec les autres, mais de les constituer en un peuple dans lequel ses enfants, qui étaient dispersés, seraient rassemblés dans l’unité. (…)

Ce dessein universel de Dieu pour le salut du genre humain ne se réalise pas seulement d’une manière pour ainsi dire secrète dans l’âme des hommes (…). Pour affermir la paix, autrement dit la communion avec lui, et pour établir l’union fraternelle entre les hommes, – les hommes qui sont pécheurs – il décida de s’engager dans l’histoire humaine d’une façon nouvelle et définitive, en envoyant son Fils dans notre chair (…), « afin de tout restaurer en lui ». Car le Christ Jésus a été envoyé dans le monde comme le véritable « médiateur entre Dieu et les hommes ». Puisqu’il est Dieu, « toute la plénitude de la divinité habite en lui corporellement » ; dans sa nature humaine, il est le nouvel Adam, il est constitué Tête de l’humanité renouvelée, il est rempli de grâce et de vérité. (…) Il s’est fait pauvre alors qu’il était riche, afin de nous enrichir par sa pauvreté. (…) Il a assumé la nature humaine dans toute sa réalité, telle qu’on la trouve chez nous, malheureux et pauvres, mais elle est chez lui sans péché. (…) « Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

Ce qui a été une fois pour toutes prêché par le Seigneur ou accompli en lui pour le salut du genre humain doit être proclamé et répandu jusqu’aux extrémités de la terre (…), de sorte que ce qui a été accompli une fois pour toutes, en vue du salut de tous, produise ses effets chez tous au cours des âges.

Concile Vatican II

(Références bibliques : 1Co 15,28; Jn 11,52; Ep 1,10; 1Th 2,5; Col 2,9; cf 1Co 15,45; Jn 1,14; 2Co 8,9; He 4,15; Lc 19,10; Ac 1,8)

 

 

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