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Présentation du Seigneur au Temple, fête

« Une femme toucha la frange du vêtement de Jésus et elle fut guérie. » (Mt 9,20) Si cette femme, à toucher l’extrémité de son vêtement, en retira tant d’avantages, que penser de Syméon qui « reçut l’enfant dans ses bras », et, le tenant dans ses bras, s’abandonnait à la joie, voyant qu’il portait l’enfant venu pour libérer les captifs (Lc 4,18), et que lui-même allait être délivré des liens du corps ? Il savait que personne ne pouvait faire sortir quelqu’un de la prison du corps avec l’espoir de la vie future sinon celui qu’il tenait dans ses bras. Et c’est à lui qu’il s’adresse : « C’est maintenant, Seigneur, que tu laisses ton serviteur s’en aller en paix. Car aussi longtemps que je ne tenais pas le Christ, aussi longtemps que je ne le pressais pas dans mes bras, j’étais emprisonné et ne pouvais pas sortir de mes liens ».

Ces mots, d’ailleurs, ce n’est pas seulement de Syméon, mais de tout le genre humain qu’il faut les entendre. Si quelqu’un quitte le monde, si quelqu’un est libéré de la prison et de la demeure des captifs pour obtenir la royauté, qu’il prenne Jésus dans ses mains et l’entoure de ses bras, qu’il le tienne tout entier sur son cœur, et alors, bondissant de joie, il pourra se rendre où il désire.

Origène (v. 185-253)

 

 

 

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