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« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! »

Même si les symptômes de la mort ont enlevé tout espoir de vie, même si les corps des défunts gisent près du tombeau, cependant, à la voix de Dieu, les cadavres déjà prêts à se décomposer se relèvent, retrouvent la parole ; le fils est rendu à sa mère, il est rappelé du tombeau, il en est arraché. Quel est ce tombeau, le tien ? Tes mauvaises habitudes, ton manque de foi. C’est de ce tombeau que le Christ te délivre, de ce tombeau que tu ressusciteras, si tu écoutes la Parole de Dieu. Même si ton péché est si grave que tu ne peux le laver toi-même par les larmes de ton repentir, l’Église, ta mère, pleurera pour toi, elle qui intervient pour chacun de ses fils comme une mère veuve pour son fils unique. Car elle compatit par une sorte de souffrance spirituelle qui lui est naturelle, lorsqu’elle voit que ses enfants sont entraînés vers la mort par des vices funestes… Qu’elle pleure donc, cette pieuse mère ; que la foule l’accompagne ; que non seulement une foule, mais une foule considérable compatisse à cette tendre mère. Alors tu ressusciteras dans ton tombeau, tu en seras délivré ; les porteurs s’arrêteront, tu te mettras à dire des paroles de vivant, tous seront stupéfaits. L’exemple d’un seul en corrigera beaucoup et ils loueront Dieu de nous avoir accordé de tels remèdes pour éviter la mort.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église

 

 

 

 

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