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« Qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive ! »

L’union avec le Christ est notre béatitude et l’approfondissement de notre union avec lui fait notre bonheur ici-bas. L’amour de la croix ne se trouve donc nullement en contradiction avec notre joie d’être enfants de Dieu. Aider à porter la croix du Christ donne une allégresse forte et pure à ceux qui y sont appelés et qui le peuvent ; ceux qui participent ainsi à l’édification du Royaume de Dieu sont vraiment les enfants de Dieu. Ainsi, une prédilection pour le chemin de la croix ne signifie pas non plus que l’on répugne à voir le Vendredi saint passé et l’œuvre de la Rédemption accomplie. Seuls des rachetés, seuls des enfants de la grâce peuvent vraiment porter la croix du Christ. Ce n’est que de l’union avec la Tête divine que la souffrance humaine reçoit sa puissance rédemptrice. Souffrir et être bienheureux dans la souffrance, se tenir debout sur la terre, aller de par les chemins poussiéreux et caillouteux de cette terre tout en siégeant avec le Christ à la droite du Père (cf Col 3,1), rire et pleurer avec les enfants de ce monde sans cesser de chanter avec les chœurs angéliques la louange de Dieu, voilà la vie du chrétien, jusqu’à ce que se lève l’aurore de l’éternité.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l’Europe

 

 

 

 

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