« L’ami de l’Époux, qui est là et l’écoute, jubile de joie en entendant la voix de l’Époux » (n 3,29). Ne dois-je pas dire ces paroles, mon Dieu, mon Seigneur Jésus, chaque fois que j’entends quelque texte inspiré : Psaume, l’Évangile surtout, Pater, Ave, enfin tout texte des livres inspirés ? C’est bien la voix de l’Esprit Saint qui parle, chaque fois que je les lis, que je les entends. Je dois donc dire ces paroles de saint Jean et ajouter avec lui : « Donc, en ce moment, mon bonheur est parfait… »
C’est dans cette jubilation que je dois être, chaque fois que j’entends, que je lis, que je récite quelque texte, si court qu’il soit, de la parole de l’Époux si passionnément chéri !… C’est dans cette jubilation, dans ce transport d’amour où doit me jeter la voix de l’Époux, que je dois donc réciter l’office divin, dire le Saint Rosaire, lire la Sainte Écriture… Aime-t-on, respecte-t-on, vénère-t-on, admire-t-on, adore-t-on la parole écrite ou parlée de ce qu’on aime ?… Adorons donc, baisons, chérissons, adulons toute parole du Bien-Aimé de nos cœurs !…
Saint Charles de Foucauld (1858-1916)
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