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La beauté incomparable d’une vie cachée en Dieu

[Notre-Seigneur :] « Après Ma présentation et après Ma fuite en Égypte, Je me retire à Nazareth… ; là, Je passe les années de Mon enfance, de Ma jeunesse, jusqu’à trente ans… » C’est encore pour vous, pour votre amour que J’y suis… Quelle est cette vie ?

« C’est pour votre instruction que Je la mène : pendant ces trente ans, Je ne cesse de vous instruire, non par des paroles, mais par Mon silence et Mes exemples. Qu’est-ce que Je vous apprends ? Je vous apprends d’abord qu’on peut faire du bien aux hommes, beaucoup de bien, un bien infini, un bien divin, sans paroles, sans sermon, sans bruit, dans le silence et en donnant le bon exemple… Quel exemple ?… Celui de la pitié, des devoirs envers Dieu amoureusement remplis, de la bonté envers tous les hommes, de la tendresse envers ceux qui nous entourent, des devoirs domestiques saintement accomplis ; de la pauvreté, du travail, de l’abjection, du recueillement, de la retraite, de l’obscurité d’une vie cachée en Dieu, d’une vie de prières, de pénitence, de retraite, toute perdue et abîmée en Dieu. Je vous apprends à vivre du travail de vos mains pour n’être à charge à personne et avoir de quoi donner aux pauvres, et Je donne à ce genre de vie une beauté incomparable…, celle de Mon imitation…

Tous ceux qui veulent être parfaits doivent vivre pauvrement, dans l’imitation la plus fidèle de ma pauvreté de Nazareth… Combien Je prêche à Nazareth l’humilité, en passant trente ans dans ces obscurs travaux ; l’obscurité en restant trente ans si inconnu, Moi, la lumière du monde ; l’obéissance, Moi qui ai été soumis pendant trente ans à Mes parents, saints sans doute, mais hommes, et Je suis Dieu !… »

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

 

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