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« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » (Mc 9,24)

Pour croire, l’action de la grâce sur l’esprit et la volonté est nécessaire. Lisez l’Évangile. Les contemporains de Jésus ont pu le toucher, l’entendre ; leurs sens le saisissaient ; la raison montrait qu’il était un homme éminent, de grande vertu. Mais, pour pénétrer jusqu’au saint des saints de l’être divin et croire qu’il était le vrai Fils de Dieu, il fallait, outre les miracles et les prophéties, un don de la grâce. Jésus l’a proclamé : « Ce n’est ni la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père » (Mt 16, 17). Et ailleurs, il dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jn 6,44).

La foi nous vient d’en-haut. L’incroyant doit implorer humblement la grâce de sa venue, et nous, en possession de ce don de Dieu, demander sa croissance : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » (Mc 9,24). Les tentations contre la foi sont toujours possibles, mais elles deviennent un stimulant de notre prière ; par là elles rendent notre foi plus vivace et nous font mieux apprécier son caractère surnaturel et gratuit. (…) Apprenons à utiliser ces hésitations ; adhérons avec plus de conscience et de fermeté au Christ et à son message.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

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