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« Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »

Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique. Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral. Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et mystérieusement il sait en tirer le bien. « Car le Dieu tout-puissant (…) puisqu’il est souverainement bon, ne laisserait jamais un mal quelconque exister dans ses œuvres s’il n’était assez puissant et bon pour faire sortir le bien du mal lui-même » (S. Augustin).

Ainsi, avec le temps, on peut découvrir que Dieu dans sa providence toute-puissante peut tirer un bien des conséquences d’un mal, même moral, causé par ses créatures : « Ce n’est pas vous, dit Joseph à ses frères, qui m’avez envoyé ici, c’est Dieu ; (…) le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien afin de (…) sauver la vie d’un peuple nombreux » (Gn 45,8 ; 50,20).

Du mal moral le plus grand qui ait jamais été commis, le rejet et le meurtre du Fils de Dieu, causé par les péchés de tous les hommes, Dieu, par la surabondance de sa grâce (Rm 5,20), a tiré le plus grand des biens : la glorification du Christ et notre rédemption. Le mal n’en devient pas pour autant un bien

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

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