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« Purifie d’abord l’intérieur de la coupe ! »

La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchés dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Église afin de rendre possible un nouvel avenir. L’aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement de pénitence (…) : « Lorsque les fidèles du Christ s’efforcent de confesser tous les péchés qui leur viennent à la mémoire, on ne peut pas douter qu’ils les présentent tous au pardon de la miséricorde divine. (…) [Mais] ‘si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore’ » (Concile de Trente ; S. Jérôme)

D’après le commandement de l’Église, « tout fidèle parvenu à l’âge de la discrétion doit confesser au moins une fois par an les péchés graves dont il a conscience » (…) Sans être strictement nécessaire, la confession des fautes quotidiennes (péchés véniels) est néanmoins vivement recommandée par l’Église. En effet, la confession régulière de nos péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l’Esprit. En recevant plus fréquemment, par ce sacrement, le don de la miséricorde du Père, nous sommes poussés à être miséricordieux comme lui (Lc 6,36). (…)

« Quand tu commences à te repentir de ce que tu as fait, c’est alors que tes œuvres bonnes commencent, parce que tu accuses tes œuvres mauvaises. Le commencement des œuvres bonnes, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu ‘fais la vérité’ et tu ‘viens à la lumière’ » (S. Augustin ; Jn 12,13).

Catéchisme de l’Église catholique

 

 

 

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