Comme le bon soldat n’a pas peur du combat, de même le bon chrétien n’a pas peur de la tentation […] La plus grande tentation est de n’en point avoir ! On peut presque dire qu’on est heureux d’avoir des tentations : c’est le moment de la récolte spirituelle où nous amassons pour le ciel […]. Si nous étions bien pénétrés de la sainte Présence de Dieu, il nous serait très facile de résister à l’ennemi. Avec cette pensée : Dieu te voit ! nous ne pécherions jamais.
Il y avait une sainte qui se plaignait à notre Seigneur après la tentation et Lui disait : « Où étiez-vous donc, mon Jésus tout aimable, pendant cette horrible tempête ? ». Notre Seigneur lui répondit : « J’étais au milieu de ton cœur… ».
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d’Ars
Pensées choisies du Curé d’Ars (J. Frossard, Eds Téqui, p. 48)
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