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communion

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Souvent on ne va pas à la messe très en forme. Mais l’on sait, parfois confusément, que quelque chose se joue qui est de l’ordre du vital. Combien de déportés des camps nazis ont-ils raconté la ferveur des messes célébrées dans un immense dénuement et dans la totale clandestinité ?
Toute la force et la beauté de l’eucharistie se dévoilait alors : en recevant le bout de pain minuscule, corps du Christ, ils ressentaient combien ils formaient une petit communauté forte, vivante, une communauté d’espérance et d’amour. Ils appartenaient au Corps du Christ et rejoignaient ainsi tous les vivants, les morts, tous ceux, qui quelque part, les attendaient.
On va à la messe pour rendre hommage à Dieu, lui rendre gloire, reconnaître son immensité et notre dignité devant lui, le remercier. Nous allons recevoir sa parole, le corps et le sang de son Fils, nous sommes vraiment devant le Christ qui pardonne et nous donne sa grâce, c’est-à-dire la force de Dieu qui nous permet d’agir. Assister à la messe engage tout notre être, c’est un vrai travail spirituel. Préparons- nous donc à cette rencontre en disant à Dieu : Seigneur, j’ai besoin de toi car je dois affronter dans ma vie des choses difficiles et tu peux m’y aider.
S’en tenir à celui pour qui on a fait le déplacement vaut la peine. Grande est la sollicitude divine et les conséquences de ce choix dans notre vie sont considérables.
La messe est le moment idéal pour déposer inquiétudes, malheurs, tracas, doutes… La liturgie est même un immense moyen de consolation ! Déjà saint Augustin conseillait ce ton joyeux aux célébrants : « Le fil de notre discours est aisément perceptible du simple fait de la joie que nous prenons à ce dont nous parlons ». Et l’on raconte que quand saint François prêchait, même les poissons repartaient heureux…

Extrait de l’article paru dans Croire aujourd’hui n° 266 (avril 2010)
Sophie de Villeneuve, avec le Frère Paul Krupa, o.p

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C’est le moment de la communion, Seigneur,
C’est la procession heureuse qui me conduit vers Toi.
Mais qui suis-je pour oser t’approcher, que dis-je, te recevoir ?
Mes rancunes, mes haines, mes égoïsmes se rappellent à moi à cet instant ultime,
mes doutes aussi … Suis-je assez digne ?
Le prêtre me présente l’hostie, te porte à hauteur de mes yeux…
Je te vois si immensément petit, si humblement puissant, si royalement serviteur !
Aussi petit que je me fasse, aussi indigne que je me sente,
Tu te mets à ma mesure pour que je puisse t’accueillir,
pour que tu parviennes à me communiquer ta force !
Je te glorifie, Seigneur.

By facilaprier 2007, canalblog

 

 

 

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