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Archive pour le mot-clef ‘Dieu le Père’

Prière pour la France

mardi 17 novembre 2015

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Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l’Eglise tout entière.
Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir.
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission.
Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d’eux et de tous.
Que rien ne soit l’effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d’amour.
Vierge immaculée, ne les laissez pas s’égarer ni se tromper.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Cœur immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes de France, intercédez pour nous. »

Marthe Robin (1902-1981), cité in « La France, textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II », p.112 (éd. F.-X. de Guibert, Paris, 1996)

 

 

 

 

 

 

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mercredi 21 octobre 2015


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Avancez dans les pas de mon Fils, venez explorer le pays de la renaissance divine ; vous en êtes tous dignes car vous êtes tous fils de Dieu et Son Amour est égal à tous et éternel. C’est vous, mes enfants, qui mettez des remparts à cette liaison paternelle. Faites tomber les murailles de votre ignorance et plongez dans la cascade de l’illumination céleste. Les hommes doivent se convertir, c’est le moyen actuel de sauver une partie matérielle de cette planète. Vous pouvez par la prière amener les conversions, et vous pouvez aussi sortir les hommes de leur torpeur et de l’influence du Malin. Mes enfants, réfléchissez et priez sur l’utilité de réunir les hommes entre eux et pour leur survie. Priez, priez, priez mes enfants afin que Dieu le Père exerce Sa Clémence au travers du renouveau de Son Eglise.

Marie Mère des hommes – janv. 1996

 

 

 

 

« Tout m’a été confié par mon Père. »

samedi 3 octobre 2015

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Nul ne peut connaître le Père sans le Verbe de Dieu, c’est-à-dire si le Fils ne le révèle, ni connaître le Fils sans le bon plaisir du Père. Ce bon plaisir du Père, le Fils l’accomplit, car le Père envoie, tandis que le Fils est envoyé et vient. Le Père, tout invisible et illimité qu’il soit par rapport à nous, est connu de son propre Verbe ; et, tout inexprimable qu’il soit, il est exprimé par lui. Réciproquement, le Verbe n’est connu que du Père seul…

Déjà par la création le Verbe révèle le Dieu Créateur ; par le monde, il révèle le Seigneur qui a ordonné le monde, par l’œuvre modelée, l’Artiste qui l’a modelée, et par le Fils, le Père qui l’a engendré : beaucoup en conviennent, mais tous ne croient pas pour autant. De même, par la Loi et les prophètes, le Verbe s’est annoncé lui-même et il a annoncé le Père : le peuple entier a entendu, mais tous n’ont pas cru pour autant. Enfin, par l’entremise du Verbe devenu visible et palpable (1Jn 1,1), le Père s’est montré, et, si tous n’ont pas cru en lui, le Père n’en a pas été moins visible dans le Fils (Jn 14,9)…

Le Fils, en servant le Père, conduit donc toutes choses à leur perfection depuis le commencement jusqu’à la fin, et sans lui nul ne peut connaître Dieu… C’est depuis le commencement que le Fils, présent à l’œuvre qu’il a modelée, révèle le Père à tous ceux à qui le Père le veut, et quand il le veut, et comme il le veut. Partout et toujours, il n’y a qu’un seul Dieu Père, un seul Verbe, un seul Esprit et un seul salut pour tous ceux qui croient en lui.

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 6,3-7 (trad. SC 100, p. 443s)

 

 

 

 

« Personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

mercredi 15 juillet 2015

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Le Père est celui de qui vient tout ce qui existe. Lui-même, dans le Christ et par le Christ, est l’origine de tout. En plus, il est en lui-même son être, et il ne reçoit pas d’ailleurs ce qu’il est… Il est infini parce qu’il n’est pas en quelque endroit, mais que tout est en lui… Il est toujours avant le temps, le temps vient de lui. Si ta pensée lui court après et si tu crois atteindre les limites de son être, tu le trouveras toujours, car lorsque tu progresses sans cesse vers lui, le but où tu te diriges est toujours plus loin… Telle est la vérité du mystère de Dieu, telle est l’expression de la nature incompréhensible du Père… Pour l’exprimer, la parole ne peut que se taire ; pour le sonder, la pensée reste inerte ; et pour le saisir, l’intelligence se sent à l’étroit.

Et pourtant, ce nom de Père indique sa nature : il n’est que Père. Car il ne reçoit pas d’ailleurs, à la manière des hommes, le fait d’être Père. Il est l’Éternel Inengendré… Il est connu seulement du Fils, puisque « personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils a voulu le révéler », et « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père. » Tous deux se connaissent l’un l’autre et cette connaissance mutuelle est parfaite. Donc, puisque « personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils », n’ayons du Père que la pensée conforme à ce que nous en a révélé le Fils, qui seul est « le témoin fidèle » (Ap 1,5).

Mieux vaut penser à ce qui concerne le Père que d’en parler. Car toute parole est impuissante à traduire ses perfections… Nous ne saurions que reconnaître sa gloire, en avoir une certaine idée et essayer de la préciser par notre imagination. Mais le langage de l’homme ressent son impuissance et les mots n’expliquent pas la réalité telle qu’elle est… Ainsi, on a beau reconnaître Dieu, il faut renoncer à le nommer : quels que soient les mots employés, ils ne pourraient pas exprimer Dieu tel qu’il est, ni traduire sa grandeur… Il nous faut croire en lui, essayer de le comprendre et l’adorer ; ce faisant, nous parlerons de lui.

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
La Trinité 2, 6-7 (trad. DDB 1981, p. 67s rev.)

 

 

 

 

« David lui-même le nomme Seigneur. »

vendredi 5 juin 2015

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Dans la traduction grecque des livres de l’Ancien Testament, le nom ineffable sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse, YHWH, est rendu par Kyrios ( « Seigneur »). Seigneur devient dès lors le nom le plus habituel pour désigner la divinité même du Dieu d’Israël. Le Nouveau Testament utilise ce sens fort du titre de « Seigneur » à la fois pour le Père, mais aussi — et c’est là la nouveauté — pour Jésus reconnu ainsi comme Dieu. Jésus lui-même s’attribue de façon voilée ce titre lorsqu’il discute avec les Pharisiens sur le sens du psaume 110 (Mc 12,36), mais aussi de manière explicite en s’adressant à ses apôtres (Jn 13,13). Tout au long de sa vie publique ses gestes de domination sur la nature, sur les maladies, sur les démons, sur la mort et le péché, démontraient se souveraineté divine.

Très souvent, dans les évangiles, des personnes s’adressent à Jésus en l’appelant « Seigneur ». Ce titre témoigne du respect et de la confiance de ceux qui s’approchent de Jésus et attendent de lui secours et guérison. Sous la motion de l’Esprit Saint, il exprime la reconnaissance du mystère divin de Jésus. Dans la rencontre avec Jésus ressuscité, il devient adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20,28). Il prend alors une connotation d’amour et d’affection qui va rester le propre de la tradition chrétienne : « C’est le Seigneur ! » (Jn 21,7)

En attribuant à Jésus le titre divin de Seigneur, les premières confessions de foi de l’Eglise affirment, dès l’origine, que le pouvoir, l’honneur et la gloire dus à Dieu le Père le sont aussi à Jésus parce qu’il est de « condition divine » (Ph 2,6) et que le Père a manifesté cette souveraineté de Jésus en le ressuscitant des morts et en l’exaltant dans sa gloire. Dès le commencement de l’histoire chrétienne, l’affirmation de la seigneurie de Jésus sur le monde et sur l’histoire signifie aussi la reconnaissance que l’homme ne doit soumettre sa liberté personnelle, de façon absolue, à aucun pouvoir terrestre, mais seulement à Dieu le Père et au Seigneur Jésus Christ : César n’est pas « le Seigneur »… Et la prière chrétienne est marquée par le titre « Seigneur », que ce soit l’invitation à la prière « le Seigneur soit avec vous », ou la conclusion de la prière « par Jésus Christ notre Seigneur » ou encore le cri plein de confiance et d’espérance : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22,20)

Catéchisme de l’Église catholique
§ 446-451

 

 

 

« Je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confié. »

mardi 19 mai 2015

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« J’ai manifesté ton nom aux hommes. » Ces paroles comprennent, dans la pensée du Sauveur, tous ceux qui devaient croire en lui comme membres de cette grande Église composée de toutes les nations et dont le psalmiste a dit : « Je te rendrai grâces dans la grande assemblée » (Ps 21,26). C’est vraiment alors cette glorification par laquelle le Fils rend gloire au Père en répandant la connaissance de son nom parmi les nations et aux innombrables générations humaines. Quand donc il dit : « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés », cela se rapporte à ce qui précède : « Je t’ai glorifié sur la terre… »

« J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés » : non pas son nom de Dieu, mais celui de Père. Ce nom-là ne pouvait pas être manifesté sans la manifestation du Fils. En effet, il n’y a aucun peuple qui, même avant de croire en Jésus Christ, n’ait eu une certaine connaissance de Dieu comme étant le Dieu de toute la création. Car la puissance du Dieu véritable est telle qu’il ne peut absolument pas être caché à une créature raisonnable qui veut faire usage de son esprit. Sauf un petit nombre d’individus dont le caractère a vraiment atteint la dépravation, le genre humain tout entier reconnaît Dieu comme l’auteur de ce monde… Mais le nom de Père de Jésus Christ, par lequel il enlève le péché du monde, n’était nullement connu, et c’est ce nom-là que le Seigneur manifeste à ceux que son Père lui a donnés.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur l’évangile de Jean, n°106

 

 

 

« Si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera. »

samedi 16 mai 2015

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Chaque fois que je parle de la prière, il me semble entendre dans votre cœur certaines réflexions humaines que j’ai entendues souvent, même dans mon propre cœur. Alors que nous ne cessons jamais de prier, comment se fait-il que si rarement nous paraissions expérimenter le fruit de la prière ? Nous avons l’impression de ressortir de la prière comme nous y sommes entrés ; personne ne nous répond un mot, ne nous donne quoi que ce soit, nous avons l’impression d’avoir peiné en vain. Mais que dit le Seigneur dans l’évangile ? « Ne jugez pas sur l’apparence, mais portez un jugement juste » (Jn 7,24). Qu’est-ce qu’un jugement juste sinon un jugement de foi ? Car « le juste vit de la foi » (Ga 3,11). Suis donc le jugement de la foi plutôt que ton expérience, car la foi ne trompe pas alors que l’expérience peut nous induire en erreur.

Et quelle est la vérité de la foi, sinon ce que le Fils de Dieu lui-même promet : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez, et cela vous sera accordé » (Mc 11,24). Que donc aucun d’entre vous, frères, ne tienne pour peu de chose sa prière ! Car, je vous l’affirme, celui à qui elle s’adresse ne la tient pas pour peu de chose ; avant même qu’elle ne soit sortie de notre bouche, il la fait écrire dans son livre. Sans le moindre doute nous pouvons être sûrs que soit Dieu nous accorde ce que nous lui demandons, soit il nous donnera quelque chose qu’il sait être plus avantageux. Car « nous ne savons que demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26) mais Dieu a compassion de notre ignorance et il reçoit notre prière avec bonté… Alors « mets ta joie dans le Seigneur, et il accordera les désirs de ton cœur » (Ps 36,4).

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
Sermons de Carême n°5, 5

 

 

 

 

La fleur de la vie

mardi 17 février 2015

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« Voyant qu’ils se débattaient avec les rames…, il vient à eux vers la fin de la nuit. »

mercredi 7 janvier 2015

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Les apôtres traversent le lac. Jésus seul est à terre, tandis qu’ils s’épuisent à ramer sans pouvoir avancer, car le vent est contraire. Jésus prie et dans sa prière il les voit s’efforcer à avancer. Il vient donc à leur rencontre. Il est clair que ce texte est rempli de symboles ecclésiologiques : les apôtres sur la mer et contre le vent, et le Seigneur auprès du Père. Mais ce qui est déterminant c’est que dans sa prière, lorsqu’il est « auprès du Père », il n’est pas absent ; bien au contraire, en priant il les voit. Quand Jésus est auprès du Père, il est présent à l’Église. Le problème de l’avènement final du Christ est ici approfondi et transformé de manière trinitaire : Jésus voit l’Église dans le Père et, par la puissance du Père et par la force de son dialogue avec lui, il est présent auprès d’elle. C’est justement ce dialogue avec le Père lorsqu’il « est sur la montagne » qui le rend présent, et inversement. L’Église est pour ainsi dire objet de l’entretien entre le Père et le Fils, donc elle-même ancrée dans la vie trinitaire.

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.82)

 

 

 

« Il passa la nuit à prier Dieu. »

mardi 9 septembre 2014

 

malade122-150x150Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche » (Ps 26,4), la demande avec certitude et sécurité… Cette chose unique, c’est la seule vie véritable et bienheureuse : contempler la bonté de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour cela seul que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui l’obtiendra aura tout ce qu’il veut, et ne pourra plus rien désirer qui ne convient pas.

Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons (Rm 8,25). Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir » (Ps 35,8; 37,10); nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie et que dans sa lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,8s). Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.

Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre » (Ph 4,7), lorsque nous la demandons dans la prière, « nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). En effet, comment savoir demander quelque chose qui dépasse notre compréhension ?… L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8,25s).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 14-15 (trad. cf  bréviaire 29e vendr.)