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Archive pour le mot-clef ‘jardin’

Innocence

samedi 25 février 2012

« Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, au parterre des parfums, pour se rassasier au milieu des jardins et cueillir des lys… Lui, se rassasie parmi les lys », ce sont les paroles de Salomon de David dont je descends, Moi, Messie d’Israël. Mon jardin! Quel jardin plus beau et plus digne de Dieu, du Ciel celui dont les fleurs sont les anges que Dieu a créés? Et pourtant non. C’est un autre jardin qu’a voulu le Fils unique du Père, le Fils de l’homme, car pour l’homme, je me suis revêtu de chair sans laquelle je ne pourrais racheter les fautes de la chair de l’homme. Ce jardin aurait pu être de peu inférieur au jardin du Ciel, si, du Paradis terrestre s’étaient répandus, comme les douces abeilles au sortir d’une ruche, les fils d’Adam, les fils de Dieu, pour peupler la terre d’un peuple de saints tout entier destiné au Ciel. Mais l’Ennemi a semé les ronces et les épines au cœur d’Adam, et de là, ronces et épines se sont répandues sur la terre. Ce n’est plus un jardin, mais une forêt sauvage et cruelle où réside la fièvre et où se niche le serpent. Mais pourtant le Bien-Aimé du Père a encore un jardin sur cette terre où règne Mammon. Le jardin où il va se rassasier de sa céleste nourriture: amour et pureté; le parterre où il cueille les fleurs qui lui sont chères, où ne se trouvent pas les taches de la sensualité, de la convoitise, de l’orgueil. Ceux-ci. (Jésus caresse le plus de bambins qu’il peut, passant la main sur la couronne des petites têtes attentives, une unique caresse qui les effleure et les fait sourire de joie.) Voici mes lys. Salomon n’eut pas, au milieu de ses richesses un vêtement plus beau que le lys qui parfume la vallée, ni de diadème d’une beauté plus immatérielle et plus resplendissante que celle du lys en son calice au teint de perle. Et pourtant, pour mon cœur, il n’y a pas de lys qui vaille un seul de ces tout petits. Il n’y a pas de parterre, il n’y a pas de jardin de riches, cultivé uniquement de lys, qui vaille autant qu’un seul de ces purs, innocents, sincères et simples enfants.

Correspondance de l’évangile selon St Marc, ch.2 dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 2, Ch 27, p 133

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mardi 31 janvier 2012

http://youtu.be/hwv1BGOaxPo

Le Christ semé en terre

vendredi 27 janvier 2012

C’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité. Et ainsi il est devenu un arbre… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Avec le Christ, broyez la graine de moutarde, pressez-la et semez la foi. La foi est pressée quand nous croyons au Christ crucifié. Paul a pressé la foi quand il disait : « Je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié » (1Co 2,1-2)… Or nous semons la foi quand d’après l’Évangile ou les lectures des apôtres et des prophètes nous croyons à la Passion du Seigneur ; nous semons la foi lorsque nous la couvrons en quelque sorte du terrain labouré et ameubli de la chair du Seigneur… Quiconque en effet a cru que le Fils de Dieu s’est fait homme croit qu’il est mort pour nous et croit qu’il est ressuscité pour nous. Je sème donc la foi quand je plante la sépulture du Christ au milieu de mon jardin.

Vous voulez savoir que le Christ est une graine et que c’est lui qui est semé ? « Tant que le grain de blé ne tombe pas en terre pour y mourir, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn 12,24)… C’est le Christ lui-même qui le dit. Donc il est à la fois grain de blé, parce qu’il « fortifie le cœur de l’homme » (Ps 103,15), et graine de moutarde, parce qu’il réchauffe le cœur de l’homme… Il est grain de blé quand il est question de sa résurrection, parce que la parole de Dieu et la preuve de sa résurrection nourrissent les âmes, augmentent l’espérance, affermissent l’amour –- car le Christ est « le pain de Dieu descendu du ciel » (Jn 6,33). Et il est graine de moutarde, parce qu’il y a plus d’amertume et d’aigreur à parler de la Passion du Seigneur.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire de l’évangile de Luc, VII, 179-182 ; SC 52 (trad SC p. 75 rev.)

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Un immense jardin

jeudi 12 janvier 2012

Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu  en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).

Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.

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Naturel

mardi 11 octobre 2011

Touchez du doigt la sensibilité de la nature humaine et végétale afin que les hommes se réunissent au travers et avec le milieu matériel qui les entoure. Vous vivez par la nature de toute sorte et celle-ci vit ou meurt par votre manque d’attention et d’écoute. La nature pleure, elle gémit et vous n’entendez pas les supplices que vous lui faites endurer ; mais elle vous fera ressentir son agonie au travers de la vôtre. Son état ne dépend que de ce monde et ce monde préfère se faire plaisir que de respecter la création Divine en toute chose.

Marie Mère des hommes – avril 1996

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La saladelle

samedi 17 septembre 2011

Elle rappelle la bruyère fleurie.
Fleur emblématique des gardians, elle forme de vastes étendues colorant l’été camarguais de teintes mauves.
Au contact des terres plus basses, dès que la présence du sel se fait sentir la saladelle domine.
Elle a la particularité de rejeter le sel par la face inférieure de ses feuilles formant ainsi de petits cristaux que l’on peut aisément observer.

Rencontre en Ardouane

dimanche 10 juillet 2011

Ce lieu est sanctifié à jamais et vous y trouverez ce repos qui n’existe nulle autre part. Rien ne doit être fait par profit en ce lieu, et il ne devra jamais y avoir de commerce. La nature doit rester nature, les fleurs fleuriront, les arbres donneront de beaux fruits. Tout sera naturel et ce sera un havre de Paix pour tous les êtres qui y viendront.

En ce jour, certaines personnes dont le feu ronge leurs entrailles seront guéries ; ils ressentiront une chaleur intérieure, ils guériront. Dans ce lieu se feront des guérisons physiques et spirituelles. Des gens du monde entier viendront ici, mais ils viendront pour prier et se retrouver eux-mêmes. Les hommes, à l’heure actuelle, n’ont toujours pas compris le message d’Amour et de Paix. Je viens dans ce lieu depuis des années et je reviendrai dans l’éternité.

Priez pour tous ceux qui souffrent dans ce monde, que ce soit de la faim, de la guerre. Ayez un peu plus d’humilité afin de permettre à d’autres de vivre dans l’Amour et la Paix.

Tous les ans et le deuxième dimanche de juillet, une très grande réunion aura lieu ici. Ce sera un regroupement de jeunes, de gens plus âgés, de personnes plus âgées afin de mettre en commun leur Amour et leur Paix, afin qu’ils apprennent à se connaître et qu’ils apprennent à faire connaître autour d’eux  ce que c’est de ressentir l’Amour, la sérénité intérieure.

Vous êtes tous mes enfants, que j’aime de la même manière, quels qu’ils soient. Vous êtes les seuls à vous trouver des défauts et des qualités, vous créez vos erreurs comme vous créez vos moments de bonheur. Ayez confiance en autrui, ouvrez-lui votre cœur et vous me trouverez en chacun d’eux. C’est aujourd’hui qu’il faut vous serrer la main et vous embrasser, afin de montrer votre amour complice envers le Dieu, le Dieu de l’univers, envers mon Amour de Mère.

Vous êtes là pour vivre autre chose, tous et chacun, tels que vous êtes là, pour apporter quelque chose à autrui, un peu d’amour, un peu d’espoir, un peu de confiance, un peu de réconfort.  Il faut vous battre, vous battre dans cette voie et non dans ce but qui est celui, à l’heure actuelle, de gagner de l’argent, de renflouer les comptes, de partir en vacances, se faire bronzer. Votre vie sur terre n’est pas une vie matérielle, mais une vie d’évolution envers tous.

Marie Mère des hommes – juillet 1994

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Le sycomore

samedi 9 juillet 2011

Cet arbre est cité dans la Bible en même temps que l’olivier. Ils avaient tous les deux une valeur économique : huile pour l’olivier; le bois de construction pour le sycomore :

« Le roi (Salomon) fit qu’à Jérusalem l’argent était aussi abondant que les pierres, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores du Bas-Pays. » (1 R 10,27 ss)

David nomma même un inspecteur spécial pour surveiller les oliviers et les sycomores des propriétés royales : Responsable des oliviers et des sycomores dans le Bas-Pays : Baal-Hanân, de Géder. Responsable des réserves d’huile : Yoash. (I Chro  27, 28)

« Je n’étais pas prophète, je n’étais pas fils de prophète, j’étais bouvier, je traitais les sycomores ; mais le Seigneur m’a pris de derrière le bétail et le Seigneur m’a dit: Va ! prophétise à Israël mon peuple !» (Am 7,14-15)

Un Psaume évoque aussi le sycomore en mentionnant ce qui peut le détruire : « Il ravage leurs vignes par la grêle, leurs sycomores par le gel .» (Ps 78,47)

« Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille, les sycomoressont abattus, nous mettrons des cèdres à la place. » (Is 9,9)

Jésus dit à ses  disciples :« Si vraiment vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : «Déracine-toi et va te planter dans la mer», et il vous obéirait.» (Lc 17,6).   Vu sa taille, un sycomore n’est pas un arbre facile à déraciner !

Zachée, un homme de petite taille,« cherchait à voir qui était Jésus, mais ne le pouvait à cause de la foule, car il était petit de taille …monta sur un sycomore pour voir Jésus, qui devait passer par là » (Luc 19,1-4)

 

Le câprier

mardi 17 mai 2011

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En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un  jardin :  Neot Kedumim –  JARDINS D’ISRAEL.

En Israël, entre Tel-Aviv et Jérusalem, il existe un parc de paysages bibliques qui présente tout le cadre écologique de la flore et de la faune de la Bible un  jardin :  Neot Kedumim –  JARDINS D’ISRAEL.

L’emblème de NEOT KEDUMIM est le caprier, arbrisseau très robuste qui se développe dans les climats les plus arides et les plus rudes. Il pousse sur les murettes, s’enfonce entre les roches. Il pousse même entre les immenses blocs de pierre du Mur occidental à Jérusalem, mur de soutènement du Temple que les romains pensaient avoir détruit entièrement.Par ses racines profondes et son tronc résistant il peut continuer à pousser même après avoir été coupé un certain nombre de fois. Aussi cet arbrisseau symbolise la survie et la continuité du Peuple d’Israël.

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Sous le chêne

mercredi 6 avril 2011

Alors mourut Débora, la nourrice de Rebecca ; elle fut ensevelie sous un Chêne appelé Allonbacuth (c’est-à-dire, le Chêne des larmes.) (Gen. 35, 8).

Les Chênes de nos contrées dont rien n’entrave la croissance, parviennent à une taille majestueuse et sont comme des arbres géants à côté des autres ; en Palestine, on les retrouve, il est vrai, formant de beaux bois et de jolis bosquets sur les collines et les montagnes, mais chaque arbre, pris individuellement, est loin d’égaler le roi de nos forêts.
Plusieurs localités de la Terre-Sainte, parsemées de nombreux bouquets de Chênes toujours verts, ont la riche apparence d’un parc de nos contrées. Ces arbres sont groupés en assez grand nombre sur les hauteurs qui environnent Hébron, mais c’est sur les collines de Basçan, célèbres dans la Bible, que le Chêne est le plus vigoureux et le plus beau.
Burckhardt se réjouissait en approchant des ombrages épais fournis par les Chênes de Basçan et de Galaad. Esaïe (II, 12-13) fait allusion a ces lieux : II y a un jour assigné par l’Éternel des armées contre tous les orgueilleux et les hautains, contre tout homme qui s’élève, et il sera abaissé, et contre tous les cèdres du Liban hauts et élevés, et contre tous les Chênes de Basçan, et Zacharie (XI, 12) dit : Chênes de Basçan, hurlez, car la forêt qui a été comme une place forte a été coupée.

Il y a deux mots hébreux différents que nos traducteurs ont rendus par Chêne ; mais il a été prouvé que l’un d’eux se rapporte au Térébinthe. Le mot Allon est évidemment le Chêne.

Le docteur Royle cite cinq espèces de Chêne communes en Palestine ; mais, ainsi qu’il le fait remarquer, la fréquente mention du Chêne dans nos Saintes-Écritures porterait à conclure que cet arbre était plus abondant dans les campagnes de Canaan autrefois qu’aujourd’hui.

Le Chêne vert ou Yeuse (Quercus Ilex) se trouve dans l’Asie occidentale et dans l’Europe méridionale. Une de ses variétés donne des fruits doux, mangeables ; c’est peut-être là le gland cité par les auteurs classiques comme nourriture des habitants primitifs de la Grèce.
Le Chêne à feuilles de houx (Quercus pseudococcifera) a été considéré comme une simple variété de l’yeuse, mais il y a une différence notable dans le port de ces deux arbres.

Le grand Chêne à cupules épineuses (Quercus Aegilops) se présente fréquemment a la vue du voyageur qui parcourt les collines de Juda. Il est quelquefois appelé Chêne à barbe de chèvre, a cause des lichens longs et pendants qui souvent abondent sur ses branches.

Le Quercus Ithaburensis ou Chêne du Thabor appartient aussi à la Palestine ; il n’est pas de haute taille, mais ses feuilles sont très grandes et d’un vert magnifique.

Il n’y a plus à citer pour la Terre-Sainte que le Chêne Kermès (Quercus coccifera), mais les botanistes en ont encore décrit plusieurs espèces, dont le nombre s’augmentera certainement plus tard. Le Chêne Kermès est remarquable, parce qu’il nourrit le Kermès (Coccus Ilicis), petit insecte qu’on trouve en quantité sur ses bourgeons. Cet animal était la seule substance qui servît à teindre en écarlate depuis l’époque où l’on perdit l’usage de la pourpre, célèbre couleur citée dans la Bible et tirée d’un coquillage des côtes de la Phénicie. Plus tard, l’un et l’autre furent remplacés par l’insecte du Cochenillier d’Amérique.

Le Chêne Kermès est un arbrisseau de petite taille et toujours vert ; les insectes qu’il nourrit sont encore utilisés par les indigènes du Levant, de la Barbarie et d’autres contrées, mais ils sont fort peu employés pour la teinture dans les pays du Nord. Cet arbuste couvre les collines de la France méridionale et de l’Espagne, et bien des habitants du royaume de Murcie n’ont pas d’autre métier que de recueillir le Kermès pour les teinturiers.