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« Hélas, cela est resté caché à tes yeux. »

C’est trop évident, aucune ville sainte d’ici-bas ne constitue le terme de notre pèlerinage dans le temps. Ce terme est caché au-delà de ce monde, au cœur du mystère de Dieu encore invisible pour nous ; car c’est dans la foi que nous cheminons, non dans la claire vision, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. La Jérusalem nouvelle, dont nous sommes dès à présent les citoyens et les enfants, c’est d’en haut qu’elle descend, d’auprès de Dieu. De cette cité, la seule cité définitive, nous n’avons pas encore contemplé la splendeur, sinon comme dans un miroir, d’une manière confuse, en tenant ferme la parole prophétique. Mais dès à présent nous en sommes les citoyens ou nous sommes invités à le devenir : tout pèlerinage spirituel reçoit son sens intérieur de cette destination ultime.

Ainsi en était-il de la Jérusalem célébrée par les psalmistes. Montant à Jérusalem, Jésus lui-même et Marie sa mère ont chanté sur terre les cantiques de Sion : « Beauté parfaite, joie de toute la terre ». Mais c’est à cause du Christ, désormais, que la Jérusalem d’en haut nous attire, c’est vers lui que nous marchons d’une marche intérieure.

Saint Paul VI

(Références bibliques : 1Jn 3,2; Ga 4,26; Ap 21,2; 1Co 13,12; Ps 49,2; Ps 47,3)

 

 

 

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