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« Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur. »

Ma joie, c’est le Seigneur,
et mon élan se porte vers lui.
Belle est ma route vers le Seigneur,
car il est mon soutien.
Il s’est fait connaître lui-même dans sa simplicité,
sa bienveillance a diminué pour moi sa grandeur.
Il s’est fait semblable à moi pour que je le reçoive ;
il s’est fait semblable à moi pour que je le revête.
Je n’ai pas été effrayé en le voyant,
car il est ma miséricorde.
Il a pris ma nature pour que je le comprenne,
et mon visage pour que je ne me détourne pas de lui.
Celui qui donne la connaissance est le Verbe, la Parole, de la connaissance.
Lui qui a créé la sagesse est plus sage que tout ce qu’il a créé.
Lui qui m’a créé, il savait avant que je ne sois
ce que je ferais quand j’existerais.
À cause de cela il a eu pitié dans sa miséricorde,
il m’a accordé que je prie
et que je reçoive de son sacrifice.

Oui, Dieu est impérissable,
il est la plénitude des mondes et leur Père.
Il s’est manifesté aux siens,
pour qu’ils connaissent celui qui les a faits,
et ne s’imaginent plus tirer d’eux-mêmes leur origine.
Il a ouvert une route à la connaissance,
il l’a élargie, prolongée et conduite à sa perfection.
Il a posé sur elle les empreintes de sa lumière,
et ses traces, du début jusqu’au terme,
car elle est son œuvre.

Il a mis tout son amour dans le Fils.
À cause de son salut, il exercera sa toute-puissance,
et le Très-Haut sera connu par ses saints,
pour annoncer la venue du Seigneur à ceux qui chantent,
afin qu’ils aillent à sa rencontre
et lui chantent dans la joie.

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)

 

 

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