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Archive pour le mot-clef ‘St François d’Assise’

SAINT FRANÇOIS D’ASSISE Fondateur (1182-1226)

mardi 4 octobre 2011

La vie de saint François d’Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l’humilité de la croix. Il naquit à Assise, en Ombrie. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les Français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu’on lui donna le nom de François, quoiqu’il eût reçu celui de Jean au baptême.

Sa naissance avait été marquée par une merveille : d’après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d’une étable. Dieu voulait qu’il fût, dès le premier moment, l’imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix. Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l’éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.

Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l’aumône à un malheureux, il s’en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu’il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce lui-même, qu’il porte sa croix et qu’il me suive ! »

Sa conversion fut accompagnée de plus d’un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d’espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu’un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »

Un jour, il entendit, à l’évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l’étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François. Ces deux frêles tiges devinrent des arbres immenses.

©Evangelizo.org

 

« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête »

mercredi 28 septembre 2011

Ô Dame Pauvreté, le fils du Père souverain « est devenu amoureux de ta beauté » (Sg 8,2)…, sachant que tu serais sa plus fidèle compagne. Avant qu’il ne descende de sa patrie lumineuse, c’est toi qui lui a préparé un endroit convenable, un trône où s’asseoir, un lit où se reposer : la Vierge très pauvre, de qui il est né. Dès sa naissance tu as été à son chevet ; on l’a déposé « dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place à l’hôtellerie » (Lc 2,7). Et tu l’as accompagné toujours, tant qu’il était sur terre : « Les renards avaient leurs tanières, les oiseaux leurs nids, mais lui n’a pas eu de lieu où reposer sa tête ». Quand il s’est mis à enseigner lui-même, après avoir laissé les prophètes parler en son nom, c’est de toi la première qu’il a fait la louange : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » (Mt 5,3)

Puis, lorsqu’il s’est choisi quelques amis comme ses témoins pour le salut de l’humanité, il n’a pas appelé de riches commerçants, mais des pêcheurs modestes, afin de montrer à tous combien l’estime qu’il te portait à toi, Dame Pauvreté, devait engendrer de l’amour pour toi. Finalement, comme s’il fallait une preuve éclatante et définitive de ta valeur, de ta noblesse, de ton courage, de ta prééminence sur les autres vertus, tu as été la seule à rester attachée au Roi de gloire alors que les amis qu’il s’était choisis l’avaient abandonné.

Toi sa fidèle compagne, sa tendre amante, tu ne l’as pas quitté un instant ; tu t’es attachée même d’autant plus à lui que tu le voyais davantage et plus universellement méprisé… Toi seule, tu le consolais. Tu ne l’as pas quitté « jusqu’à la mort, à la mort sur une croix » (Ph 2,8), nu, les bras étendus, mains et pieds cloués…, si bien qu’il ne lui restait plus rien à montrer de sa gloire que toi.

Un compagnon de saint François d’Assise (13ème siècle)
Sacrum commercium, 22 (trad. Vorreux, Documents, p. 1289 rev. ; cf AELF)


Bulletin n°39

jeudi 22 septembre 2011

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Message du 16 septembre 2011

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