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Archive pour le mot-clef ‘Parole Divine’

Paroles du Christ

lundi 28 novembre 2016

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Jésus ne se cache pas derrière un titre, un diplôme, une référence, une marque, un maître à penser. Il n’assène pas sa propre vérité, Il la laisse percevoir, sans l’imposer. C’est une adhésion du cœur, de l’esprit, non une contrainte.
De ce fait, nous ne sommes pas des robots, des gens dressés. Ce qui est extraordinaire, ce qui devrait nous étonner, c’est que nous pouvons douter. Nous pouvons douter de l’autorité de Jésus. Lui-même le permet. Lui-même le désire. Lui-même le suscite.
Cette manière de se dire doit nous éveiller à ce que nous ne percevons pas. « Il y a parmi vous quelqu’un que vous ne connaissez pas ». Parmi nous, il y a peut-être beaucoup plus que ce que nous voyons et percevons. Il y a peut-être quelque chose, quelqu’un qui ne s’impose pas.
La véritable autorité émane des êtres qui font tout ce qu’ils peuvent, ni plus ni moins. Le Messie agit et c’est ensuite qu’Il est reconnu. Même si dans nos vies, nous peinons à L’y percevoir, osons le Lui demander. « Si Tu es là, dis-le-moi, j’aimerais Te rencontrer ».

Sr Marie Monnet, dominicaine
Extrait de la méditation sur Jean 1, 26 « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. »
marche.retraitedanslaville.org

 

 

 

« Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. »

dimanche 21 août 2016

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Faites bien attention, frères très chers : les saintes Écritures nous ont été transmises pour ainsi dire comme des lettres venues de notre patrie. Notre patrie, en effet, c’est le paradis ; nos parents, ce sont les patriarches, les prophètes, les apôtres et les martyrs ; nos concitoyens, les anges ; notre roi, le Christ. Quand Adam a péché, nous avons été pour ainsi dire jetés dans l’exil de ce monde. Mais parce que notre roi est fidèle et miséricordieux plus qu’on ne peut le penser ou le dire, il a daigné nous envoyer, par l’intermédiaire des patriarches et des prophètes, les saintes Écritures, comme des lettres d’invitation par lesquelles il nous invitait dans notre éternelle et première patrie… En raison de son ineffable bonté, il nous a invités à régner avec lui.

Dans ces conditions, quelle idée se font d’eux-mêmes les serviteurs qui…ne daignent pas lire les lettres qui nous invitent à la béatitude du Royaume ? … « Celui qui ignore sera ignoré » (1Co 14,38). Certainement, celui qui néglige de chercher Dieu dans ce monde par la lecture des textes sacrés, Dieu à son tour refusera de l’admettre dans la béatitude éternelle. Il doit craindre qu’on ne lui ferme les portes, qu’on ne le laisse dehors avec les vierges folles (Mt 25,10) et qu’il ne mérite d’entendre : « Je ne sais pas qui vous êtes ; je ne vous connais pas ; écartez-vous de moi, vous tous qui faites le mal »… Celui qui veut être écouté favorablement de Dieu doit commencer par écouter Dieu. Comment aurait-il le front de vouloir que Dieu l’écoute favorablement, s’il en fait si peu de cas qu’il néglige de lire ses préceptes ?

Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 7 ; CCL 103, 37s (trad. SC 175, p. 341s rev.)

 

 

 

 

« Sur la bonne terre, ils ont donné du fruit. »

mercredi 20 juillet 2016
"Le semeur" (gouache sur papier) de Sr Marie-Boniface, Bénédictines de Vanves

« Le semeur » (gouache sur papier) de Sr Marie-Boniface, Bénédictines de Vanves

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » D’où est-il sorti, celui qui est présent partout, qui remplit l’univers entier ? Comment est-il sorti ? Non pas matériellement, mais par une disposition de sa providence à notre égard : il s’est rapproché de nous en revêtant notre chair. Puisque nous ne pouvions pas aller jusqu’à lui, nos péchés nous en interdisant l’accès, c’est lui qui vient jusqu’à nous. Et pourquoi est-il sorti ? Pour détruire la terre où foisonnaient les épines ? Pour en punir les cultivateurs ? Pas du tout. Il vient cultiver cette terre, s’en occuper et y semer la parole de sainteté. Car la semence dont il parle est, en effet, sa doctrine ; le champ, l’âme de l’homme ; le semeur, lui-même…

On aurait raison de faire des reproches à un cultivateur qui semait si largement… Mais quand il s’agit des choses de l’âme, la pierre peut être changée en une terre fertile, le chemin peut n’être pas foulé par tous les passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et permettre aux grains de pousser en toute tranquillité. Si ce n’était pas possible, il n’aurait pas répandu son grain. Et si la transformation n’a pas lieu, ce n’est pas la faute du semeur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se laisser changer. Le semeur a fait son travail. Si son grain a été gaspillé, l’auteur d’un si grand bienfait n’en est pas responsable.

Remarque bien qu’il y a plusieurs façons de perdre la semence… Autre chose est de laisser la semence de la parole de Dieu se dessécher sans tribulation et sans tracasserie, autre chose de la voir périr sous le choc des tentations… Pour qu’il ne nous arrive rien de semblable, gravons la parole dans notre mémoire, avec ardeur et profondément. Le diable aura beau arracher autour de nous, nous aurons assez de force pour qu’il n’arrache rien en nous.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélies sur Mt, 44 (trad. Véricel, L’Evangile commenté p. 138s)

 

 

Neuvaine des 9 étoiles de Marie à l’Esprit Saint

jeudi 5 mai 2016

Capture d’écran 2015-12-24 à 10.39.09A partir de demain, en jusqu’à la Pentecôte, nous offrons cette neuvaine, en union de prière, au grand projet d’Ardouane mais surtout pour que l’homme s’affranchisse à la Parole Divine.

Afin de préparer nos cœurs, chaque don est associé aux missions de La Maison de Marie, chacune des neuf étoiles de la couronne de Marie Mère des hommes.

La première représente l’Alpha,

La seconde, l’Amour,

La troisième, l’Humilité,

La quatrième, la Grâce,

La cinquième, la Tolérance,

La sixième, la Compréhension,

La septième, la Foi,

La huitième, la Paix,

La neuvième, l’Oméga.

 

Comme les apôtres autour de Marie, prions chaque jour cette neuvaine.
C’est la neuvaine des neuvaines !

 

 

 

 

 

Citation

jeudi 31 mars 2016

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Je suis Marie servante auprès du Seigneur afin que toute chose soit faite selon la Volonté Divine, afin que l’Amour et la Paix soient répandus sur terre, afin que tout acte soit lié pour le bonheur d’autrui, afin que toute parole ne soit qu’une Parole d’Amour et de Paix pour autrui. Tout doit être fait pour autrui et toujours dans l’Amour et la Paix. Que toutes diffusions de Paroles Divines soient amplifiées au travers de ce monde afin que l’homme prenne connaissance de la vraie réalité dans leur vie sur terre et de profiter de la créativité de leur esprit au travers de Dieu, de cette créativité qui leur permettra d’évoluer dans le sens de l’amour. Que tout ceci soit fait selon la Volonté Divine et je suis Mère afin que tous mes enfants suivent le chemin de la Connaissance et de l’Amour. Je vous remercie.

Marie Mère des hommes – mars 2016

 

 

 

« Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi car c’est de moi qu’il a parlé dans l’Ecriture. »

jeudi 10 mars 2016

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Il y a une « sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que, dès avant les siècles, Dieu nous a destinée par avance ». Cette sagesse de Dieu, c’est le Christ ; il est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu »… Dans le Fils, en effet, « se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » ; caché dans le mystère, destiné par avance, dès avant les siècles, c’est lui qui a été prédestiné et préfiguré dans la Loi et les Prophètes.

C’est pourquoi les prophètes portaient le nom de « voyants » ; ils voyaient celui qui était caché et inconnu des autres. Abraham aussi « a vu son jour, et il s’est réjoui ». Pour Ézéchiel, les cieux se sont ouverts, alors que pour le peuple pécheur ils restaient bouchés. « Ôtez le voile de dessus mes yeux, dit David, et je contemplerai les merveilles de ta loi ». En effet, la loi est spirituelle, et pour la comprendre il faut que soit « écarté le voile » et que « soit contemplée la gloire de Dieu à visage découvert ».

Dans l’Apocalypse, on montre un livre scellé de sept sceaux… Combien d’hommes aujourd’hui, qui se prétendent instruits, tiennent en mains un Livre scellé ! Et ils sont incapables de l’ouvrir, à moins qu’il ne soit ouvert par « Celui qui tient la clef de David ; s’il ouvre, nul ne fermera, et s’il ferme, nul n’ouvrira ». Dans les Actes des Apôtres, l’eunuque lisait le prophète Isaïe… ; pourtant il ignorait celui qu’il vénérait dans ce livre sans le connaître. Survient Philippe ; il lui montre Jésus caché sous la lettre… Comprends donc que tu ne peux pas t’engager dans les Saintes Écritures sans avoir un guide qui te montre le chemin.

(Références bibliques : 1Co 2,7 ; 1Co 1,24 ; Col 2,31 ; 1Sm 9,9 ; Jn 8,56 ; Ps 118,18 ; 2Co 3,16-18 ; Ap 5,1 ; Ap 3,7 ; Ac 8,26s)

 

 

 

Carême 2016 – jour 13

mercredi 24 février 2016

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Mes enfants, vous êtes comme cette cascade qui coule à flot, cette eau limpide, pure et qui arrose les campagnes, qui abreuvent les plantes, les animaux et toutes vies qui longent ce cours d’eau. Mais au travers de celui- ci, vous êtes toutes ces gouttelettes d’eau qui jaillissent et qui font qu’un peu plus la nature est rafraichie. Vous êtes ces gouttes d’eau qui imprègnent l’herbe et dans votre cas, qui imprègnent les âmes des gens. Vous êtes là pour faire apprendre, pour communiquer, pour apporter la Sainte Parole de mon Fils et de Dieu le Père. Vous êtes protégés. En aucun jour, vous ne pourrez dire que votre ange gardien n’est pas là. Il vous suit, vous guide, vous protège. Il permet d’assouplir certaines douleurs, certains crissements qui se trouvent au niveau de votre cœur, les douleurs mentales, physiques. L’ange gardien, votre ange gardien, prend tout ceci pour lui et vous confère le bonheur et la simplicité dans la vie.

Mes enfants, vous devez en tout point respecter l’humilité. Ne partez pas au-devant en criant ou en vous mettant en avant pour que l’on vous comprenne, pour que les gens vous écoutent. Certaines fois, un regard, un sourire suffisent à faire comprendre ce que l’on désire tant communiquer.

Marie Mère des hommes – janvier 2016

Être une lampe sur le lampadaire

mardi 26 janvier 2016

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Les laïcs, que leur vocation spécifique place au cœur du monde et à la tête des tâches matérielles les plus variées, doivent exercer par là même une forme singulière d’évangélisation. Leur tâche première et immédiate n’est pas l’institution et le développement de la communauté ecclésiale — c’est là le rôle spécifique des Pasteurs — mais c’est la mise en œuvre de toutes les possibilités chrétiennes et évangéliques cachées, mais déjà présentes et actives, dans les choses du monde. Le champ propre de leur activité évangélisatrice, c’est le monde vaste et compliqué de la politique, du social, de l’économie, mais également de la culture, des sciences et des arts, de la vie internationale, des mass media, ainsi que certaines autres réalités ouvertes à l’évangélisation comme l’amour, la famille, l’éducation des enfants et des adolescents, le travail professionnel, la souffrance.

Plus il y aura des laïcs imprégnés d’évangile responsables de ces réalités et clairement engagés en elles, compétents pour les promouvoir et conscients qu’il faut déployer leur pleine capacité chrétienne souvent enfouie et asphyxiée, plus ces réalités se trouveront au service de l’édification du Règne de Dieu et donc du salut en Jésus Christ, sans rien perdre ou sacrifier de leur coefficient humain, mais manifestant une dimension transcendante souvent méconnue.

Bienheureux Paul VI, pape de 1963-1978
Evangelii nuntiandi, 70

 

 

 

« Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent. »

samedi 10 octobre 2015

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« Heureuse la mère qui t’a porté et qui t’a nourri de son lait. » Grande est la dévotion, grande est la foi qui s’expriment dans cette parole de la femme de l’évangile. Tandis que les scribes et les pharisiens mettent le Seigneur à l’épreuve et le blasphèment, devant tous cette femme reconnaît son incarnation avec une telle loyauté, elle la confesse avec une telle assurance, qu’elle déjoue la calomnie de ses contemporains et la fausse foi des hérétiques à venir. Offensant les œuvres de l’Esprit Saint, les contemporains de Jésus niaient qu’il soit vraiment Fils de Dieu, consubstantiel au Père. Dans la suite, des hommes ont aussi nié que Marie toujours vierge ait, par l’opération de l’Esprit Saint, fourni la substance de sa chair au Fils de Dieu qui devait naître avec un vrai corps humain ; ils ont nié qu’il soit vraiment Fils de l’homme, de même nature que sa mère. Mais l’apôtre Paul dément cette opinion lorsqu’il dit de Jésus qu’il est « né d’une femme, soumis à la Loi » (Ga 4,4). Car, conçu du sein de la Vierge, il a tiré sa chair non du néant, ni d’ailleurs, mais du corps de sa mère. Autrement il ne serait pas exact de l’appeler vraiment Fils de l’homme…

Heureuse mère en vérité qui, selon l’expression du poète, « a enfanté le Roi qui régit ciel et terre à travers tous les siècles. Elle a les joies de la maternité et l’honneur de la virginité. Avant elle on n’a pas vu de femme pareille, et on n’en verra pas après elle » (Sedulius). Et pourtant le Seigneur ajoute : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ». Le Sauveur donne au témoignage de cette femme une confirmation magnifique. Non seulement il déclare bienheureuse celle à qui il a été donné d’enfanter corporellement le Verbe de Dieu, mais bienheureux aussi tous ceux qui s’appliqueront à concevoir spirituellement le même Verbe par l’écoute de la foi, à l’enfanter et à le nourrir soit dans leur cœur, soit dans celui des autres, le gardant présent en pratiquant le bien.

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l’Église
Homélie sur St Luc ; L. IV, 49 (trad. rev. Tournay)

 

 

 

Convertissez-vous !

dimanche 1 mars 2015

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« Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas » (Marc 4,12). Comment peut-on regarder sans voir ou écouter sans comprendre ? Notre monde est fait de communication. Lorsqu’il s’agit de transmettre des reportages sur des événements, comme le font les informations télévisées ou radiodiffusées, en général on n’a pas de mal à comprendre, même si certaines interprétations sont discutables. Lorsqu’il s’agit d’un cours scientifique ou d’une réflexion philosophique, l’étudiant a parfois du mal à suivre et doit se mettre à investiguer. Lorsqu’il s’agit en revanche de l’Évangile du Royaume, on a beau écouter « convertissez-vous » (Marc 1,15), la vie suit son cours vers la ruine du péché ; on a beau assister à des miracles de la grâce de Dieu (conversion, guérison), la foi n’en est pas augmentée. Pourquoi ? Le message est-il trop compliqué ou abstrait ?
L’appel prophétique direct est souvent entendu comme un message qui concerne « les autres », « la société », bref tout le monde, sauf la propre vie ; l’esprit du monde cache un scepticisme déguisé en « pensée critique ». En échange, la Parabole enrobe le message en des problématiques de la vie courante, communément acceptées : la tentation sceptique est acculée et ne peut faire autre qu’accepter.
Le message du Seigneur contient une leçon : la qualité de notre existence (ce que nous en faisons), telle une terre, se mesure par le fruit qu’elle fait porter à la semence. La foi et l’adhésion à Dieu, le choix de nos préoccupations, qui sont un langage d’amour, la profondeur de notre espérance parlent de l’accueil que chacun réserve à l’appel du Seigneur dans sa conscience ; elles sont les attitudes que décrivent les trois types de terrain où la semence se perd. Le quatrième terrain est fertile ; sa bonne disposition n’est pas un privilège réservé à un cercle d’initiés : il dépend de notre option de vie.
La Parole divine va bien au-delà d’une dimension purement conceptuelle (intellectuelle) ; il s’agit de la vie de grâce semée en notre âme, qui se développe par une vie vertueuse, docile à l’action de l’Esprit Saint. Elle a porté de nombreux fruits dans l’histoire de l’Église : les Saints ! Jésus est reproduit à raison de trente, soixante ou cent pour un… Et chaque Saint aura attiré les hommes et les femmes à une rencontre avec le Christ, à l’amitié, jusqu’à l’imitation de Jésus Christ : trente, soixante, cent pour un… En raison de la potentialité extraordinaire de la Parole de Dieu, les fruits sont innombrables. La Parole n’a pas besoin de nous pour porter du fruit. C’est nous qui avons besoin d’elle : alors, pourquoi encore hésiter ?

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
Méditation quotidienne 28/01/2015
catholique.org

http://escapamargue.blogspot.fr