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Archive pour le mot-clef ‘Jésus’

Annonciation

mercredi 24 mars 2010

Botticelli - L'annonciation

« Salut, Marie, pleine de Grâce, salut !  »

La voix est un doux accord, comme des perles qui tombent sur un métal précieux. Marie tressaille et baisse les yeux. Et elle tressaille davantage quand elle voit cette créature de lumière agenouillée à un mètre environ de distance d’elle, les mains croisées sur la poitrine la regardant avec un infini respect. Marie se dresse debout et se serre contre le mur. Elle devient pâle, puis rouge. Son visage exprime étonnement, effarement. Elle serre inconsciemment les mains sur son sein, en les cachant sous ses longues manches. Elle se courbe presque pour cacher le plus possible son corps. Une attitude de suave pudeur…

« Non. Ne crains pas. Le Seigneur est avec Toi ! Tu es bénie entre toutes les femmes.  »

Mais Marie continue à craindre. D’où est venu cet être extraordinaire ? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur ?

« Ne crains pas, Marie ! » répète l’Archange.

« Je suis Gabriel, l’Ange de Dieu. Le Seigneur m’a envoyé vers Toi. Ne crains pas parce que tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et maintenant, tu vas concevoir dans ton sein et enfanteras un Fils et tu Lui donneras comme nom Jésus. »

Extrait de l’Evangile selon Maria Valtorta

5e dimanche de Carême

samedi 20 mars 2010

Gustave Doré - Jésus et la femme adultère

La femme adultère – Jean 8; 1-11

Dès le point du jour, selon son habitude quand il venait à Jérusalem, Jésus, assis au parvis du Temple, se met à enseigner ceux qui se pressent autour de lui. Brusquement, il est interrompu par un groupe de scribes et de Pharisiens. Ils poussent devant eux, sans ménagement, une femme apeurée. Riche ou pauvre ? on ne sait pas, ce qui est sûr, c’est qu’on l’a surprise en adultère. « Maître, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes?là. Et toi, qu’en dis?tu ? »

Le piège est bien monté : si Jésus répond :« Laissez?la aller ! », on lui rétorquera :« Tu contredis la Loi de Moïse ! » ; si Jésus la laisse mettre à mort, il va contre l’autorité romaine qui se réserve, à l’époque, toutes les exécutions capitales. « Toi, qu’en dis?tu ? » … la réponse ne vient pas.

Jésus s’est baissé et trace des traits sur le sol, sans regarder personne, comme absorbé dans ses pensées. Autour de lui les Pharisiens commencent à s’énerver ; Jésus alors se redresse : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » Réponse merveilleuse !

D’une part Jésus prend les scribes à contre?pied, en citant à son tour un précepte de la Loi. En effet, d’après le Deutéronome, quand une sentence de mort a été prononcée, la Loi ordonne :« La main des témoins sera la première sur l’accusé pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite » (Dt 17,5?7). Mais en même temps, comme dans la parabole de la paille et de la poutre, Jésus remet les scribes et les Pharisiens devant leur propre condition de pécheurs : … vous n’avez le droit de la punir que si vous?mêmes n’êtes pas condamnables !

Jésus de nouveau se baisse pour écrire sur le sol. Et voilà que tous les accusateurs, l’un après l’autre, s’éloignent, en commençant par les plus vieux, probablement les moins innocents, ou les plus lucides sur le cœur de l’homme.

On se demande parfois ce que Jésus traçait ainsi sur le sol. Certains imaginent que Jésus inscrivait des péchés, mais les Pharisiens savaient lire, et dans ce cas ils n’auraient pas « persisté » à lui poser des questions ! De plus ce qui a décidé les accusateurs à partir, ce n’est pas ce qu’ils ont vu ou lu par terre, mais ce qu’ils ont entendu de la bouche de Jésus, concernant la première pierre : « Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l’un après l’autre. »

L’important est donc non pas ce que Jésus traçait sur le sol ? et que l’Évangéliste ne nous rapporte pas ? mais le fait qu’il écrivait ; et l’on peut le comprendre de deux façons :

  • ou bien Jésus, ostensiblement, traçait des signes avec son doigt comme certains griffonnent machinalement sur leur page quand une conférence ou une réunion les ennuie. Jésus dirait par là aux Pharisiens : votre affaire ne me concerne pas ; tout cela m’ennuie profondément, et je n’entrerai pas dans votre piège sordide.
  • ou bien, rien que par son geste d’écrire sur le sol, Jésus renverrait les Pharisiens à un texte sévère du prophète Jérémie : « Seigneur, espoir Israël, tous ceux qui t’abandonnent seront confondus, ceux qui se détournent de toi seront inscrits sur la terre, car ils t’ont abandonné, toi, la source des eaux vives ! » (Jr 17,13)

Être inscrit sur la terre, c’est disparaitre avec le premier souffle de vent, et, par son geste symbolique, Jésus semble répondre aux Pharisiens, à la manière des Prophètes : « Vous condamnez cette femme ? À ce compte?là vous seriez tous inscrits par Dieu pour la condamnation ! »

Tous les accusateurs se sont éloignés. Ils restent à deux au milieu du cercle : la femme et Jésus, la misère et la miséricorde. Jésus se redresse : « Femme, où sont?ils ? Personne ne t’a condamnée ? » Jésus dit : « Femme » ; et dans Sa bouche, c’est toujours un terme de respect. C’est celui qu’Il emploie pour la Samaritaine, et même pour Sa Mère Marie, à Cana et à la Croix.

Jeûne et prière

vendredi 12 mars 2010

« Je vais vous demander une contribution à vous, à tous.

Chaque vendredi de chaque semaine, à 9h30 précises et jusqu’à 10H00, pardon, 21h30 et 22h00, je vous demande tous ensemble de me consacrer une demi-heure de prière, une demi-heure pour tous ceux qui souffrent sur cette terre, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de connaître ce que vous connaissez aujourd’hui, pour tous ceux qui vont subir tant de chose.

Je veux que cette demi-heure, vous l’apportiez à tous sans distinction ni de couleur, ni de race, car tout être humain est identique.

A chacun d’entre vous je vais demander aussi, je sais que certains ne le feront pas, mais je vous le demande. Je vais vous demander le Vendredi de faire pénitence, je vous demanderai de prendre le pain et l’eau lors du Vendredi. Mais vous ne le ferez pas pour Jésus, vous le ferez, pour tous vos frères qui ont faim. Je ne vous demande pas de faire les deux repas, simplement un. Pour ceux qui n’auront pas la force de le faire, parce que je sais que beaucoup ne le feront pas, alors je leur demande seulement d’avoir une pensée et peut-être d’éviter une friandise, d’éviter quelque chose de particulier qu’ils aimeraient prendre ce jour-là. »

Marie Mère des hommes – septembre 1994

Deuxième dimanche de Carême

jeudi 25 février 2010

La Transfiguration. Luc 9, 28, 36

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. » Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.

Cana

dimanche 17 janvier 2010
Les noces de Cana - Giotto

Les noces de Cana - Giotto

“Femme, qu’y a-t-il, désormais entre Moi et Toi?” Jésus en disant cette phrase sourit encore plus doucement et Marie sourit, comme deux qui savent une vérité qui est leur joyeux secret que tous les autres ignorent. Marie ordonne aux serviteurs: “Faites ce que Lui vous dira.” Marie a lu dans les yeux souriants de son Fils l’assentiment, voilé d’un grand enseignement pour tous les “appelés”. Et Jésus ordonne aux serviteurs: “Emplissez d’eau les cruches.” Je vois les serviteurs emplir les jarres de l’eau apportée du puits. (J’entends le grincement de la poulie qui monte et descend le seau qui déborde). Je vois le majordome qui se verse un peu de ce liquide avec un regard de stupeur, qui l’essaie avec une mimique d’un plus grand étonnement et le goûte. Il parle au maître de maison et à l’époux son voisin. Marie regarde encore son Fils et sourit; puis recevant un sourire de Lui, incline la tête en rougissant légèrement. Elle est heureuse. Dans la salle passe un murmure. Les têtes se tournent vers Jésus et Marie. On se lève pour mieux voir. On va vers les jarres. Un silence, puis un chœur de louanges à Jésus. Mais Lui se lève et dit une seule parole: “Remerciez Marie” et puis, il quitte le repas. Sur le seuil il répète: “La paix à cette maison et la bénédiction de Dieu sur vous” et il ajoute: “Mère, je te salue.”

Jésus m’explique le sens de la phrase. “Ce « désormais », que beaucoup de traducteurs passent sous silence, est la clef de la phrase et l’explique avec son vrai sens. Je fus le Fils soumis à la Mère, jusqu’au moment où la volonté de mon Père m’indiqua que l’heure était venue d’être le Maître. À partir du moment où ma mission commença, je ne fus plus le Fils soumis à sa Mère, mais le Serviteur de Dieu. Les liens qui M’unissaient à Celle qui m’avait engendré étaient rompus. Ils s’étaient transformés en liens de plus haut caractère. Ils s’étaient tous réfugiés dans l’esprit. L’esprit appelait toujours « Maman » Marie, ma Sainte. L’amour ne connut pas d’arrêt, ne s’attiédit pas, au contraire, il ne fut jamais aussi parfait que lorsque, séparé d’Elle pour une seconde naissance, Elle me donna au monde, pour le monde, comme Messie, comme Évangélisateur. Sa troisième, sublime maternité mystique, ce fut quand, dans le déchirement du Golgotha, Elle m’enfanta à la Croix, en faisant de Moi, le Rédempteur du monde.  » Qu’y a-t-il désormais entre Moi et Toi? « . J’étais d’abord tien, uniquement tien. Tu me commandais, Je t’obéissais. Je t’étais soumis « . Maintenant, j’appartiens à ma mission. Ne l’ai-je peut-être pas dit? « Celui qui met la main à la charrue et se retourne pour saluer ceux qui restent, n’est pas apte au Royaume de Dieu ». J’avais mis la main à la charrue pour ouvrir avec le soc, non pas la glèbe mais les cœurs, pour y semer la parole de Dieu. Je ne l’avais enlevée cette main que quand on me l’avait arrachée de là pour la clouer à la Croix et pour ouvrir par la torture de ce clou le Cœur de mon Père en faisant sortir de la plaie le pardon pour l’humanité. Ce « désormais », oublié par plusieurs, voulait dire ceci: « Tu m’as été tout, ô Mère tant que je fus le Jésus de Marie de Nazareth et tu m’es tout en mon esprit mais, depuis que je suis le Messie attendu, j’appartiens à mon Père. Attends encore un peu et ma mission terminée, je serai de nouveau tout à toi. Tu me recevras encore dans tes bras comme quand j’étais petit et personne ne te le disputera plus, ce Fils qui est le tien que l’on regardera comme la honte de l’humanité, dont on te jettera la dépouille pour te couvrir toi aussi de l’opprobre d’être la mère d’un criminel. Et puis tu m’auras de nouveau, triomphant et puis, tu m’auras pour toujours, triomphante toi aussi, au Ciel. Mais maintenant, j’appartiens à tous ces hommes et j’appartiens au Père qui m’a envoyé vers eux ». Voilà ce que veut dire ce petit « désormais », si chargé de signification.” Jésus m’a donné cette instruction: “Quand j’ai dit aux disciples: « Allons faire plaisir à ma Mère » j’avais donné à la phrase un sens plus relevé qu’il ne semblait. Ce n’était pas le plaisir de me voir, mais d’être l’Initiatrice de mon activité miraculeuse et la Première Bienfaitrice de l’humanité. Gardez-en toujours le souvenir. Mon premier miracle est arrivé par Marie. Le premier. Symbole que Marie est la clef du miracle. Je ne refuse rien à ma Mère et, à cause de sa prière, J’avance même le temps de la grâce. Je connais ma Mère, la seconde en Bonté après Dieu. Je sais que vous faire grâce, c’est la faire heureuse puisqu’Elle est la « Toute Amour ». Voilà pourquoi j’ai dit, Moi qui savais: « Allons lui faire plaisir ». En outre, j’ai voulu rendre manifeste au monde sa puissance en même temps que la mienne. Destinée à être unie à Moi dans la chair – car nous fûmes une seule chair: Moi en Elle, et Elle autour de Moi, comme des pétales de lis autour d’un pistil odorant et plein de vie – unie à Moi dans la douleur – car nous fûmes sur la Croix, Moi avec ma chair, Elle avec son esprit, de même que le lis exhale son parfum avec sa corolle et l’essence qu’on en tire – il était juste qu’Elle me fût unie dans la puissance qui se manifeste au monde. Je vous dis à vous ce que Je disais aux invités: « Remerciez Marie. C’est par Elle que vous avez eu le Maître du miracle et que vous avez toutes mes grâces, spécialement celles du pardon ». Repose en paix. Nous sommes avec toi.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie. http://www.mariavaltorta.com/

La Croix, emblème d’Union

mercredi 16 septembre 2009

trinite« Mes enfants, Dieu le Père n’est pas un être faible et Il ne reviendra pas sur Ses Décisions, le monde subira le bouleversement prévu afin de se sauver de l’emprise du ténébreux.

Voici donc le temps d’accentuer votre avancée pour ma maison afin que la Croix de mon Fils resplendisse sur ce monde comme emblème de l’union des hommes avec la Saint Trinité. »

Marie Mère des hommes – février 2005

historique

mardi 15 septembre 2009

DaliQuand, à Jérusalem, la reine Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, fut convaincue d’avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l’aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom « Résurrection » fut consacrée un 14 septembre. Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu’on appela « Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu’en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du 7ème siècle parce que les Perses infidèles s’étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L’empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l’Eglise et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.

fête de la Sainte Croix

lundi 14 septembre 2009

Dieu tout puissant qui avez souffert la mort à l’arbre patibulaire pour tous nos péchés, soyez avec moi.
Sainte-Croix de Jésus-Christ, ayez pitié de moi.
Sainte-Croix de Jésus-Christ soyez mon espoir.
Sainte-Croix de Jésus-Christ, repoussez de moi toute arme tranchante.
Sainte-Croix de Jésus-Christ, versez en moi tout bien,
Sainte-Croix de Jésus-Christ, détournez de moi tout mal.
Sainte-Croix de Jésus-Christ, faîtes que je parvienne au chemin du
Sainte- Croix de Jésus-Christ repoussez de moi toute atteinte de mort.
Sainte-Croix de Jésus Christ préservez moi des accidents corporels et temporels.
Que j’adore la Sainte Croix de Jésus-Christ a jamais.
Jésus de Nazareth crucifié, ayez pitié de moi.
Faites que l’esprit malin et nuisible fuie de moi. dans tous les siècles des siècles, amen.

En l’honneur du sang précieux de notre Seigneur Jésus-Christ, en l’honneur de son incamation, par où il peut nous conduire à la vie éternelle, aussi vrai que Notre Seigneur Jésus-Christ est né le jour de Noël et qu’il a été crucifié le vendredi saint.religion-croix

Pâques

jeudi 26 février 2009

« La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.

Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur. »

Marie, Mère des hommes – avril 1993