ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Ste Hildegarde de Bingen’

Dirige nos pas sur le chemin de la droiture !

samedi 14 janvier 2023

Ô Feu de l’Esprit Saint,
Loué sois-tu, toi qui œuvre au son des tambourins et des cithares.
Lorsque tu enflammes l’esprit des hommes,
Le tabernacle de leur âme s’emplit de ta puissance.
Alors la volonté s’élève et suscite l’appétit de l’âme
Et le désir de Dieu devient son guide.
L’intelligence t’invoque par de doux chants
Et te bâtit des temples de sagesse
Qui s’exhalent en œuvre d’or.

Tu portes toujours l’épée qui tranche
Ce que le fruit du péché marque de son crime.
Quand la volonté et les désirs se perdent dans le brouillard,
Et que l’âme vole et tournoie de tous côtés,
L’Esprit demeure le lien de la volonté et du désir.

Quand l’âme elle-même se dresse pour chercher à voir la pupille du mal
Et atteindre la gueule de la débauche, tu l’éprouves par le feu,
Car telle est ta volonté.
Quand la raison se laisse glisser sur la pente du mal,
Tu la serres et la resserres, et tu la fais revenir par toutes sortes d’épreuves,
Car telle est ta volonté.
Et si le mal ose lever contre soi son épée,
Tu la lui retournes en plein cœur,
Comme tu l’as fait au premier Ange déchu,
Dont tu jetas la tour d’orgueil au fond de l’enfer.
Mais tu as élevé ici une autre tour pour les publicains et les pécheurs
Qui te confessent leurs péchés et leurs œuvres.

Toute créature te loue, vie de toute chose,
Baume très précieux qui transfigures nos blessures béantes et souillées
En pierre précieuses !
Daigne maintenant nous rassembler tous ensemble en Toi,
Et diriger nos pas sur le chemin de la droiture. Amen.

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

Ste Hildegarde de Bingen, mystique et docteur de l’Église

mercredi 17 septembre 2014

Sant_Ildegarda_di_Bingen_H

H

ildegarde était d’une noble famille germanique. Elle naît en 1098 en Rhénanie, probablement à Bermersheim, près d’Alzey, et meurt en 1179, à l’âge de 81 ans.

Très jeune, on la confie au couvent de Disibodenberg, un monastère double, sur les bords du Rhin, où moines et moniales chantent la louange divine en des bâtiments mitoyens.

Devenue abbesse, elle s’en va fonder une autre communauté à Bingen puis une à Eibingen. Elle voyage, va où on l’appelle, prêche dans les cathédrales et les couvents, correspond avec toutes les têtes couronnées, les pontifes de son temps, saint Bernard et bien d’autres. Elle plaide pour une réforme radicale de l’Église.

Depuis sa petite enfance, elle est favorisée de visions exceptionnelles. Par obéissance, elle les couchera sur le papier. Ses récits apocalyptiques (au sens littéral de dévoilement des fins dernières) donnent de l’univers une vision étonnante de modernité où la science actuelle peut se reconnaître (création continue, énergie cachée dans la matière, magnétisme) mais qui peut aussi apaiser la soif actuelle de nos contemporains tentés par le « Nouvel Age ». « Le monde ne reste jamais dans un seul état », écrit-elle.

L’essentiel de sa pensée réside dans le combat entre le Christ et le prince de ce monde, au cœur d’un cosmos conçu comme une symphonie invisible. Dante lui emprunta sa vision de la Trinité.

Le Pape Benoît XVI a proclamé, dimanche 7 octobre 2012, sainte Hildegarde de Bingen et Saint Jean d’Avila (1499/1500-1569) Docteurs de l’Église.

Pour approfondir, lire le Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>>  Sainte Hildegarde de Bingen (1)
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]
>>>  Sainte Hildegarde de Bingen (2)
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).