ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘jeûne’

Premier dimanche de Carême

dimanche 5 mars 2017

Jesusdesert

De même que le désir de la lumière suit les yeux sains, de même le désir de la prière suit le jeûne mené avec discernement. Quand un homme commence à jeûner, il désire communier à Dieu dans les pensées de son esprit. En effet le corps qui jeûne ne supporte pas de dormir toute la nuit sur sa couche. Quand le jeûne a scellé la bouche de l’homme, celui-ci médite en état de componction, son cœur prie, son visage est grave, les mauvaises pensées le quittent ; il est l’ennemi des convoitises et des vaines conversations. Jamais on n’a vu un homme jeûner avec discernement et être asservi au désir mauvais. Le jeûne mené avec discernement est une grande demeure abritant tout bien…

Car le jeûne est l’ordre qui a été donné dès le commencement à notre nature, pour la garder de manger le fruit de l’arbre (Gn 2,17), et c’est de là que vient ce qui nous trompe… C’est par là aussi que le Sauveur a commencé, quand il s’est révélé au monde dans le Jourdain. Après le baptême en effet, l’Esprit l’a mené dans le désert, où il a jeûné quarante jours et quarante nuits.

Tous ceux qui partent pour le suivre font désormais de même : c’est sur ce fondement qu’ils posent le commencement de leur combat, car cette arme a été forgée par Dieu… Et quand maintenant le diable voit cette arme dans la main d’un homme, cet adversaire et tyran se met à craindre. Il pense aussitôt à la défaite que lui a infligée le Sauveur dans le désert, il s’en souvient, et sa puissance est brisée. Il se consume dès qu’il voit l’arme que nous a donnée celui qui nous mène au combat. Quelle arme est plus puissante et ranime autant le cœur dans sa lutte contre les esprits du mal ?

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n° 85 (trad. DDB 1981, p. 424)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Alors ils jeûneront. »

vendredi 3 mars 2017

CitationStPierreChrisologue

 

Il y a trois actes, mes frères, en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu’un et se donnent mutuellement la vie. En effet, le jeûne est l’âme de la prière et la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise ; les trois ne peuvent pas se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n’a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner, et celui qui jeûne doit avoir pitié. Qu’il écoute l’homme qui demande et qui en demandant souhaite être écouté ; celui qui ne refuse pas d’entendre les autres lorsqu’on le supplie, celui-là se fait entendre de Dieu.

Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne, c’est-à-dire il doit sympathiser avec l’homme qui a faim, s’il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim. Celui qui espère obtenir miséricorde doit faire miséricorde ; celui qui veut bénéficier de la bonté doit la pratiquer ; celui qui veut qu’on lui donne doit donner… Sois donc la norme de la miséricorde à ton égard : si tu veux qu’on te fasse miséricorde de telle façon, selon telle mesure, avec telle promptitude, fais toi-même miséricorde aux autres, avec la même promptitude, la même mesure, de la même façon.

Donc la prière, la miséricorde, le jeûne doivent former un seul parrainage pour nous recommander à Dieu, doivent former un seul plaidoyer, une seule prière en notre faveur sous cette triple forme.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Homélie sur la prière, le jeûne et l’aumône ; PL 52, 320 (trad. bréviaire rev.)

 

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 31

mercredi 16 mars 2016

160205_IMG_0207-620x349

Mes enfants,

Je viens vous rappeler que vous êtes dans un temps de jeûne et un temps où vous devez offrir à autrui tous les excès que vous réalisez régulièrement.
Vous devez vous ouvrir dans l’humilité et avec ténacité pour apporter votre soutien au nom de mon Fils. Mais ces actes, vous devrez les réaliser ensuite tout au long de votre vie. Car l’Amour apporté à autrui doit être le but de votre vie de chaque jour jusqu’au retour auprès du Père Eternel.
Vous devez réaliser au travers des souffrances de mon Fils l’avancée pour le nouveau monde de Dieu le Père. Ses souffrances vous délient des vôtres et en ce point vous permettent en toute sérénité de préparer l’osmose des enfants de Dieu le Père avec leur Père Créateur.

Marie Mère des hommes – mars 2001

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 21

vendredi 4 mars 2016

bandeau-careme

Mes enfants, qu’en ces temps de carême vous sachiez en chaque jour Lui offrir une parcelle de vous-mêmes, une parcelle de votre nature profonde et aimante et non pas un semblant de vous-mêmes par une privation que vous donnez par rituel. Non, car en mon Fils ce n’est pas un rite qu’il faut Lui accorder, mais seulement le naturel de chaque chose, de chaque sentiment, de chaque volonté d’agir pour que l’union soit, et qu’elle soit innée pour tous.

Marie Mère des hommes – février 1997

 

 

 

Carême 2016 – jour 10

samedi 20 février 2016

careme

Mes enfants, ce temps est un temps de réflexion en Dieu le Père, un temps de prière et de jeûne, un temps d’union et de réconciliation avec votre Père Céleste. Venez, mes enfants, déposer le fardeau de vos peines et vous repartirez avec la connaissance pour enseigner et accompagner.
Mes enfants, Dieu le Père a besoin de vous tous sur cette terre, offrez-Lui votre amour, faites le don de vous-mêmes, afin que l’union soit la réunion du peuple Divin.
Mes enfants, priez, priez, priez.

Je suis Marie Mère des hommes et suis présente comme médiatrice. Je suis l’union entre le Ciel et la terre pour qu’éclate à jamais le plan Divin au travers de Son peuple. Je suis votre mère pour sécher vos larmes et vous réchauffer dans les ténèbres de la nuit. Je vous guiderai sur le chemin de la lumière car telle est la volonté de mon Fils.

Merci de me lire et Je vous demande de me relire et de mettre en pratique la prière et les sacrifices afin de sauver vos frères.

Marie Mère des hommes – mars 1996

 

 

 

Carême 2016 – jour 3

vendredi 12 février 2016
.jeune_offrande_tous_en_priere3
.
Mes enfants,
 
Merci de me lire et de m’accorder vos prières. Il faut en ces temps de jeûne et de prière, accentuer vos efforts d’Amour et de Paix.
Mes enfants, il faut prier pour tous vos frères qui sont dans l’ennui et la tourmente de l’incertitude et du découragement. Priez, Priez, Priez afin que l’Esprit de Dieu apporte son souffle de repos sur ces êtres. Mes enfants, ne laissez pas votre esprit s’égarer en d’illusoires supputations et suppositions d’un avenir que vous ne connaissez pas et que vous cherchez tant à deviner. Vous devez infléchir votre pensée dans la confiance en l’Éternel, Notre Père et Seigneur. Le vagabondage de l’esprit n’est que le reflet de désirs intérieurs et souvent peu conciliables avec votre avenir. Unissez-vous dans une prière ferme et sans détour. Approfondissez par la réflexion les paroles Divines et réalisez la portée de ces messages pour vous guider vous-mêmes, avant de vouloir gérer un itinéraire utopique pour autrui.
 
Marie Mère des hommes – Mars 1995
.

« Alors ils jeûneront. »

vendredi 12 février 2016

jeune1

Pourquoi le jeûne du Christ ne serait-il pas commun à tous les chrétiens ? Pourquoi les membres ne suivraient-ils pas leur Tête ? (Col 1,18). Si nous avons reçu les biens de cette Tête, n’en supporterions-nous pas les maux ? Voulons-nous rejeter sa tristesse et communier à ses joies ? S’il en est ainsi, nous nous montrons indignes de faire corps avec cette Tête. Car tout ce qu’il a souffert, c’est pour nous. Si nous répugnons à collaborer à l’œuvre de notre salut, en quoi nous montrerons-nous ses aides ? Jeûner avec le Christ est peu de chose pour celui qui doit s’asseoir avec lui à la table du Père. Heureux le membre qui aura adhéré en tout à cette Tête et l’aura suivie partout où elle ira (Ap 14,4). Autrement, s’il venait à en être coupé et séparé, il sera forcément privé aussitôt du souffle de vie…

Pour moi, adhérer complètement à toi est un bien, ô Tête glorieuse et bénie dans les siècles, sur laquelle les anges aussi se penchent avec convoitise (1P 1,12). Je te suivrai partout où tu iras. Si tu passes par le feu, je ne me séparerai pas de toi, et ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi (Ps 22,4). Tu portes mes douleurs et tu souffres pour moi. Toi, le premier, tu es passé par l’étroit passage de la souffrance pour offrir une large entrée aux membres qui te suivent. Qui nous séparera de l’amour du Christ ? (Rm 8,35)… Cet amour est le parfum qui descend de la Tête sur la barbe, qui descend aussi sur l’encolure du vêtement, pour en oindre jusqu’au plus petit fil (Ps 132,2). Dans la Tête se trouve la plénitude des grâces, et d’elle nous la recevons tous. Dans la Tête est toute la miséricorde, dans la Tête le débordement des parfums spirituels, comme il est écrit : « Dieu t’a oint d’une huile de joie » (Ps 44,8)…

Et nous, qu’est-ce que l’évangile nous demande en ce début du carême ? « Toi, dit-il, quand tu jeûnes, oins de parfum ta tête » (Mt 16,17). Admirable condescendance ! L’Esprit du Seigneur est sur lui, il en a été oint (Lc 4,18), et pourtant, pour évangéliser les pauvres, il leur dit : « Oins de parfum ta tête ».

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église
Sermon 1 pour le premier jour du carême,1,3,6 (trad Brésard, 2000 ans B, p. 84)

 

 

En chemin vers le 15 août….

jeudi 13 août 2015

Capture d’écran 2015-08-13 à 09.57.20

Gardez toujours sur vous le chapelet afin que le rosaire vous guide vers la lumière.

Lisez en chaque jour quelques lignes de la Bible, au gré de l’Esprit, afin que votre cœur s’enflamme dans la connaissance de l’Amour et de la Paix.

Faites en chaque jour un petit sacrifice offert pour la renaissance de l’Eglise Nouvelle.

Faites en chaque semaine le jeûne lors de la Passion de mon Fils afin que cette nourriture soit offerte pour que vous receviez la nourriture spirituelle.

Vous serez revêtus alors de l’armure de la foi, vous aurez pour bouclier la protection Divine au travers de la lumière de la sainteté et personne ne vous fera fléchir un genou en terre.

Vous serez l’armée du « Cœur resplendissant de Dieu » et associés à l’armée Céleste.

Marie Mère des hommes – août 1996

 

 

 

 

 

 

Citation

mercredi 25 mars 2015

Capture d’écran 2015-03-12 à 20.46.47

Le mercredi des Cendres

mercredi 18 février 2015

carême

1. « Sonnez du cor à Sion ! Prescrivez un jeûne, publiez une solennité, réunissez le peuple, convoquez la communauté » (Jl 2, 15-16).

Ces paroles du prophète Joël mettent en lumière la dimension communautaire de la pénitence. Certes, le repentir ne peut provenir que du cœur, siège, selon l’anthropologie biblique, des intentions profondes de l’homme. Toutefois, les actes de pénitence exigent d’être vécus également avec les membres de la communauté.

En particulier dans les moments difficiles, suite à des difficultés ou face à un danger, la Parole de Dieu, à travers la bouche des prophètes, appelait les croyants à une mobilisation pénitentielle : tous sont convoqués, sans aucune exception, des personnes âgées aux enfants ; tous unis pour implorer de Dieu la compassion et le pardon (cf. Jl 2, 16-18).

2. La communauté chrétienne écoute cette puissante invitation à la conversion, au moment où elle s’apprête à entreprendre l’itinéraire quadragésimal, qui est inauguré par l’antique rite de l’imposition des cendres. Ce geste, que certains pourraient considérer comme appartenant à d’autres temps, contraste certainement avec la mentalité de l’homme moderne, mais cela nous pousse à en approfondir le sens en découvrant sa force et son impact particuliers.

En déposant les cendres sur le front des fidèles, le célébrant répète : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ». Retourner à la poussière est le destin qui apparemment lie les hommes et les animaux. Toutefois, l’être humain n’est pas seulement chair, mais également esprit ; si la chair a pour destin la poussière, l’esprit est voué à l’immortalité. En outre, le croyant sait que le Christ est ressuscité, remportant également dans son corps une victoire sur la mort. Lui aussi marche dans l’espérance vers cette perspective.

3. Recevoir les cendres sur le front signifie donc se reconnaître comme créatures, faites de glaise et destinées à la glaise (cf. Gn 3, 19) ; cela signifie dans le même temps se proclamer pécheurs, ayant besoin du pardon de Dieu pour pouvoir vivre selon l’Évangile (cf. Mc 1, 15) ; cela signifie, enfin, raviver l’espérance de la rencontre définitive avec le Christ dans la gloire et dans la paix du Ciel.

Cette perspective de joie engage les croyants à faire tout leur possible pour anticiper dans le temps présent une partie de la paix future. Cela suppose la purification du cœur et l’affermissement de la communion avec Dieu et les frères. C’est à cela que visent la prière et le jeûne auxquels, face aux menaces de guerre qui pèsent sur le monde, j’ai invité les fidèles.

À travers la prière, nous nous plaçons entièrement entre les mains de Dieu, et ce n’est que de Lui que nous attendons la paix authentique. À travers le jeûne, nous préparons notre cœur à recevoir la paix du Seigneur, don par excellence et signe privilégié de la venue de son Royaume.

4. La prière et le jeûne doivent donc être accompagnés par des œuvres de justice ; la conversion doit se traduire en accueil et en solidarité. À ce sujet, l’ancien prophète admoneste : « N’est-ce pas plutôt ceci le jeûne que je préfère: défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs? » (Is 58, 6).

Il n’y aura pas de paix sur terre tant que perdureront les oppressions des peuples, les injustices sociales et les déséquilibres économiques encore existants. Mais pour les grands changements structurels souhaités, les initiatives et les interventions extérieures ne suffisent pas ; il faut avant tout une conversion commune des cœurs à l’amour.

5. « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Nous pourrions dire que le message de la célébration d’aujourd’hui se résume dans cette exhortation implorante de Dieu à la conversion du cœur.

Cette invitation est répétée par l’apôtre Paul dans la seconde lecture: « Nous vous en supplions au nom du Christ: laissez-vous réconcilier avec Dieu […] Le voici maintenant le moment favorable; le voici maintenant le jour du salut » (2 Co 5, 20; 6, 2).

Chers frères et sœurs, voici le moment favorable pour revoir notre attitude à l’égard de Dieu et de nos frères.

Voici le jour du salut, au cours duquel nous examinons profondément les critères qui nous orientent dans notre conduite quotidienne.

Seigneur, aide-nous à retourner de tout cœur à Toi, Chemin qui conduis au salut, Vérité qui rends libres, Vie qui ne connais pas la mort.

Basilique Sainte-Sabine sur l’Aventin

Homélie de Saint Jean-Paul II

Mercredi des Cendres, 5 mars 2003

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).