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Archive pour le mot-clef ‘âmes’

Neuvaine à la Miséricorde Divine

jeudi 13 avril 2017

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La Neuvaine à la Miséricorde Divine que Jésus m’ordonna d’écrire et de réciter avant la Fête de la Miséricorde se commence le Vendredi saint :

« Je désire que, durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de Ma Miséricorde, afin qu’elles puisent force et soulagement, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort.
Chaque jour tu amèneras jusqu’à Mon Coeur un nouveau groupe d’âmes et tu les plongeras dans l’immensité de Ma Miséricorde (…)
Je ne refuserai rien à toute âme que tu amèneras à la source de Ma Miséricorde. Et chaque jour tu imploreras Mon Père, au nom de Ma douloureuse Passion, de t’accorder des grâces pour ces âmes-là. »

Sainte Faustine

 

 

lancementNeuvaine

 

 

 

 

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Novembre

lundi 2 novembre 2015

 

 

 

« L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » (Jn 4,14)

mardi 17 mars 2015

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Le Seigneur s’est fait mieux connaître. Il s’emploie à faire mieux connaître les dons reçus de sa grâce. Il nous a donné de louer son nom ; nos esprits chantent son Esprit Saint. Car un ruisseau a jailli ; il est devenu un torrent large et puissant (Ez 47,1s). Il a inondé et brisé l’univers et l’a emporté vers le Temple. Les obstacles des hommes n’ont pu l’arrêter, pas même l’artifice de ceux qui endiguent l’eau. Car il est venu sur toute la terre et l’a remplie entièrement.

Ils ont bu, tous les assoiffés de la terre ; leur soif a été étanchée, car le Très Haut a désaltéré les siens. Heureux les serviteurs à qui il a confié ses eaux ; ils ont pu y calmer leurs lèvres desséchées et redresser leur volonté paralysée. Les âmes mourantes ont été arrachées à la mort ; les membres épuisés ont été redressés et sont debout. Ils ont donné la force à leurs démarches et la lumière à leurs yeux. Tous les ont connus dans le Seigneur ; ils vivent par l’eau vivante pour l’éternité.

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N°6 (tr. Hamman, coll. Ichtus 1957 I, p. 26 ; DDB 1981, p.21)

 

 

 

La fleur de la vie

mardi 17 février 2015

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« Fais lever sur nous la lumière de ta face. » (Ps 4,7)

dimanche 19 octobre 2014

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De même que la pièce d’argent porte l’image de César, ainsi notre âme est à l’image de la Sainte Trinité, selon ce qui est dit dans un psaume : « La lumière de ta face est empreinte en nous, Seigneur » (4,7 Vulg)… Seigneur, la lumière de ta face, c’est-à-dire la lumière de ta grâce qui établit en nous ton image et nous rend semblables à toi, est empreinte en nous, c’est-à-dire imprimée dans notre raison, qui est la plus haute puissance de notre âme et qui reçoit cette lumière comme la cire reçoit la marque d’un sceau. La face de Dieu, c’est notre raison ; car de même qu’on connaît quelqu’un à son visage, ainsi Dieu nous est connu par le miroir de la raison. Mais cette raison a été déformée par le péché de l’homme, car le péché rend l’homme opposé à Dieu. La grâce du Christ a réparé notre raison. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit aux Éphésiens : « Renouvelez votre esprit » (4,23). La lumière dont il est question dans ce psaume c’est donc la grâce, qui restaure l’image de Dieu empreinte en notre nature…

Toute la Trinité a marqué l’homme à sa ressemblance. Par la mémoire, il ressemble au Père ; par l’intelligence, il ressemble au Fils ; par l’amour, il ressemble au Saint Esprit… Lors de la création, l’homme a été fait « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26). Image dans la connaissance de la vérité ; ressemblance dans l’amour de la vertu. La lumière de la face de Dieu c’est donc la grâce qui nous justifie et qui révèle de nouveau l’image créée. Cette lumière constitue tout le bien de l’homme, son vrai bien ; elle le marque, comme l’image de l’empereur marque la pièce d’argent. C’est pourquoi le Seigneur ajoute : « Rendez à César ce qui est à César. » Comme s’il disait : De même que vous rendez à César son image, ainsi rendez à Dieu votre âme, ornée et marquée de la lumière de sa face.

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 249)

 

 

 

 

« Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. »

mardi 8 avril 2014

Bandeau accueil vertical etroitÀ cause du péché, toi l’innocent,
Tu t’es tenu devant le tribunal pour le condamné ;
Lorsque tu reviendras avec la gloire du Père,
Ne me juge pas avec lui.

Tu as été bafoué par le crachat du sacrilège
À cause de la honte du premier homme créé ;
Efface la honte des péchés de l’impudent,
Avec laquelle je me suis couvert le visage…

Tu as revêtu la pourpre,
Tu as mis sur toi le manteau rouge
Comme un déshonneur et un affront,
Comme le pensaient les soldats de Ponce Pilate (Mt 27,28).

Ôte de moi le cilice du péché,
La pourpre rouge, couleur de sang,
Et revêts-moi du vêtement joyeux
Dont tu avais revêtu le premier homme.

Fléchissant le genou, ils se moquaient,
En s’amusant, ils se gaussaient ;
Contemplant cela, les armées célestes
Adoraient avec crainte.

Tu as subi tout cela afin que de notre nature d’Adam
Tu enlèves la honte de l’ami du péché,
Et que de mon âme, de ma conscience,
Tu supprimes la honte, pleine de tristesse…

À travers ton corps entier
Et sur toutes les parties de tes membres
Tu as reçu les coups terribles de la flagellation
Après le verdict du juge ;

Moi qui des pieds jusqu’à la tête
Souffre des douleurs intolérables,
Veuille me guérir de nouveau, une deuxième fois,
Comme par la grâce de la fontaine du baptême.

En échange des épines du péché,
Que pour nous la malédiction a fait pousser (Gn 3,18),
Sur ta tête une couronne d’épines a été placée
Par les ouvriers de la vigne de Jérusalem (Mt 21,33s).

Arrache de moi les épines du péché
Que mon ennemi a plantées en moi,
Et guéris en moi la morsure de la plaie
Pour que les stigmates du péché soient supprimés.

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, § 708-724 ; SC 203 (trad. SC p. 177 rev.)

 

 

 

« Il y avait beaucoup de veuves en Israël. »

lundi 24 mars 2014

A-Sarepta-il-y-a-une-veuve_largeSeigneur, mon âme misérable est nue, glacée et transie ; elle désire être réchauffée par la chaleur de ton amour… Dans l’immensité de mon désert, dans l’étendue de la vanité de mon cœur, je ne ramasse pas quelques branches comme la veuve de Sarepta, mais seulement ces brindilles, afin de me préparer de quoi manger, avec la poignée de farine et le vase d’huile, et puis en entrant dans la tente de ma demeure, je mourrai (1R 17,10s). Ou plutôt, je ne mourrai pas si vite ; non, Seigneur, « je ne mourrai pas, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur » (Ps 117,17).

Je me tiens donc dans ma demeure de solitude…et j’ouvre la bouche vers toi, Seigneur ; je cherche le souffle. Et quelquefois, Seigneur…, tu me mets quelque chose dans la bouche du cœur, mais tu ne me permets pas de savoir ce que c’est. Sans doute, je goûte une saveur si douce, si délicieuse, si réconfortante…que je ne chercherais rien d’autre. Mais tu ne me permets pas de comprendre, ni par la vision, ni par l’intelligence…; je voudrais la retenir, la ruminer, la savourer, mais aussitôt elle passe… Par expérience, j’apprends ce que tu dis de l’Esprit dans l’Évangile : « On ne sait d’où il vient ni où il va…; l’Esprit souffle où il veut » (Jn 3,8). Je découvre en moi qu’il souffle non pas quand je le veux, mais quand lui, il le veut…

Vers toi seul je dois lever les yeux, toi « la source de vie », seulement « en ta lumière voir la lumière » (Ps 35,10). Vers toi donc, Seigneur, vers toi mes yeux sont tournés… Mais combien de temps tarderas-tu, combien de temps mon âme s’étendra-t-elle vers toi, misérable, anxieuse, à bout de souffle ? Je t’en prie, « cache-moi dans le secret de ta face, loin des intrigues des hommes ; protège-moi dans ta tente, loin de la guerre des langues » (Ps 30,21).

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
La Contemplation de Dieu, 12 ; SC 61 bis (trad. cf SC p. 113)

 

 

« Proclamer le règne de Dieu »

mercredi 25 septembre 2013

Beatus-de-Libéana-Trompête-eschatologique-le-septième-ange-proclame-le-Royaume-de-Dieu-Ap-11-15

Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les bébés qui ne l’avaient pas encore été… Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j’ai commencé à saisir que le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent (Mc 10,14). Ainsi, comme je ne pouvais pas sans impiété repousser une demande aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint, je leur enseignais le Credo des Apôtres, le Pater Noster et l’Ave Maria. J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons chrétiens.

Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des chrétiens. J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour crier partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »

De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés ! Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s’entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? (Ac 9,10; 22,10) Envoie-moi n’importe où, où tu voudras, même jusque dans les Indes. »

Saint François Xavier (1506-1552), missionnaire jésuite
Lettres 4 et 5 à Saint Ignace de Loyola (trad. bréviaire 03/12)

 

 

 

 

Marie et l’Esprit Saint

lundi 26 août 2013
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Esprit SaintQuand Marie a jeté ses racines dans une âme, elle y produit des merveilles de grâces qu’elle seule peut produire parce qu’elle est seule la Vierge féconde qui n’a jamais eu
ni n’aura jamais sa semblable en pureté et en fécondité. 
Marie a produit, avec le Saint-Esprit, la plus grande chose qui ait été et sera jamais, qui est un Dieu-Homme, et elle produira conséquemment les plus grandes choses qui seront dans les derniers temps. La formation et l’éducation des grands saints qui seront sur la fin du monde lui est réservée; car il n’y a que cette Vierge singulière et miraculeuse qui peut produire, en union du Saint-Esprit, les choses singulières et extraordinaires.
Quand le Saint-Esprit, son Epoux, l’a trouvée dans une âme, il y vole, il y entre pleinement, il se communique à cette âme abondamment et autant qu’elle donne place à son Epouse; et une des grandes raisons pourquoi le Saint-Esprit ne fait pas maintenant des merveilles éclatantes dans les âmes, c’est qu’il n’y trouve pas une assez grande union avec sa fidèle et indissoluble Epouse.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort 
Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge
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« Le Fils de l’Homme est maître du sabbat. »

vendredi 19 juillet 2013

Dans la Loi donnée par Moïse…, Dieu ordonnait à tous de se reposer et de ne faire aucun travail le jour du sabbat. Mais celui-ci était « une image et une ombre » (He 8,5) du véritable sabbat, qui est accordé à l’âme par le Seigneur. En effet, l’âme qui a été jugée digne du véritable sabbat cesse de s’adonner à ses préoccupations honteuses et avilies et s’en repose ; elle célèbre le véritable sabbat et jouit du véritable repos, étant délivrée de toutes les œuvres des ténèbres…

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Jadis, il était prescrit que même les animaux dénués de raison devaient se reposer le jour du sabbat : le bœuf ne devait pas être soumis au joug, ni l’âne porter de fardeau, car les animaux eux-mêmes se reposaient des travaux pénibles. En venant parmi nous et en nous donnant le sabbat véritable et éternel, le Seigneur a apporté le repos à l’âme qui était chargée et accablée du fardeau du péché, et qui, sous la contrainte, accomplissait des œuvres de l’injustice, assujettie qu’elle était à des maîtres cruels. Il l’a soulagée du poids intolérable des idées vaines et ignobles ; il l’a affranchie du joug amer des œuvres d’injustice, et il lui a donné le repos.
En effet, le Seigneur appelle l’homme au repos en lui disant : « Venez, vous tous qui peinez et êtes accablés, et je vous donnerai le repos » (Mt 11,28). Et toutes les âmes qui lui font confiance et s’approchent de lui…célèbrent un sabbat véritable, délicieux et saint, une fête de l’Esprit, dans une joie et une allégresse inexprimables. Elles rendent à Dieu un culte pur qui lui plaît, procédant d’un cœur pur. C’est là le sabbat véritable et saint.

Attribué à saint Macaire d’Égypte (?-390), moine
Homélie 35 (trad. coll. Spi. Or. 40, p. 301 rev.)