En toi, Dieu vivant, mon cœur et ma chair ont tressailli, et mon âme s’est réjouie en toi, mon vrai salut. Quand mes yeux te verront-ils, Dieu des dieux, mon Dieu ? Dieu de mon cœur, quand me réjouiras-tu de la vue de la douceur de ton visage ? Quand combleras-tu le désir de mon âme par la manifestation de ta gloire ?
Mon Dieu, tu es mon héritage choisi entre tous, ma force et ma gloire ! Quand entrerai-je en ta puissance pour voir ta force et ta gloire ? Quand donc au lieu de l’esprit de tristesse me revêtiras-tu du manteau de la louange, pour qu’unie aux anges, tous mes membres t’offrent un sacrifice d’acclamation ? Dieu de ma vie, quand entrerai-je dans le tabernacle de ta gloire, afin de te chanter en présence de tous les saints, et de proclamer d’âme et de cœur que tes miséricordes pour moi ont été magnifiques ? Quand est-ce que le filet de cette mort se brisera, pour que mon âme puisse te voir sans intermédiaire ?…
Qui se rassasiera à la vue de ta clarté ? Comment l’œil pourra-t-il suffire à voir et l’oreille à entendre, dans l’admiration de la gloire de ton visage ?
(Références bibliques : Ps 83,3 ; Ps 70,16 ; Lc 1,47 ; Is 61,10 ; Ps 26,6 ; Gn 19,19)