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Archive pour le mot-clef ‘vigne’

La vigne de notre âme

vendredi 5 mars 2021

Mon très cher Père et Frère dans le Christ le doux Jésus, moi, Catherine, l’esclave des serviteurs de Dieu, je vous écris dans son précieux Sang, avec le désir de vous voir un bon ouvrier dans la vigne de votre âme, afin que vous rapportiez beaucoup de fruit au temps de la récolte, c’est-à-dire au moment de la mort, où toute faute est punie et toute vertu récompensée.

Vous savez que la vérité éternelle nous a créés à son image et ressemblance ; Dieu a fait de nous son temple, où il veut habiter par sa grâce, pourvu que l’ouvrier de cette vigne veuille bien la cultiver car si elle n’est pas cultivée, si elle est couverte de ronces et d’épines, il ne pourra pas y habiter. Voyons, très cher Père, quel ouvrier y a placé le Maître. Il y a mis le libre arbitre, auquel est confié tout pouvoir. Personne ne peut ouvrir ou fermer la porte de la volonté, si le libre arbitre ne le veut pas. La lumière de l’intelligence lui est donnée pour connaître les amis et les ennemis qui veulent entrer et passer par la porte ; et à cette porte est placé le chien de la conscience, qui aboie quand il entend venir, s’il est levé et ne dort pas. Cette lumière fait voir et discerner le fruit à l’ouvrier ; il ôte la terre, pour que le fruit soit pur, et il le met dans sa mémoire comme dans un grenier, où s’entasse le souvenir des bienfaits de Dieu. Au milieu de la vigne est placé le vase de son cœur plein du précieux Sang, pour arroser les plantes afin qu’elles ne se dessèchent pas.

C’est ainsi qu’est créée et disposée cette vigne, qui est aussi, nous l’avons dit, le temple où Dieu doit habiter par sa grâce.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

 

 

« C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux. »

dimanche 4 octobre 2020

« Le Christ nous a confié le ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). Saint Paul fait ressortir ainsi la grandeur des apôtres en nous montrant quel ministère leur a été confié, en même temps qu’il manifeste de quel amour Dieu nous a aimés. Après que les hommes eurent refusé d’entendre celui qu’il leur avait envoyé, Dieu n’a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés. Il persiste à les appeler par lui-même et par les apôtres. Qui donc ne s’émerveillerait pas devant tant de sollicitude ?

Ils ont égorgé le Fils venu les réconcilier, lui le Fils unique et de même nature que le Père. Le Père ne s’est pas détourné des meurtriers, il n’a pas dit : « Je leur avais envoyé mon Fils, et non contents de ne pas l’écouter, ils l’ont mis à mort et ils l’ont crucifié ; désormais, il est juste que je les abandonne. » C’est le contraire qu’il a fait, et le Christ ayant quitté la terre, c’est nous, ses ministres, qui sommes chargés de le remplacer. « Il nous a confié le ministère de la réconciliation, car Dieu lui-même était dans le Christ réconciliant le monde avec lui, ne tenant aucun compte de leurs péchés » (v. 19).

Quel amour qui surpasse toute parole et toute intelligence ! Qui était l’insulté ? Lui-même, Dieu. Et qui a fait le premier pas vers la réconciliation ? C’est lui. (…) Si Dieu avait voulu nous en demander compte, en effet, nous étions perdus, puisque « tous étaient morts » (2Co 5,14). Malgré le si grand nombre de nos péchés, il ne nous a pas frappés de sa vengeance, mais encore il s’est réconcilié avec nous ; non content d’annuler notre dette, il l’a même tenue pour rien. Ainsi devons-nous pardonner à nos ennemis si nous voulons obtenir nous-mêmes ce large pardon : « Il nous a confié le ministère de la réconciliation.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

« Allez, vous aussi, à ma vigne ! »

dimanche 20 septembre 2020

Il est bien évident que cette parabole vise la conversion des hommes à Dieu, les uns dès leur jeune âge, d’autres un peu plus tard, et enfin quelques-uns seulement dans leur vieillesse. Le Christ réprime l’orgueil des premiers appelés pour les empêcher de faire des reproches à ceux de la onzième heure, en leur montrant que la récompense est la même pour tous. En même temps il stimule le zèle de ces derniers en leur montrant qu’ils peuvent mériter le même salaire que les premiers. Le Sauveur venait de parler du renoncement aux richesses, du mépris de tous les biens, de vertus qui demandent un grand cœur et du courage. Il fallait pour cela stimuler l’ardeur d’une âme pleine de jeunesse ; le Seigneur rallume donc en eux la flamme de la charité et fortifie leur courage en leur montrant que même ceux qui sont arrivés les derniers reçoivent le salaire de toute la journée…

Pour parler plus clairement, certains pouvaient en abuser et tomber dans l’indifférence et le relâchement. Les disciples verront clairement que cette largesse est un effet de la miséricorde de Dieu, qui seule les soutiendra pour mériter une récompense si magnifique… Toutes les paraboles de Jésus, celles des vierges, du filet, des épines, de l’arbre stérile, nous invitent à montrer notre vertu dans nos actes… Il nous exhorte à une vie pure et sainte. Une vie sainte coûte plus à notre cœur que la simple pureté de la foi, car c’est une lutte continuelle, un labeur infatigable

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

 

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15,5)

mercredi 13 mai 2020

Attachons-nous de toutes nos forces au Christ, à cause de ceux qui s’efforcent continuellement de le détacher de l’âme, afin que Jésus ne s’en aille pas (cf. Jn 5,13), s’éloignant de la foule des pensées qui sont dans le lieu de l’âme. Il n’est pas possible de nous attacher à lui de toutes nos forces sans que l’âme se donne de la peine.

Cherchons à toucher sa vie dans la chair, afin de mener la nôtre avec humilité. Attachons nous à sa Passion, afin de supporter ce qui nous afflige en cherchant à l’imiter. Et goûtons l’ineffable économie qui le fit descendre jusqu’à nous : quand l’âme aura goûté à sa douceur, nous connaîtrons alors que le Seigneur est bon (cf. Ps 33(34),9). Outre tout cela, ou plutôt avant tout cela, croyons-le, ayons dans ce qu’il nous dit une foi inébranlable, acceptons chaque jour ce que nous envoie sa providence. Et quoi qu’elle nous apporte, accueillons-le avec action de grâce, dans la joie et de tout notre cœur, afin d’apprendre à ne regarder que Dieu seul, qui gouverne l’univers par les raisons divines de la sagesse. Quand nous faisons tout cela alors nous ne nous trouvons sans doute pas loin de Dieu, s’il est vrai que la piété est une perfection jamais accomplie, comme a dit l’un de ces hommes qui portaient Dieu et étaient parfaits en esprit. (…)

Le souvenir joyeux de Dieu, c’est-à-dire Jésus, joint à l’ardeur du cœur et à une aversion salvatrice, dissipe naturellement tous les sortilèges des pensées, les réflexions, les raisonnements, les imaginations, les formes ténébreuses, en un mot tout ce par quoi le malfaisant se prépare à combattre les âmes et les affronte, cherche à les décourager et les engloutit. Mais si on l’invoque, Jésus consume tout facilement. Car notre salut n’est en nul autre que dans le Christ Jésus. Le Sauveur l’a d’ailleurs dit lui-même : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5).

Philothée le Sinaïte

 

 

 

La vigne de Dieu

vendredi 13 mars 2020

Dieu a planté la vigne du genre humain par le modelage d’Adam (Gn 2,7) et l’élection des patriarches. Puis il l’a confiée à des vignerons par le don de la Loi transmise par Moïse. Il l’a entourée d’une clôture, c’est-à-dire a circonscrit la terre qu’ils auraient à cultiver ; il a bâti une tour, c’est-à-dire il a choisi Jérusalem ; il a creusé un pressoir, c’est-à-dire a préparé ceux qui allait recevoir l’Esprit prophétique. Et il leur a envoyé des prophètes avant l’exil de Babylone, puis après l’exil d’autres encore en plus grand nombre, pour réclamer les fruits et pour leur dire… : « Redressez vos voies et vos habitudes de vie » (Jr 7,3) ; « Jugez avec justice, pratiquez la pitié et la miséricorde chacun envers son frère ; n’opprimez pas la veuve et l’orphelin, l’étranger et le pauvre, et que personne d’entre vous ne rumine dans son cœur le souvenir de la méchanceté de son frère » (Za 7,9-10)… ; « Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez la malice de vos cœurs…, apprenez à faire le bien ; recherchez la justice ; sauvez celui qui souffre l’injustice » (Is 1,16-17)…

Voilà par quelles prédications les prophètes réclamaient le fruit de la justice. Mais comme ces gens demeuraient incrédules, il leur a envoyé finalement son Fils, notre Seigneur Jésus Christ, que ces mauvais vignerons ont tué et jeté hors de la vigne. C’est pourquoi Dieu l’a confié — non plus circonscrite, mais étendue au monde entier — à d’autres vignerons pour qu’ils lui en remettent les fruits en leur temps. La tour de l’élection se dresse partout dans son éclat, car partout resplendit l’Église ; partout aussi est creusé le pressoir car partout sont ceux qui reçoivent l’Esprit de Dieu…

C’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples, pour faire de nous de bons ouvriers : « Tenez-vous sur vos gardes et veillez en tout temps, de crainte que vos cœurs ne s’alourdissent dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie » (Lc 21,34.36)…; « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées : soyez semblables à des gens qui attendent leur maître » (Lc 12,35-36).

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208)

 

 

 

« Allez, vous aussi, à ma vigne ! »

mercredi 21 août 2019

Le Seigneur ne cesse en aucun temps d’envoyer des ouvriers pour cultiver sa vigne (…) : par les patriarches, puis par les docteurs de la Loi et les prophètes, enfin par les apôtres, il travaillait, en quelque sorte, à cultiver sa vigne par l’entremise de ses ouvriers. Tous ceux qui, à une foi droite, ont joint les bonnes œuvres ont été les ouvriers de cette vigne. (…)

Les ouvriers du point du jour, de la troisième, de la sixième et de la neuvième heure désignent donc l’ancien peuple hébreu, qui, s’appliquant (…) depuis le commencement du monde, à rendre un culte à Dieu avec une foi droite, n’a pas cessé, pour ainsi dire, de travailler à la culture de la vigne. Mais à la onzième heure, les païens sont appelés, et c’est à eux que s’adressent ces paroles : « Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? » Car tout au long de ce si grand laps de temps traversé par le monde, les païens avaient négligé de travailler en vue de la vie éternelle, et ils étaient là, en quelque sorte, toute la journée, sans rien faire. Mais remarquez, mes frères, ce qu’ils répondent à la question qui leur est posée : « Parce que personne ne nous a embauchés ». En effet, aucun patriarche ni aucun prophète n’était venu à eux. Et que veut dire : « Personne ne nous a embauchés pour travailler » sinon : « Personne ne nous a prêché les chemins de la vie » ?

Mais nous, que dirons-nous donc pour notre excuse, si nous nous abstenons des bonnes œuvres ? Songez que nous avons reçu la foi au sortir du sein de notre mère, entendu les paroles de vie dès notre berceau, et sucé aux mamelles de la sainte Église le breuvage de la doctrine céleste en même temps que le lait maternel.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

 

 

 

 

Porter du fruit, débarrassé des soucis du monde

vendredi 26 juillet 2019

Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n’y a rien qui renforce tant nos défauts que l’inquiétude et l’obsession de s’en débarrasser.

Cultive ta vigne d’un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d’enlever les pierres et d’arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c’est encore lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 579 ; CE 54 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 95)


« Afin que vous donniez du fruit et que votre fruit demeure. »

vendredi 24 mai 2019

Qu’ils sont heureux et bénis, ceux qui aiment Dieu et qui pratiquent ce que le Seigneur lui-même dit dans l’Évangile : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et ton prochain comme toi-même ». Aimons donc Dieu et adorons-le d’un cœur et d’un esprit purs…

Puis, aimons notre prochain comme nous-mêmes. Et si quelqu’un ne veut pas ou ne peut pas aimer son prochain comme lui-même, qu’au moins il n’aille pas lui faire de mal, mais qu’il lui fasse du bien. Ceux qui ont été investis du pouvoir de juger autrui, qu’ils exercent leur charge de juge avec miséricorde, comme ils voudraient obtenir eux-mêmes miséricorde du Seigneur… Ayons donc charité et humilité : faisons des aumônes, car elles lavent les âmes des souillures de leurs péchés. En effet, tout ce que les hommes doivent laisser en quittant ce monde est à jamais perdu pour eux, tandis qu’ils emportent avec eux le prix de leur charité et les aumônes qu’ils auront faites : ils en recevront de Dieu la récompense et une juste rémunération…

Tous ceux et toutes celles qui agiront ainsi et qui persévèreront jusqu’à la fin, l’Esprit du Seigneur reposera sur eux et fera en eux son habitation et sa demeure, et ils seront les fils du Père céleste dont ils font les œuvres ; et ils sont époux, frères et mères de notre Seigneur Jésus Christ… Oh, qu’il est glorieux et saint et grand d’avoir un Père dans les cieux ! Qu’il est saint et beau, magnifique et admirable d’avoir dans les cieux un Époux ! Que c’est une chose sainte…et humble, apaisante et douce, aimable et désirable plus que tout, d’avoir un tel frère et un tel fils, qui a donné sa vie pour ses brebis, et qui a prié son Père pour nous en disant : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés…; je veux, Père, que là où je suis, eux aussi soient avec moi, pour qu’ils voient ma splendeur dans ton royaume. »

Saint François d’Assise (1182-1226)

(Références bibliques : Mt 22,37-39; Lc 6,37; Is 11,2; Jn 14,23; Mt 5,45; Mt 12,50; Jn 10,15; Jn 17,6-24)

 

 

 

Produire du fruit

vendredi 22 mars 2019

« La vigne du Seigneur Sabaot, dit le prophète, c’est la maison d’Israël » (Is 5,7). Or cette maison, c’est nous…, et puisque nous sommes Israël, nous sommes la vigne. Prenons donc bien garde que ne naisse pas de nos sarments, au lieu du raisin de la douceur, celui de la colère (Ap 14,19), pour qu’on ne nous dise pas… : « J’attendais de beaux raisins ; elle donna des raisins sauvages » (Is 5,4). Quelle terre ingrate ! Celle qui aurait dû offrir à son maître les fruits de la douceur l’a transpercé de ses épines aiguës. Ainsi ses ennemis, qui auraient dû accueillir le Sauveur avec toute la dévotion de leur foi, l’ont couronné des épines de la Passion. Pour eux cette couronne signifiait bien outrage et injure, mais aux yeux du Seigneur, c’était la couronne des vertus…

Prenez garde, frères, que l’on ne dise pas à votre sujet : « Il attendait de beaux raisins, elle n’a donné que des épines sauvages » (Is 5,2)… Prenons garde que nos mauvaises actions n’écorchent la tête du Seigneur comme des ronces. Il y a des épines du cœur qui ont blessé même la parole de Dieu, comme le dit le Seigneur dans l’évangile quand il raconte que le grain du semeur est tombé parmi les épines, qui ont poussé et étouffé ce qui avait été semé (Mt 13,7)… Veillez donc à ce que votre vigne ne porte pas d’épines au lieu de raisins ; que votre vendange ne produise pas du vinaigre au lieu de vin. Quiconque fait la vendange sans en distribuer aux pauvres recueille du vinaigre au lieu de vin ; et celui qui engrange ses moissons sans en distribuer aux indigents ne met pas de côté le fruit de l’aumône, mais les chardons de l’avarice.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420)

 

 

 

Chacun à son heure

mercredi 22 août 2018

« Allez, vous aussi, à ma vigne. » Frères, vous vous demandez peut-être pourquoi on ne fait pas venir tous ces ouvriers en même temps dans la vigne du Seigneur ? Je vous répondrai que le dessein de Dieu a été de les appeler tous en même temps. Mais ils ne veulent pas venir dès qu’ils sont appelés à la première heure et cela tient à leur refus. C’est pourquoi Dieu lui-même vient les appeler en particulier…, à l’heure où il pensait qu’ils se rendraient et qu’ils répondraient à son invitation. C’est ce que remarque clairement l’apôtre Paul à son propre sujet : « Quand il a plu à celui qui m’a mis à part dès le sein maternel, il m’a appelé » (Ga 1,15). Quand est-ce que cela a plu à Dieu, sinon quand il a vu que Paul se rendrait à son appel ? Bien sûr, Dieu aurait voulu l’appeler dès le commencement de sa vie, mais parce que Paul ne se serait pas rendu à sa voix, Dieu a décidé de ne l’appeler que lorsqu’il a vu qu’il lui répondrait. C’est ainsi que Dieu n’a appelé le bon larron qu’à la dernière heure (Lc 23,43), bien qu’il aurait pu le faire plus tôt, s’il avait prévu que cet homme se serait rendu à son appel… Donc si les ouvriers de la parabole disent que personne ne les a embauchés, il faut se souvenir de la patience de Dieu… Lui, il montre bien qu’il a fait tout ce qu’il a pu de son côté afin que tous puissent venir dès la première heure du jour. Ainsi la parabole de Jésus nous fait voir que les hommes se donnent à Dieu à des âges très différents. Et Dieu veut à tout prix empêcher les premiers appelés de mépriser les derniers.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église