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Archive pour le mot-clef ‘Ste Mechtilde’

Troisième jour de la neuvaine

mercredi 25 mai 2011

Origines de cette dévotion

Fondement théologique

Si l’on veut remonter à l’origine première de cette dévotion, à la fois simple et sublime, des Trois Ave Maria, il faut pénétrer jusques dans les profondeurs du mystère de l’adorable Trinité. C’est de toute éternité que les trois Personnes divines se sont complu à prédestiner Marie, leur chef-d’œuvre de prédilection. Un pieux auteur nous représente ces trois Personnes adorables saluant, tour à tour, la divine Marie. Il s’exprime ainsi : « Ave, c’est le mot de Dieu le Père, étonné, pour ainsi dire, et ravi de la beauté de son ouvrage… — Ave, c’est le mot de Dieu le Fils, du Verbe éternel, sagesse et intelligence du Père, miroir parfait de sa parfaite beauté, splendeur éternelle de son éter nelle lumière… Ave, c’est le mot de Dieu le Saint-Esprit : Ave, mon Epouse incomparable, mon unique, ma belle, choisie entre toutes les filles de l’homme, sanctifiée dans les desseins de l’éternelle miséricorde, préservée par la divine attention du Père et du Fils, et par mes jalouses préférences… » Puis, le même auteur nous montre les choeurs angéliques faisant écho à cette triple et divine salutation : « Et cet Ave parlé, modulé, chanté dans le sein de l’adorable et indivisible Trinité, a débordé de son sein, dans le ciel, comme les eaux surabondantes de Dieu, et tous les échos du paradis le répètent. » Des hauteurs du ciel, ce triple Ave descend sur la terre, apporté par l’archange Gabriel, à la plus humble et à la plus parfaite des créatures. Saint Gabriel se présente à Marie comme l’ambassadeur, « l’envoyé de Dieu, missus a Deo ». Il parle donc au nom de Dieu, c’est-à-dire au nom des trois Personnes divines : Père, Fils et Saint-Esprit. Son salut, son Ave, équivaut ainsi à une triple salutation, à un triple Ave. De plus, en étudiant la Salutation angélique, nous y trouvons une triple louange en l’honneur de Marie. Le céleste ambassadeur s’exprime en ces termes : « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes: Ave, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus. » Dans chacune de ces trois louanges, nous pouvons découvrir un rapport plus spécial, plus immédiat, avec chacune des Personnes divines : avec Dieu le Père, qui a comblé sa Fille bien-aimée, de toutes grâces, dès l’instant de sa Conception Immaculée — avec Dieu le Fils, dont elle allait devenir la Mère : Dominus tecum ; — avec Dieu le Saint-Esprit, qui a enrichi sa divine Epouse des plus abondantes bénédictions, par lesquelles Marie est élevée au-dessus de toutes les femmes et de toutes les autres pures créatures. On peut donc dire que l’Ave de Gabriel équivaut à trois, puisqu’il le prononça au nom de chacune des trois Personnes divines. Voilà une des origines et un des premiers fondements de notre sainte pratique des Trois Ave Maria, qui nous montre la divine Marie dans ses rapports intimes avec chacune des trois Personnes de l’adorable Trinité.

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Neuvaine efficace des 3 Ave Maria

dimanche 22 mai 2011

Nous la débutons demain en préparation de la Visitation.


Indulgence plénière pour tous les fidèles faisant cette Neuvaine en préparation de l’Immaculée Conception, de la Nativité de Marie, de la Présentation, de l’Annonciation, de la Visitation, de la Purification, des Sept Douleurs, de l’Assomption, du Saint Cœur de Marie et de son Patronage, et du Saint Rosaire. Plus 300 jours d’indulgence chacun des jours de ces Neuvaines.
En outre, Sa Sainteté Pie X (4 mai 1910) et Sa Sainteté Benoît XV (24 mars 1916) ont daigné accorder à ceux qui feraient cette Neuvaine la Bénédiction Apostolique, demandant au Seigneur, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge, toutes sortes de bien en leur faveur.

1. – O Marie VIERGE PUISSANTE, Virgo potens, Vous à qui rien n’est impossible… par cette Puissance même dont vous a gratifiée le Père Tout Puissant, je vous en conjure, assistez-moi dans la nécessité où je me trouve. Puis donc que vous pouvez me secourir, ne m’abandonnez pas, ô vous qui êtes l’Avocate des causes les plus désespérées !
Il me semble que pour la gloire de Dieu, votre honneur et le bien de mon âme, sont attachés à la concession de cette faveur.
Si donc, comme je le pense, elle est conforme à la très aimable et très sainte Volonté de Dieu ; je vous en prie, ô TOUTE PUISSANCE SUPPLIANTE, Omnipotentia supplex, intercédez pour moi auprès de votre Fils, qui ne peut rien vous refuser.
Je vous le demande de nouveau, au nom de la Puissance sans bornes, que le Père céleste vous a communiquée, et en l’honneur de laquelle je vous dis, en union avec sainte Mechtilde, à qui vous avez révélé la salutaire pratique des Trois Ave Maria :
AVE MARIA…
2. – Divine Vierge, qui êtes appelée le TRONE DE LA SAGESSE, Sedes sapientiae, parce que la Sagesse incréée, le Verbe de Dieu, a résidé en vous… Vous à qui cet adorable Fils a communiqué toute l’étendue de sa science divine, dans la mesure où la créature la plus parfaite pouvait la recevoir… Vous connaissez la grandeur de ma misère et quel besoin j’ai de votre assistance.
Confiant dans votre divine Sagesse, je m’abandonne entièrement entre vos mains, afin que vous disposiez tout avec force et douceur, pour la plus grande gloire de Dieu et le plus grand bien de mon âme.
Daignez donc me venir en aide, par les moyens que vous savez être les plus propres à atteindre cette fin.
O Marie, Mère de la divine Sagesse, daignez, je vous en supplie, m’obtenir la grâce précieuse que je sollicite ; je vous la demande au nom même de cette Sagesse incomparable dont le Verbe, votre Fils, vous a illuminée, et en l’honneur de laquelle je vous dis, en union avec saint Antoine de Padoue et saint Léonard de Port-Maurice, les plus zélés prédicateurs de vos Trois Ave Maria :
AVE MARIA…
3. – O bonne et tendre Mère, vraie MERE DE MISERICORDE, Mater Misericordiae, qui, dans ces derniers temps, vous êtes appelée vous-même « Mère toute Miséricordieuse », je viens vous supplier d’user envers moi de votre bonté compatissante.
Plus ma misère est grande, plus elle doit exciter votre compassion.
Je le sais, je ne mérite aucunement la grâce précieuse que je désire, moi qui vous ai si souvent contristée en offensant votre divin Fils. Mais, si j’ai été coupable, très coupable, je me repens sincèrement d’avoir blessé le Cœur si tendre de Jésus et le vôtre.
D’ailleurs, n’êtes-vous pas, comme vous l’avez révélé à l’une de vos servantes, sainte Brigitte, « la Mère des pécheurs repentants » ? Pardonnez-moi donc mes ingratitudes passées, et, considérant uniquement votre Bonté miséricordieuse, ainsi que la gloire qui en reviendra à Dieu et à vous, obtenez-moi de la miséricorde divine la grâce que j’implore par votre intercession.
O vous qu’on n’a jamais invoquée en vain, « ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie : o clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! » daignez, daignez me secourir, je vous en conjure, par cette miséricordieuse bonté dont le Saint-Esprit vous a remplie pour nous, et en l’honneur de laquelle je vous dis, avec saint Alphonse de Liguori, l’apôtre de votre miséricorde et le docteur des Trois Ave Maria :
AVE MARIA…

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