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Archive pour le mot-clef ‘Salomon’

« Le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres. »

vendredi 22 novembre 2013

Historique-de-Jerusalem

Aujourd’hui, je voudrais brièvement évoquer une autre de ces images qui nous aident à illustrer le mystère de l’Église : celle du temple (Vatican II, LG 6)… À Jérusalem, le grand Temple de Salomon était le lieu de la rencontre avec Dieu dans la prière. À l’intérieur du Temple, il y avait l’Arche de l’alliance…, un rappel que Dieu avait toujours été à l’intérieur de l’histoire de son peuple… Nous aussi quand nous allons au temple nous devons nous rappeler cette histoire, chacun de nous notre histoire, comment Jésus m’a rencontré, comment Jésus a marché avec moi, comment Jésus m’aime et me bénit.

Voilà, ce qui était préfiguré dans l’antique Temple est réalisé, par la puissance du Saint Esprit, dans l’Église : l’Église est la « maison de Dieu », le lieu de sa présence, où nous pouvons trouver et rencontrer le Seigneur ; l’Église est le Temple où habite le Saint Esprit qui l’anime, la guide et la soutient. Si nous nous demandons : où pouvons-nous rencontrer Dieu ? Où pouvons-nous entrer en communion avec lui à travers le Christ ? Où pouvons-nous trouver la lumière du Saint Esprit qui éclaire notre vie ? La réponse est : dans le peuple de Dieu, parmi nous, qui sommes Église…

Et c’est le Saint Esprit, avec ses dons, qui dessine la diversité. Cela est important : que fait le Saint Esprit parmi nous ? Il dessine la diversité qui est la richesse dans l’Église et qui unit tout et tous, de manière à constituer un temple spirituel, dans lequel nous n’offrons pas des sacrifices matériels, mais nous-mêmes, notre vie (1P 2,4-5). L’Église n’est pas un mélange de choses et d’intérêts, mais elle est le Temple du Saint Esprit, le Temple dans lequel Dieu œuvre, le Temple dont chacun de nous, à travers le don du baptême, est une pierre vivante… Nous sommes tous nécessaires pour construire ce Temple ! Personne n’a un rôle de second plan. Personne n’est le plus important dans l’Église, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. L’un d’entre vous pourrait dire : « Écoutez, Monsieur le Pape, vous n’êtes pas égal à nous. » Mais si, je suis comme chacun de vous, nous sommes tous égaux, nous sommes frères ! Personne n’est anonyme.

Pape François
Audience générale du 26/06/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Innocence

samedi 25 février 2012

« Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, au parterre des parfums, pour se rassasier au milieu des jardins et cueillir des lys… Lui, se rassasie parmi les lys », ce sont les paroles de Salomon de David dont je descends, Moi, Messie d’Israël. Mon jardin! Quel jardin plus beau et plus digne de Dieu, du Ciel celui dont les fleurs sont les anges que Dieu a créés? Et pourtant non. C’est un autre jardin qu’a voulu le Fils unique du Père, le Fils de l’homme, car pour l’homme, je me suis revêtu de chair sans laquelle je ne pourrais racheter les fautes de la chair de l’homme. Ce jardin aurait pu être de peu inférieur au jardin du Ciel, si, du Paradis terrestre s’étaient répandus, comme les douces abeilles au sortir d’une ruche, les fils d’Adam, les fils de Dieu, pour peupler la terre d’un peuple de saints tout entier destiné au Ciel. Mais l’Ennemi a semé les ronces et les épines au cœur d’Adam, et de là, ronces et épines se sont répandues sur la terre. Ce n’est plus un jardin, mais une forêt sauvage et cruelle où réside la fièvre et où se niche le serpent. Mais pourtant le Bien-Aimé du Père a encore un jardin sur cette terre où règne Mammon. Le jardin où il va se rassasier de sa céleste nourriture: amour et pureté; le parterre où il cueille les fleurs qui lui sont chères, où ne se trouvent pas les taches de la sensualité, de la convoitise, de l’orgueil. Ceux-ci. (Jésus caresse le plus de bambins qu’il peut, passant la main sur la couronne des petites têtes attentives, une unique caresse qui les effleure et les fait sourire de joie.) Voici mes lys. Salomon n’eut pas, au milieu de ses richesses un vêtement plus beau que le lys qui parfume la vallée, ni de diadème d’une beauté plus immatérielle et plus resplendissante que celle du lys en son calice au teint de perle. Et pourtant, pour mon cœur, il n’y a pas de lys qui vaille un seul de ces tout petits. Il n’y a pas de parterre, il n’y a pas de jardin de riches, cultivé uniquement de lys, qui vaille autant qu’un seul de ces purs, innocents, sincères et simples enfants.

Correspondance de l’évangile selon St Marc, ch.2 dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta : Tome 2, Ch 27, p 133

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« Sa langue se délia, et il parlait correctement. »

vendredi 10 février 2012

Le Seigneur m’a rempli de paroles de vérité
pour que je puisse l’exprimer.
Comme un cours d’eau,
la vérité coule de ma bouche,
mes lèvres montrent ses fruits.
Le Seigneur a fait abonder en moi la connaissance.

Car la bouche du Seigneur
prononce le Verbe véritable ;
elle est la porte de sa lumière.
Le Très-Haut a envoyé sa Parole dans le monde :
ceux qui chantent sa beauté,
les hérauts de sa majesté,
les messagers de son dessein,
les évangélistes de sa pensée,
les apôtres de ses œuvres.

La subtilité du Verbe
est au-dessus de toute expression…
Sa marche est sans fin :
il ne tombe jamais mais se tient debout ;
personne ne connaît sa descente ni sa route…
Il est lumière et aurore de la pensée :
en lui le monde commence à s’exprimer.
En lui ceux qui d’abord étaient silence
ont trouvé la Parole,
parce que de lui viennent l’amour et l’harmonie.

Inspiré par le Verbe,
chaque être créé peut dire ce qu’il est.
Tous, ils ont connu leur Créateur
et ont trouvé en lui leur harmonie,
car la bouche du Très-Haut leur a parlé.

Le Verbe demeure dans l’homme,
et sa vérité est amour.
Heureux ceux qui par lui
ont percé tout mystère
et connaissent le Seigneur dans sa vérité. Alléluia !

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N°12

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Gardez-vous purs

dimanche 8 août 2010

L’âme est en nous et nous possède tout entiers. Les puanteurs d’une âme corrompue corrompent même la chair, alors que les parfums d’une âme pure la préservent. L’âme impure pousse la chair à des péchés obscènes, et ces derniers vieillissent et déforment. L’âme pure pousse la chair à une vie pure et cela conserve la fraîcheur et communique la majesté. Faites en sorte qu’en vous demeure la pure jeunesse de l’esprit, ou qu’elle ressuscite si elle est déjà perdue, et veillez à vous garder de toute cupidité que ce soit des sens ou du pouvoir. La vie de l’homme ne dépend pas de l’abondance des biens qu’il possède. Ni cette vie, ni encore moins l’autre: celle qui est éternelle, mais de sa manière de vivre. Et avec la vie, le bonheur de cette terre et du Ciel.

…/…

Et pouvez-vous penser que Dieu, qui a soin des lys des vallées et les fait croître et les revêt d’un vêtement plus beau que n’en a eu Salomon, sans qu’ils fassent d’autre travail que parfumer en adorant, croyez-vous qu’Il puisse vous oublier même pour le vêtement ?

Evangile selon Maria Valtorta

Les lys des champs

samedi 3 juillet 2010

« Observez les lys des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. »

Mt 6, 28-29